Monkey Island 2: LeChuck's Revenge

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Monkey Island 2
LeChuck's Revenge
Développeur
Éditeur
Distributeur
Réalisateur
Compositeur
Producteur
Shelley Day (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Date de sortie
PC (disquettes)
Décembre 1991
Amiga, MAC OS
1992
PC (CD-ROM)
1992
FM Towns
1994

Special Edition
7 juillet 2010
Genre
Mode de jeu
Plate-forme
Version original
Amiga, DOS, FM Towns, Mac OS
Special Edition
iOS, Mac OS X, Windows, PlayStation 3, Xbox 360
Langue
Anglais, français
Moteur
Monkey Island
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Monkey Island 2: LeChuck's Revenge (en français, La Revanche de LeChuck) est un jeu d'aventure graphique de type pointer-et-cliquer développé et publié par LucasArts en décembre 1991. Le jeu fait suite à The Secret of Monkey Island et se déroule dans une version imaginaire des Caraïbes pendant la grande époque de la piraterie. Le joueur incarne le personnage de Guybrush Threepwood et doit explorer les îles imaginaires du jeu et résoudre des puzzles. Comme le premier épisode de la série, jeu est conçu par Ron Gilbert, Tim Schafer et Dave Grossman. À sa sortie, Monkey Island 2: LeChuck's Revenge est très bien accueilli par les critiques qui mettent en avant son humour, ses effets sonores et son système de jeu. Suite à son succès, LucasArts publie en 1997 une suite, intitulé The Curse of Monkey Island. Deux autres épisodes viendront ensuite compléter la série. Comme The Secret of Monkey Island, le jeu a également été réédité sous la forme d’une édition spéciale publié en 2010 et permettant de jouer sur iPhone, iPad, Windows, Mac OS X, PlayStation 3 et Xbox 360.

Trame

Univers

Monkey Island 2: LeChuck's Revenge se déroule au XVIe siècle dans une version imaginaire des Caraïbes, créé par Ron Gilbert en 1988, pendant la grande époque de la piraterie. Le jeu commence sur l'île de Scabb et, après avoir fait lever l’embargo imposé à cette dernière, le joueur peut librement explorer l’île de Dinky, l’île de Booty et l’île de Phatt.

Contexte

À la fin du premier épisode, Guybrush Threepwood était parvenu à éliminer le pirate fantôme LeChuck. Malheureusement, le récit de ces exploits n'émerveille plus guère les pirates endurcis du Scumm Bar, l'unique taverne de l'île de Mêlée. Pour redorer son blason (en admettant qu'il ait vraiment brillé un jour), Guybrush décide de partir à la recherche du mythique trésor du Big Whoop.

Scénario

La première partie du jeu est un flash-back dans lequel Guybrush Threepwood raconte à Elaine Marley comment il s'est retrouvé dans sa situation actuelle. Celui-ci commence alors que Guybrush explique à deux pirates comment il a défait LeChuck[3]. Il leur révèle également qu’il souhaite se procurer un navire afin de partir à la recherche du trésor de Big Whoop mais les pirates lui expliquent que Largo LaGrande, l’ancien bras-droit de Lechuck, a placé l’île de Scabb sous embargo et qu’aucun navire ne peut la quitter. À l’aide d’une poupée vaudou fabriquée par Lady Vaudou, Guybrush parvient à vaincre Largo et à faire lever l’embargo. Celui-ci parvient cependant à lui dérober la barbe de LeChuck, que Guybrush gardait comme un trophée, et il utilise pour ressusciter son ancien patron. Lady Vaudou révèle alors à Guybrush que le trésor de Big Whoop est également la clé vers une autre dimension qui lui permettrait d’échapper définitivement à LeChuck. Elle lui offre également un livre qui lui révèle l’existence d’une carte au trésor, divisée en quatre fragments, permettant de retrouver le trésor. Après de longues recherches, Guybrush parvient à réunir la carte, qu'il confie à Wally, le cartographe, afin qu’il la déchiffre mais celui-ci est enlevé par LeChuck. Guybrush s’embarque alors dans un chargement de matériel vaudou qui est ensuite livré dans la forteresse de LeChuck. Accompagné de Wally, il parvient finalement à s’échapper de la forteresse et rejoint l’île de Dinky où il retrouve Herman Toothrot. Grâce au perroquet de celui-ci, Guybrush trouve l’endroit où est enfoui Big Whoop et le déterre le trésor à coup de dynamite. Depuis l’île de Booty, Elaine Marley entend l’explosion puis rejoint Guybrush près du trésor[4].

