Montferrand-la-Fare

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Montferrand-la-Fare
Montferrand-la-Fare
église de Montferrand-la-Fare
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Sylvie Garnero
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26199
Démographie
Gentilé Ferrémontains, Ferrémontaines
Population
municipale
27 hab. (2021 en diminution de 12,9 % par rapport à 2015)
Densité 2,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 39″ nord, 5° 27′ 01″ est
Altitude Min. 546 m
Max. 1 392 m
Superficie 11,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Canton de Rémuzat (avant mars 2015)
Localisation
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Montferrand-la-Fare
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Montferrand-la-Fare
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Montferrand-la-Fare

Montferrand-la-Fare est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Montferrand-la-Fare est situé à 40 km à l'est de Nyons, 13 km au sud-est de Rémuzat qui est le chef-lieu de canton, 30 km à l'ouest de Serres dans les Hautes-Alpes.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Environnement accidenté[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Rivière : la Marcijaye[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 7,5 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rosans à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montferrand-la-Fare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), prairies (4,2 %), terres arables (2,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Montferrand[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1273 : castrum de Monte-Ferrando (inventaire des dauphins, 226).
  • 1305 : Mons Ferrandus (cartulaire de l'Île-Barbe).
  • 1891 : Montferrand, commune du canton de Rémuzat.

La Fare[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :

  • 1183 : capella de Phara (Masures de l'Isle Barbe, 117).
  • 1266 : Fara (inventaire des dauphins, 223).
  • 1273 : castrum de Fara (inventaire des dauphins, 226).
  • 1891 : La Fare, commune du canton de Rémuzat. L'une des plus petites communes de France (trois habitants).

Montferrand-la Fare[modifier | modifier le code]

Étymologie[modifier | modifier le code]

Montferrand
La Fare

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Montferrand[modifier | modifier le code]

La seigneurie[14] :

  • Au point de vue féodal, Montferrand était une terre des barons de Montauban.
  • 1265 : les Montauban l'hommagent aux abbés de l'Île-Barbe.
  • Début XIVe siècle : la terre est inféodée à une famille de son nom.
  • Vers 1350 : passe (par mariage) aux Rosans. Une partie des droits appartient aux (de) Pierre.
  • 1370 : passe (par héritage) aux Morges.
  • 1407 : toute la terre appartient aux (de) Pierre.
  • 1452 : la terre est vendue aux Alauzon.
  • Vers 1621 : passe aux Delhomme.
  • Milieu XVIIIe siècle : passe aux Gruel, derniers seigneurs.

Avant 1790, Montferrand était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis;
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié et dont les dîmes appartenaient au prieur de Lemps, qui présentait à la cure[14] :

La Fare[modifier | modifier le code]

La seigneurie[15] :

  • Sur le plan féodal, la terre était du fief des barons de Montauban et de l'arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe.
  • 1277 : elle appartient aux Agoult-de-Mison.
  • 1317 : elle passe aux dauphins.
  • Elle est donnée aux Monteynard
  • Milieu XIVe siècle : vendue aux Isoard.
  • 1483 : passe aux Thollon de Sainte-Jalle.
  • 1545 : vendue aux Delhomme.
  • Première moitié du XVIIe siècle : les biens des Delhomme passent aux Manent, aux Caritat, aux Maynier et aux Estoard.
  • 1789 : monsieur du Châtelard, héritier des Manent, est le dernier seigneur.

Avant 1790, la Fare était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis. Elle faisant partie de la paroisse de Lemps et du diocèse de Gap[15] :

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, les deux communes font partie du canton de Rémuzat[14],[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Montferrand-la-Fare.

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959   ?    
1965   ?    
1971   ?    
1977   ?    
1983
(ou 1984 ?)
1989 Paul Arnaud apparenté PCF agriculteur retraité
1989 1995 Paul Arnaud   maire sortant
1995 2001 Paul Arnaud   maire sortant
2001 2008 Paul Arnaud   maire sortant
2008 2014 Paul Arnaud   maire sortant
2014 2020 Paul Arnaud   maire sortant
2020 En cours
(au 9 janvier 2021)
Sylvie Garnero[16][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 27 habitants[Note 2], en diminution de 12,9 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
102104133154172162181186190
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
22316917215516216213611796
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1019896917870584843
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
374046353246503730
2021 - - - - - - - -
27--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête : le 19 mars[1].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Randonnées : sentiers pédestres[1].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : bois, pâturages (ovins)[1].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-Pitié de Montferrand-la-Fare (XIXe siècle)[1].
  • Chapelle à la Fare : désaffectée[1].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Cinéma : dans Le Fils de l'Épicier, une des scènes est tournée devant l'église du village[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Montferrand-la-Fare possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montferrand-la-Fare.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Montferrand-la-Fare et Rosans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rosans », sur la commune de Rosans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rosans », sur la commune de Rosans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 229.
  15. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 140.
  16. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.