Monthermé

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Monthermé
De gauche à droite, de haut en bas : la boucle de Monthermé ; Roc la Tour ; l'abbaye de Laval-Dieu ; l'église Saint-Antoine vue depuis la Longue Roche ; la girouette ; et les bords de Meuse.
Blason de Monthermé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne
Maire
Mandat
Catherine Joly
2020-2026
Code postal 08800
Code commune 08302
Démographie
Gentilé Baraquins [1]
Population
municipale
2 170 hab. (2021 en diminution de 7,38 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ 11″ nord, 4° 43′ 56″ est
Superficie 32,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Monthermé
(ville isolée)
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bogny-sur-Meuse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Monthermé
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Monthermé
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Monthermé
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Monthermé
Liens
Site web [1]

Monthermé est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Les habitants de la ville de Monthermé sont appelés « Baraquins ». Ce nom aurait pour origine les habitants des quelques maisons ouvrières situées en bord de Semoy près d'un ancien moulin, à l'entrée de la voie Trans-Semoysienne. On les appelait « ceux des baraques ». D'après quelques anciens, ce n'est que dans les années 1950 que le nom de Baraquin s'est généralisé à toute la population[2].

En , Monthermé est choisi pour représenter la région Grand Est lors du concours « Le Village Préféré des Français » présenté par Stéphane Bern sur France 3[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans le massif de l'Ardenne, la commune de Monthermé s'est développée de part et d'autre d'un méandre de la Meuse et d'un de ses principaux affluents, la Semoy. L'altitude minimum de la ville se situe au niveau de la mairie : 127 m et le maximum sur le plateau des « Hauts-Buttés » : 487 m[4].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Monthermé
Revin Hargnies Thilay
Laifour Monthermé Thilay
Deville Bogny-sur-Meuse Tournavaux

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Poudingue de Fépin au lieu-dit de la Roche aux Corpias.

Sur le plan géologique, Monthermé se situe en limite du Cambrien et du Dévonien, marqué dans cette partie de l'Ardenne par un conglomérat, relique d'un cordon littoral appelé le poudingue de Fépin. On peut observer celui-ci au lieu-dit de la Roche aux Corpias.

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Confluence de la Meuse et de la Semoy au camping du Port-Diseur.

La ville de Monthermé est située sur les deux rives de la « boucle » du fleuve Meuse dont le bassin, relativement étroit, est orienté sud-nord. La Meuse y reçoit sur sa droite l'affluent Semoy, provenant de Belgique dont le débit moyen à Monthermé est d'environ 29 m3/s[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 998 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Relevés météorologiques[modifier | modifier le code]

L'historique de relevés allant de l'an 2000 à 2012 font apparaître les caractérisriques suivantes[14] :

  • Journée la plus pluvieuse : (60 mm)
  • Température minimale la plus basse : les 7 et (−13 °C)
  • Température maximale la plus haute : les 4, 19, 21, (36 °C)
  • Mois le moins pluvieux : avec (7 mm)
  • Mois le plus pluvieux : (308 mm)
  • Mois le plus froid : (−3,5 °C)
  • Mois le plus chaud : (29,8 °C)

Précipitations[modifier | modifier le code]

Printemps Été Automne Hiver
Années 2000-2011
moyenne des 12 ans
264 mm 303 mm 283 mm 398 mm
Précipitations annuelles[modifier | modifier le code]
Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
ml/m2 1 145 1 394 1 544 1 052 1 186 882 1 304 1 620 1 347 1 254 1 110 1 039 1 428 1 200 1 118 1 083 1 162 1 219 1 118 1 307 1 251 1 210 885 [15].

Températures moyennes par saison météorologique ou climatique[modifier | modifier le code]

Années 2002-2012
moyenne des 11 ans
Printemps boréal
(1er mars - )
Été boréal
(1er juin - )
Automne boréal
(1er septembre - )
Hiver boréal
(1er décembre - )
Maximales 16,9 °C 24,6 °C 15,5 °C 5,8 °C[16]
Minimales 5,3 °C 13,5 °C 7,2 °C 0,5 °C

Précipitations et températures moyennes 2003 - 2015[modifier | modifier le code]

Années 2003-2022 Précipitations
l/m²
Températures
°C
Moyenne 1,21
Moyenne Maximales 15,89
Moyenne Minimales 6,53

[17].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Premier volant automobile, concurrent no 24 de Paris - Rouen le 22 juillet 1894 - Alfred Vacheron de Monthermé (gazoline).

