Montbolo
Montbolo Montboló | |||||
Entrée du village | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Lucien Julia (DVG) 2014-2020 |
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Code postal | 66110 | ||||
Code commune | 66113 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bolomontains, Bolomontaines | ||||
Population municipale |
184 hab. (2014) | ||||
Densité | 8,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 29′ 09″ nord, 2° 39′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 240 m Max. 1 323 m |
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Superficie | 21,98 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Arles-sur-Tech | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Montbolo est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Bolomontains.
Géographie
Localisation
Montbolo est situé sur le versant sud du massif des Aspres en Vallespir, à environ trois kilomètres au nord d'Amélie-les-Bains et dix kilomètres au sud de Taulis par la route.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Il y a à Montbolo des carrières de gypse. Celles-ci étaient exploitées pour faire du plâtre[2]. Il y avait également des gisements de lutite et de dolomie. Un éboulement dans une carrière de gypse de Montbolo a lieu le et provoque la mort de trois ouvriers[3].
Hydrographie
Voies de communication et transports
Le village n'est pas desservi par le réseau de bus du conseil général.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Montboló[4]. Il a des origines à la fois latines et germaniques. La première partie provient du latin Mons (génitif : Montis) qui signifie « Mont ». La deuxième est une déformation du patronyme germanique Baldone, qui est issu de l'adjectif Bald (« audacieux ») au régime. Ce nom apparaît pour la première fois au IXe siècle sous les formes Monte Baudone ou Monte Bodone [5].
Histoire
Le site de Montbolo est occupé depuis la Préhistoire, comme l'attestent entre autres la grotte de la Balma (mot catalan désignant une caverne) qui conserve des vestiges remontant au Néolithique, fortuitement découverts en 1969. Ils comprennent notamment un nombre important de fragments de céramique, des fragments osseux et des restes de peintures rupestres[6].
Le village lui-même est mentionné pour la première fois en 941 dans un document émanent du seigneur de Camélas[7] (ou 967 selon l'Abbé Cazes), et l'église est fondée quelques années après. Elle est mentionnée pour la première fois en 993[8]. Jusqu'en 1321, la seigneurie appartient aux vicomtes de Castelnou.[réf. nécessaire]
Montbolo prospère du XVIIe siècle au XIXe siècle, comme l'atteste la forte augmentation de la population pendant ces années. La commune est ensuite touchée par l’exode rural. En effet, en raison du relief accidenté, le village ne possède aucune terre cultivable et exploitait donc les forêts du massif[7].
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Montbolo est incluse dans le nouveau canton d'Arles, dont elle fait toujours partie à ce jour[9].
Administration municipale
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 184 habitants, en diminution de −1,6 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Orientales : 4,38 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 095 €[17].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-André
L'église Saint-André a été élevée au XIIe siècle, puis fortifiée quelques années après. Ses murs gouttereaux ont alors été surélevés afin d'y construire un chemin de ronde, et deux tours barlongues ont été construites sur les murs est et ouest. Par son plan et son architecture, l'édifice se rapproche de l'église d'Espira-de-l'Agly.
L'église conserve un mobilier digne d'intérêt, classé Monument Historique.
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Portail et mur sud, surmontés par le clocher est
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Vue intérieure de l'église
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Retable du maître-autel
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La Vierge à l'Enfant
Dolmens
Le dolmen Caixa de Rotllan, classé monument historique, se trouve aux confins des communes de Montbolo et d'Arles-sur-Tech. Son nom signifie « tombeau de Roland » en catalan. En effet, une légende affirme que le chevalier Roland a vécu dans la région du Vallespir et que son corps, après sa mort à la bataille de Roncevaux, y a été ramené par son cheval et inhumé à cet endroit. Si les dolmens sont bien d’anciennes sépultures, ils ont cependant été érigés bien avant les aventures réelles ou supposées du chevalier légendaire.
Le dolmen est constitué de trois pierres verticales formant un H surmontées d’une dalle, l’ensemble délimitant une chambre de forme rectangulaire. De dimensions moyennes, en plan simple (c’est-à-dire sans couloir), orienté vers le sud-est, il possède des caractéristiques fréquentes dans les dolmens de ce département.
La commune abrite aussi le dolmen de Formentera.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | Écu carré en pointe : d'azur à un sautoir alésé d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:ToponymieCatalunyaNord
- Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, Guide Touristique Conflent,
- Marcel Durliat, Roussillon Roman, Zodiaque, coll. « La Nuit des Temps » (no 7), , p. 32.
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, , p. 286-287
Articles connexes
Liens externes
- sur le site de l'Office de Tourisme d'Amélie-les-Bains-Palalda
- Montbolo sur le site de l'Institut géographique national
- Site consacré à Montbolo
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Platre.com, Les carrières de plâtre en France
- Fabricio Cardenas, Accident à Montbolo en 1886, 4 février 2014
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Basseda 1990, p. 527
- Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, p. 33
- Jean Tosti, « Montbolo », sur http://jeantosti.com (consulté le )
- Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, p. 23
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).