Monsieur Max

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Monsieur Max

Réalisation Gabriel Aghion
Scénario Dan Franck
Acteurs principaux
Sociétés de production Film en Stock
Arte
Société française de production
France 3
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 87 minutes
Première diffusion 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Monsieur Max est un téléfilm français de 86 minutes réalisé par Gabriel Aghion en 2006. Il retrace la vie légendaire du poète Max Jacob, depuis les années d'entre-deux-guerres jusqu'à la mort de celui-ci au camp de Drancy en 1944, juste avant qu'il ne soit déporté pour Auschwitz. Max Jacob est incarné par Jean-Claude Brialy, autre homosexuel du Tout-Paris, dont c'est l'ultime rôle.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le , la Gestapo arrête Max Jacob. Au moyen de multiples analepses, le film nous fait voyager dans les souvenirs du poète, traverser différentes époques et rencontrer de célèbres peintres, poètes ou écrivains amis de Max Jacob, jusque quarante ans en arrière quand celui-ci habitait le Bateau-Lavoir avec Pablo Picasso. C'est plus particulièrement avec Jean Cocteau et Sacha Guitry que Max Jacob partage confidences, enchantements et frasques du Paris de l'entre deux guerres. Puis il est conduit à Drancy.

Le récit est construit autour d'une intrigue fictive, celle d'une jeune femme, Alice, petite orpheline élevée un temps par Max Jacob avant qu'il ne la perde de vue. Alice ira jusqu'à être volontairement déportée afin de retrouver le poète alors que Guitry et Cocteau tardent à intervenir. Le sentiment de Max Jacob, qui mourra avant d'être sauvé, d'être abandonné par ses amis répond à celui qu'avait éprouvé l'orpheline enfant.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Monsieur Max a été tourné au cours de l'année 2006, notamment à Asnières-sur-Oise et au Fort de Cormeilles

Analyse[modifier | modifier le code]

Différences avec la réalité historique[modifier | modifier le code]

Dans la réalité, Alice s'appelait Raymonde et Max Jacob l'a très peu connue, jouant et se promenant de temps en temps avec elle, qui avait alors treize ans, durant l'été 1907.

En , Fernande Olivier, la compagne stérile de Pablo Picasso, dans un désir d'embourgeoisement lié au succès nouveau du peintre, obtient de l'Assistance publique de pouvoir faire un essai d'adoption. Entre mondanité et nuits d'alcool, le couple infernal ne s'occupe pas de l'adolescente et le seul adulte à lui prêter attention est le poète de l'enfance, Max Jacob. Quand Picasso décide de faire poser Raymonde, Fernande, jalousie ou peur de l'inceste, renvoie l'objet de son fantasme d'enfant à l'orphelinat. C'est encore à Max Jacob, après trois mois, en , qu’est lâchement confiée la cruelle démarche.

Entre le et le , les amis de Max Jacob, dont Jean Cocteau et Sacha Guitry, ont multiplié sans délai ni retard les démarches pour faire libérer le poète, mais une fragilité pulmonaire acquise dans l'enfance n'a pas permis à celui-ci de résister plus de neuf jours aux conditions de détention.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 16, 35.

Liens externes[modifier | modifier le code]