Monthermé est traversée par la D 1, reliant par la vallée de la Meuse Charleville-Mézières à Givet, cette voie est la principale voie de communication. La route D 989, relie par le plateau Charleville-Mézières à Vireux-Wallerand où elle rejoint la D 1, via Monthermé et Hargnies La D 31, rejoint depuis Monthermé la frontière belge, par la vallée de la Semoy française, via Thilay et Hautes-Rivières.

La commune de Monthermé est desservie par la ligne ferroviaire Charleville-Mézières-Givet[18].

La voie navigable Meuse (ancien canal de l'Est) emprunte le lit de la Meuse, voie navigable pour péniches et bateaux de plaisance qui peuvent bénéficier de son port[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Monthermé est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Monthermé, une unité urbaine monocommunale[23] de 2 170 habitants en 2021, constituant une ville isolée[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 4] (3 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones humides intérieures (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La plus ancienne mention écrite connue à ce jour date de 1141 dans le cartulaire de Laval Dieu.

L'origine du nom de Monthermé, comme nous pouvons le lire en latin dans les anciennes chartes de l'abbaye de Laval Dieu est composé des mots mons et hermerius qui a pour origine un mot celtique hermes qui signifie « un lieu boisé qui n'appartient à personne ». Le mont hermes situé sur la rive gauche de la Meuse, ainsi nommé par les premiers habitants. Certains ont suggéré pour origine le Mont Ermel, nom emprunté au saint vénéré à Vireux. Mais le mot latin hermelius nous éloigne de hermerius qui se trouve dans tous les anciens écrits[29].

Au XIIe siècle, Ithier dit le Dévot, fonda plusieurs abbayes sur les terres qui lui appartenaient. Ainsi, il fonda en 1128, à Monthermé l'abbaye de Laval Dieu destinée à des chanoines réguliers de l'ordre de Prémontré sous le vocable de saint Remi au lieu-dit la Bouche de Semoy. Laval Dieu vient du latin Vallis Dei, la Vallée de Dieu. C'est également de cette époque que sont datés les éléments les plus anciens de l'église Saint-Léger, paroisse du bourg. Monthermé, qui fait partie de la châtellenie de Château Regnault, entre successivement dans la maison de Flandre, la maison de Bourgogne, de Guise puis de Conti laquelle la cède à Louis XIII en 1629[29].

Monthermé vit de l'exploitation de la forêt ainsi que de plusieurs ardoisières. L'année 1749 voit apparaître une verrerie à proximité de l'abbaye de Laval Dieu et, en 1865, on construit les premiers fours à puddler pour affiner la fonte. C'est sur ce secteur, situé entre la Meuse et la Semoy que se concentrent, encore aujourd'hui les principales industries de la commune.

De 1905 à 1914, Monthermé a été le siège de l' Union des syndicats ouvriers des Ardennes symbolisée encore aujourd'hui par la Maison du Peuple.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Objectif Monthermé[modifier | modifier le code]

En vue de la bataille de France qu'ils s'apprêtent à déclencher le , les Allemands prévoient dans leur plan (Fall Gelb) que la zone de Monthermé soit l'un des trois points de passage de leurs Panzer-Divisionen sur la Meuse[30],[Note 5] sur laquelle repose la ligne principale de résistance prévue par le généralissime Maurice Gamelin ; c'est le XLI. Armee-Korps (mot.) de Georg-Hans Reinhardt qui doit passer dans le secteur de Monthermé. L'isthme de Monthermé constitue un point faible dans la défense française du secteur, affecté au II/42e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux[Note 6] (II/42e DBMC) du commandant Verdier : le haut commandement a en effet tenu à ce que la défense s'appuie le long du cours d'eau, refusant, comme le voudrait Verdier, d'abandonner l'isthme en ne défendant que sa base[31]. La défense de l'isthme (essentiellement 5e compagnie (lieutenant Barbaste) du II/42e DBMC[31]) a donc du s'étaler tout le long de la Meuse (soit 9 000 m[31]) au lieu d'être concentrée sur une portion réduite (1 200 m[31]), ce qui avec le manque d'effectifs et de moyens, donne une défense légère dont ses sept blocs[Note 7] et deux tourelles mitrailleuses blindés ne peuvent se couvrir les uns les autres[32],[33]. Le à h, après le repli des éléments de cavalerie situés sur la rive droite, le pont de Monthermé est détruit par les Français, cependant ses superstructures métalliques émergent de la Meuse[34].

Les Allemands passent la Meuse et prennent Monthermé le 13 mai 1940[modifier | modifier le code]

Les Allemands de l'une des deux Panzer-Divisionen du XLI. Armee-Korps (mot.), la 6e Panzerdivision[Note 8] de Werner Kempf, arrivent sur la rive droite du fleuve à Monthermé le et ils investissent immédiatement les habitations de la rive droite[33]. Les mitrailleuses françaises réagissent et les empêchent de s'approcher plus du fleuve, ainsi que l'artillerie de 155 mm, celle-ci ne tirant que légèrement, ignorant l'importance des forces allemandes qui s'approchent et de l'attaque qu'ils préparent[33]. Les chars de la 6e Panzerdivision arrivent à leur tour : les Panzer IV s'installent sur les hauteurs pour soutenir l'attaque tandis que les Panzer II et III, plus légèrement armés, attaqueront avec les fusiliers allemands[33]. L'aviation allemande intervient également, succédant bombardements d'interdictions et de destructions[33],[Note 9].

Après une préparation d'artillerie sur la presqu'île « qui ressemble maintenant à une chaudière »[35], les fusiliers allemands du III./Schützen-Regiment 4 entament la traversée vers 15 h, en canots pneumatiques, de part et d'autre du pont détruit la veille[36]. Les Allemands remarquent rapidement que les superstructures du pont, qui dépassent des eaux, peuvent permettre l'établissement d'une passerelle de fortune à l'abri des tirs français qui les gênaient jusque-là considérablement[36] et fait échouer, dans le sang, leurs premières tentatives d'approche depuis les pentes de l'« enveloppe »[37]. Devenus ainsi nombreux à être passés sur la rive gauche, les Allemands isolent et prennent à revers les positions françaises qui tombent les unes après les autres, les blocs étant orientés pour faire feu sur le fleuve, ils ne peuvent se défendre d'une attaque par la terre[32]. Le lieutenant Barbaste communique alors à son supérieur « Situation désespérée. Décide de contre-attaquer avec éléments disponibles en direction de l'observatoire. PA 1, 2 et 3[Note 10] doivent être tombés. Tiendrai jusqu'au bout »[38]. Il trouve la mort au cours de cette action qui échoue[36]. À 1h, l'isthme est entièrement aux mains des Allemands[39]. Dans le même temps, les Allemands se sont dirigés vers la base de l'isthme, où se trouve la ligne intermédiaire, initialement défendue par la 4e compagnie du II/42e DBMC[31]. Ils l'attaquent au soir mais sans succès[37]. Dans la nuit du 13 au 14, un coup au but de l'artillerie française touche finalement la passerelle mais elle sera remise en état[40].

14 mai : les Allemands tenus en échec sur la ligne d'arrêt[modifier | modifier le code]

Le 14 au matin, les combats reprennent sans résultats pour les Allemands mais les défenseurs sont également épuisés et à court de ravitaillement[40]. Le III/248e régiment d'infanterie (III/248e RI, commandant Le Coroller) arrive en renfort mais ne peut monter en première ligne à cause du jour, les hommes de ce bataillon reçoivent finalement l'ordre de contre-attaquer mais « le combat en sous-bois les déroute [...] ils sont pris de panique et fuient »[41] ; les artilleurs envoyés en renfort se replient intempestivement et également le II/248e RI dont « les hommes, les officiers même, refluent »[41]. Les malgaches du II/42e DBMC sont « démoralisés d'avoir vu leurs camarades du 248 refuser de les aider, de les soutenirs »[41]. Cependant, au soir du 14, les Allemands n'ont pas réussi à percer la défense française grâce à l'artillerie qui empêche toute traversée[37].

15 mai 1940 : les Allemands percent[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 14 au 15, le Pionier-Bataillon 57 met en service un pont, les chars peuvent ainsi passer sur l'autre rive et dès l'aube la 1./Panzer-Regiment 11 peut lancer une attaque avec le II./Schützen-Regiment 4[42]. Manquant d'armes antichars et d'hommes (10 000 soldats de la 102e DIF ayant battu en retraite, la 61e DI connaissant un destin similaire[43]), la défense cède enfin, la Kampfgruppe Esebeck fonce alors vers Montcornet qu'elle atteint dans l'après-midi, faisant de très nombreux prisonniers[44]. Le plan Dyle qui prévoyait de livrer la bataille décisive qui aurait dû stopper l'invasion allemande en Belgique ne sera ainsi jamais mis en œuvre.

Témoignage[modifier | modifier le code]

« La Meuse serpente lentement au milieu de vallées calmes et fertiles qu'entrecoupent des rangées de peupliers et de saules ; ailleurs elle réfléchit les vertes ombres des collines. plus loin, elle se rétrécit et s'enfonce brusquement dans une gorge étroite, et en passant, entoure comme une presqu'ile ce mont arrondi qui domine Monthermé. La Meuse est à la fois pour ce bourg si pittoresquement situé, un chemin rapide et laborieux qui l'enrichit, et un spectacle animé qui le distrait de la vue un peu monotone d'une chaine de hauts rochers dressés entre lui et l'horizon comme un rempart infranchissable ; elle transporte les ardoises et les écorces de chêne, fortune du pays ; elle baigne les jolies maisonnettes, les vergers, les jardins, les champs du bourg. Du sommet de la montagne on n'aperçoit d'abord qu'un gouffre aride, silencieux, inanimé ; on se croirait dans un désert si l'on ne voyait quelques lourds bateaux descendre ou remonter la rivière. Les maisons sont construites de fortes pierres rougeatre et violette ; les toitures sont couvertes de belles ardoises et un pont suspendu en fer unit les deux rives. la population se compose de 1800 habitants actifs et laborieux. C'est seulement dans la saison où l'on récolte l'écorce de chêne que Monthermé ressemble à ces petits bourgs muets et endormis. À cette époque de l'année, hommes, femmes, enfants abandonnent leurs habitations, gravissent les flancs des rochers, fourmillent dans les taillis et dépouillent à l'envi les arbres de leur rude vêtement. De hardis bucherons suspendus à une corde frappent de la hache les chênes isolés... Les habitants de Monthermé se nourrissent de pommes de terre, de pain de seigle et surtout de café au lait. On évalue que chaque travailleur en consomme près de deux litres par jour en trois repas... »

— Article paru dans le Magasin pittoresque de 1852.

Exode des habitants de Monthermé[modifier | modifier le code]

Entre le 10 et le , les Ardennais sont évacués vers la Vendée et les Deux-Sèvres. Les autorités préfectorales avaient décrété que les habitants de Monthermé soient dirigés vers Saint-Jean-de-Monts, Fromentine, Notre-Dame-de-Monts, Beauvoir-sur-Mer et L'Île-d'Yeu[45].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Au niveau intercommunal, Monthermé est membre de la communauté de communes Meuse et Semoy puis en 2017, les communautés de communes Portes de France et Meuse et Semoy fusionnent pour former la nouvelle communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne[46].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de , Alain Bernard menait la liste sortie en tête du scrutin sous l’étiquette LDVG[47].

Résultats du second tour des élections régionales du 13 décembre 2015[modifier | modifier le code]

Participation : 54,79 %

Monthermé fait partie du département Ardennes qui fait partie de la région Grand Est qui comptera 169 conseillers au sein de son conseil régional. Cette nouvelle assemblée se réunira le à Strasbourg[47].

Résultats du second tour des élections présidentielles du 7 mai 2017[modifier | modifier le code]

Participation : 75,23 %

Résultats du second tour des élections législatives du 11 juin 2017[modifier | modifier le code]

Participation : 40,89 %

  • Pierre Cordier (Les Républicains) : 57,29 %
  • Mario Iglesias (En marche !) : 42,71 %
  • Votes blancs : 7,90 %
  • Votes nuls : 3,50 %[49].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie et le bord de Meuse.
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1829 ? novembre 1830? Jean Pierre Pihet    
1877 ? Perlot    
1919 1925 Polydor Golinval SFIO Journalier puis cultivateur
1925 1929 Paulin Renard[50] SFIO
PCF
Ouvrier métallurgiste
mars 1977 mars 1983 André Gilquin DVG  
mars 1983 mars 1989 Serge Gatier    
mars 1989 mars 2001 Louis Keller    
mars 2001 mai 2020 Alain Bernard PCF Retraité de la Fonction Publique
Mai 2020 En cours Catherine Joly[51]    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Monthermé a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [52].

Contexte socio-économique[modifier | modifier le code]

En 2010, Monthermé comptait 2 459 habitants[53] ;

  • Densité de population : 76,84 habitants/km2 ;
  • Taux de natalité : 11,20 pour mille habitants ;
  • Nombre de personnes immigrées : 88 ;
  • Taux de chômage : 19,90 % (moyenne nationale 9,08 %).
  • Part des foyers fiscaux imposables : 42,10 %
  • Foyers redevables de l'ISF : 0
  • Taux de cambriolage : 3,50 pour mille
  • Taux d'agression : 5,91 pour mille[47].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2021, la commune comptait 2 170 habitants[Note 11], en diminution de 7,38 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5201 3961 4251 3791 6601 6201 9762 1262 299
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
2 5502 5993 0243 3833 6993 8704 1504 2724 170
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
4 4563 6213 8423 8893 7053 0183 4683 5893 212
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
3 2993 1032 8662 7912 5882 5732 4592 3432 191
2021 - - - - - - - -
2 170--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École maternelle
  • École primaire
  • Collège

Lycée présent à environ 20 km, Charleville-Mézières et Revin

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Un groupe de Vikings au Printemps des Légendes de Monthermé.

Santé[modifier | modifier le code]

  • Cabinet médical
  • Cabinet infirmier
  • Masseur kinésithérapeute
  • 2 pharmacies
  • 1 Maison de retraite « Les Résidences Saint-Antoine », écart des Hauts-Buttés.
Hôpital le plus proche

Hôpital de Manchester à Charleville-Mézières (20 km)

Sports[modifier | modifier le code]

Salle de fêtes.
  • Salle de fêtes
  • Salle de sport polyvalente
  • Terrain de football
  • Terrain de pétanque
  • VTT
  • Culturisme

Économie[modifier | modifier le code]

Port fluvial (12 juillet 2013).

Monthermé a vécu de l'exploitation de la forêt ainsi que de l'ardoise. Au Moyen Âge se pratique l'« essartage », défrichement pour mise en culture.

À partir du XIIe siècle, diverses carrières et ardoisières sont exploitées employant une nombreuse main d'œuvre. Bénéficiant du trafic fluvial, exploitées pendant près de huit siècles elles sont fermées dans les années 1930/1940.

Le XVIe siècle voit apparaître les « boutiques » de forgerons, néanmoins l'exploitation forestière reste très active. L'année 1749 voit apparaître une verrerie à proximité de l'Abbaye de Laval-Dieu qui reste active jusqu'en 1846[58]. Le XIXe siècle, apporte la révolution industrielle et l'apparition de la métallurgie. Le chemin de fer est installé dans la vallée et permet le développement rapide des échanges et l'essor des entreprises. Les « boutiques » sont remplacées par les usines : Fonderie, emboutissage, estampage et tôlerie. Néanmoins, les conditions de travail sont dures et les salaires bas.

De 1905 à 1914, Monthermé est le siège de l'« Union des syndicats ouvriers des Ardennes », le syndicat de la métallurgie s'organise autour de Théophile Sauvage ; la coopérative ouvrière « La Ménagère » est créée ainsi que « La Maison du Peuple », première bourse du travail des Ardennes, fondée en 1911.

Anciens bains-douches municipaux.

Monthermé a été un important centre industriel de la vallée de la Meuse et de la Semoy durant la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle : des scieries, des forges et une industrie verrière s'y sont développées en grande partie grâce aux transports fluviaux et ferroviaires, mais son activité a fortement décliné après les années 1970. Il reste aujourd'hui :

  • forge et estampage (SEFAC) ;
  • transformation des métaux (Plafometal) ;
  • exploitation forestière ;
  • ébénisterie ;
  • tourisme.
    • 1 aire d'accueil camping car
    • 3 campings : Port diseur ; l'Echina ; Rapides de Phades
    • 1 port de plaisance (Pavillon bleu).

Transport[modifier | modifier le code]

Un quai pour le port a été réalisé sur la rive gauche de la Meuse. Il permet d'accoster sur 174 m ; labellisé « port exemplaire » il devrait contribuer à l'essor du tourisme fluvial[59].

Le les port de plaisance de Monthermé obtiennent le Pavillon Bleu[60].

Les routes départementales D 1, D 31 et D 989 desservent Monthermé, ville qui possède aussi la gare de Monthermé de la ligne qui va de Charleville à Givet.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Points de vue[modifier | modifier le code]

Vue du site des 4 fils Aymon.

La commune de Monthermé offre, par sa position géographique au confluent de la Meuse et de la Semoy et son implantation dans une boucle de la Meuse, un ensemble de points de vue permettant de voir la commune sous différents angles :

  • Roche à sept heures et Longue-Roche : « Boucle de la Meuse ».
  • Roche Roma : nouveau barrage de Monthermé et commune de Deville.
  • Roche aux sept villages : point d'orientation vers 7 villages .
  • Croix Sainte-Anne : confluence de la Meuse et de la Semoy et Monthermé.

Certains de ces sites, comme celui de la Roche à 7 heures, permet également au promeneur d'observer des affleurements de schistes dont certains bancs ardoisiers qui ont été exploités dans ce secteur. Depuis ce site, le visiteur pourra également voir cette curiosité géologique, formée de bancs de quartzite évoquant, selon la légende, le passage des quatre fils Aymon dans la région (site situé et à voir sur la commune de Bogny-sur-Meuse).

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Les Marais des Hauts-Buttés, situés à une altitude de 470 m est une clairière de 30 ha constituée d'une lande tourbeuse humide . Les conditions écologiques particulières de l'endroit , sol acide, climat froid et humide donnent un intérêt botanique et hydrique du lieu[61].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

À son origine, Monthermé compte deux bassins de population, établis autour de l'église Saint-Léger et de l'abbaye de Laval Dieu.

Église Saint-Léger
Église Saint-Léger.

L'église Saint-Léger est l'une des trois églises bâties sur la commune. Les parties les plus anciennes, comprenant le mur nord de la nef, la croisée du transept et le croisillon nord sont datés de la fin du XIIe siècle. L'édifice fut en grande partie détruit en 1445 par une incursion d'une bande de pillards nommés les Écorcheurs à la solde d'un prince de Liège. Reconstruite, elle fut consacrée en 1452 par l'archevêque Jean II Jouvenel des Ursins. L'édifice connut plusieurs modifications, notamment durant les Guerres de religion où il fut fortifié.

À l'intérieur, on peut observer une cuve baptismale fin XIIe-début XIIIe. Le maître-autel, en marbre, aurait été réalisé en 1783 par un artiste de Charleville-Mézières, François Feuillat. À voir également, les fresques du XVIe siècle.

L'édifice a été classé au titre des Monuments historiques en 1959[62].

Abbaye de Laval Dieu
Abbaye de Laval Dieu.

L'abbaye fut fondée en 1128, à la « Bouche de Semoy » au confluent de la Meuse et de la Semoy par Ithier (Whiter) dit le Dévot. L'église de la communauté de chanoines Prémontrés fut détruite par un incendie volontaire durant la nuit du 16 au . La façade ouest de l'édifice fut réparée trois ans plus tard.

C'est au sein de cette communauté qu'Étienne Nicolas Méhul s'exercera, sous la direction du chanoine allemand Hanser Guillaume. Seul le buffet de cet orgue (1771) subsiste aujourd'hui. On peut aussi y voir des boiseries du XVIIIe siècle ainsi que plusieurs dalles funéraires.

La communauté est dissoute à la Révolution française, les biens vendus. Les bâtiments sont transformés et détruits, dont une grande partie le .

L'église, les ruines de la maison canoniale et le sol du jardin jusqu'à la Semoy ont été classés au titre des Monuments historiques en 1963[63].

Église Saint-Antoine des Hauts-Buttés

Sur les Hauts, l'écart des Hauts-Buttés (altitude 500 m) est, depuis le XVIIIe siècle, un lieu de culte, l'église Saint-Antoine des Hauts-Buttés dédiée à saint Antoine de Padoue y est située.

Autres curiosités[modifier | modifier le code]

Dans la rue principale on peut encore voir :

  • Une girouette à la place de la grande cheminée d'une ancienne brasserie.
  • La façade de l'ancienne coopérative ouvrière datant de 1910.
  • La Maison du Peuple (1911).
  • La façade de la coopérative La Ruche (1906).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Monthermé

Les armes de Monthermé se blasonnent ainsi :

De gueules à la bordure engrêlée d'argent.

Galerie photo[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dom Albert Noël, Monthermé et ses environs, Lorisse, coll. « Mvvf », (ISBN 2877600947).
  • Jean-Maurice Carlier, Églises de Monthermé et Laval Dieu, .
  • Bernard Schrub, Laval Dieu, une Abbaye Prémontrée dans les Ardennes. 1128-1791, .
  • Bernard Schrub, Remacle Lissoir, un enfant de Bouillon, dernier abbé de Laval Dieu. 1730-1806, .
  • Bernard Demoulin et Bernard Schrub, Église Saint Léger de Monthermé, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le XIX. Armee-Korps (mot.) de Heinz Guderian doit passer la Meuse dans le secteur de Sedan et le XV. Armee-Korps (mot.) de Hermann Hoth au nord de Dinant.
  6. La demi-brigade est endivisionnée à la 102e division d'infanterie de forteresse, elle-même incorporée au 41e corps d'armée.
  7. De type Barbeyrac, Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 29
  8. La 8e Panzerdivision, qui devait franchir la Meuse le même jour, est prise dans les itinéraires surchargés et se trouve encore en Allemagne. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 215 et 264
  9. Elle bombarde aussi par erreur la 6e Panzerdivision, faisant plusieurs morts et blessés en plus du matériel détruit.
  10. Le point d'appui 1 (PA 1) « du village » est dans l'ouest de Monthermé, le PA 2 « du confluent » est au niveau du confluent de la Meuse et de la Semois, le PA 3 « du barrage » est au sud du PA 1. Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, carte p. 28 / Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 263
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/ardennes-08
  2. « Dis moi ton surnom... »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Union.fr, .
  3. Samuel Monod, « Concours du "Village Préféré des Français" : une commune des Ardennes représentera le Grand Est », sur France 3 Grand Est, (consulté le ).
  4. « Monthermé », sur Cartesfrance.fr.
  5. « Plan séisme » (consulté le ).
  6. « Semois »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fpcl.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Monthermé et Charleville-Mézières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. Denis Thillois et Claude Goffette, Publication bulletin no  103, Société d'Histoire Naturelle des Ardennes,
  15. La lettre d'information municipale (numéro : 51), Commune de Monthermé ( Directeur de publication : C. Joly), , « Météorologie : d'après les relevés quotidiens effectués par D. Thillois et G. Lefort », p. 15.
  16. Sur 10 mois, manque l'année 2012
  17. La Lettre d'Information Municipale no 51, janvier 2023, p. 16 ; d'après les relevés de G. Lefort et D. Thillois.
  18. « Ligne de chemin de fer Charleville-Givet-Frontiere belge », sur structurae.info.
  19. « voie navigable Meuse », sur fluviacarte.com.
  20. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Unité urbaine 2020 de Monthermé », sur insee.fr (consulté le ).
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  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. a et b « Histoire de Monthermé », sur montherme.fr.
  30. Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 21
  31. a b c d et e Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 29
  32. a et b Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 23
  33. a b c d et e Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 229 à 231
  34. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 208
  35. Témoignage de Heinz Maassen publié dans son livre Über die Maas (1943), cité par Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 31.
  36. a b et c Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 260 à 263
  37. a b et c Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 32 à 35
  38. Cité par Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 260 à 263
  39. Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 35.
  40. a et b Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 342-343
  41. a b et c Rapport de De Pinsun, à l'époque lieutenant-colonel commandant la 42e DBMC. Cité par Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 342-343
  42. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 360
  43. (en) Battle of Montherme - May 13-15, 1940, consulté le 2 mai 2013
  44. Hugues Wenkin, Monthermé, mai 1940 in Batailles & Blindés no 33, octobre-novembre 2009, p. 36 à 38.
  45. « Monthermé en 1939-1945 », sur ajpn.org.
  46. Schéma Départemental de Coopération Intercommunale 2016.
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  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. « Patrimoine industriel », sur www2.cr-champagne-ardenne.fr.
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  63. Notice no PA00078467, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. Benjamin Busson, « L’artiste touche à tout », sur forumeco.com (consulté le ).