Lorsque le flash-back se termine, le joueur retrouve Guybrush et Elaine accrochés au bout d'une corde. Alors qu'il termine de raconter son histoire, la corde de Guybrush se casse et il tombe dans une caverne artificielle. Il croise alors LeChuck qui le poursuit à travers les tunnels. Au cours de la poursuite, Guybrush fait un certain nombre de découvertes surprenantes, dont les restes de ses parents, un ascenseur vers l’île de Mêlée et les infrastructures d’un parc d’attraction. Il réussit finalement à fabriquer une poupée vaudou de LeChuck et parvient à l'immobiliser en lui coupant les jambes. Ainsi mutilé, LeChuck demande à Guybrush de lui retirer son masque, faisant apparaître que le pirate zombie n'est autre que son frère Chuckie. La réunion des deux frères est alors interrompue par un inconnu qui leur explique que les enfants ne sont pas autorisés ici-bas. Les deux frères, ayant repris leurs apparences d’enfants, sortent alors du tunnel et retrouvent leurs parents dans le parc d’attraction de Big Whoop. Alors que la famille s’apprête à faire un tour de manège, Chuckie se tourne vers l’écran et le joueur peut observer la magie vaudou illuminant ses yeux[4]. Après le générique, une scène montre Elaine devant le trou creusé du trésor se demandant si LeChuck a lancé un sort a Guybrush.

Système de jeu

Monkey Island 2: LeChuck's Revenge est un jeu d'aventure en 2D se jouant en vue à la troisième personne. Via une interface en pointer-et-cliquer, le joueur dirige Guybrush Threepwood et doit résoudre des puzzles pour avancer dans le jeu. Le joueur peut interagir avec son environnement en utilisant différentes commandes verbales comme la commande « parler a » qu'il peut utiliser pour communiquer avec un personnage[5]. Lorsqu'il discute avec un personnage, le joueur peut choisir plusieurs sujets de discussion qui sont listé dans un « arbre de discussion »[6]. L'action du jeu est fréquemment interrompue par des scènes cinématiques, des séquences animés non-interactive, fournissant au joueur des informations concernant la personnalité des personnages et faire avancer l'histoire[7]. Comme dans le premier épisode de la série, les concepteurs ont rendu la mort du personnage principal quasiment impossible et ont essayé d'éviter les situations « cul-de-sac » dans lesquelles le joueur ne peut plus avancer[8].

Cependant, ce jeu est le seul de la série des Monkey Island à ne pas proposer de combats d'insultes, ce que beaucoup de joueurs lui ont reproché...

Développement

La conception du jeu a été dirigée par Ron Gilbert. L'équipe de développement reste globalement identique à celle de The Secret of Monkey Island, Tim Schafer et Dave Grossman étant a nouveau associés au projet. D'après Ron Gilbert, l'ambiance de série s'inspire en partie du parc d’attraction Pirates of the Caribbean et le jeu contient un certain nombre de référence à celui-ci, notamment dans la scène de la prison où le héros appâte un chien avec un os ou les tunnels de la partie finale du jeu parfois inspiré de Disneyland. Comme le premier épisode de la série, le scénario de LeChuck's Revenge s'inspire également fortement de la nouvelle On Stranger Tides de Tim Powers, celle-ci ayant notamment influencé certains personnages du jeu comme Guybrush Threepwood et LeChuck[9].

LeChuck's revenge est le sixième jeu développé par Lucasfilm utilisant le moteur SCUMM. Celui-ci, développé à l’origine pour Maniac Mansion, a été peu à peu amélioré depuis sa création[10]. Ainsi, le système de commandes verbales introduit dans Maniac Mansion est peu a peu simplifié dans les versions suivantes du moteur[11]. Le jeu est ainsi basé sur une version amélioré de celle utilisé pour The Secret of Monkey Island et bénéficie d'un certain nombre d'amélioration par rapport a ce dernier.

LeChuck's Revenge est le premier jeu video à utiliser le système iMUSE, développé par Michael Land et Peter McConnell, permettant de synchroniser les pistes audio avec les évènements se déroulant dans le jeu. Ainsi, la musique du jeu s’adapte en fonction des environnements ou des situations dans lesquels se trouve le joueur, le passage d’une piste audio à une autre se faisant de manière logique. Le thème musical de la ville de Woodtick varie par exemple en fonction de l’endroit où se trouve le joueur et des personnages qu’il rencontre, chaque variations introduisant de nouvelles mélodies et de nouveaux instruments au thème principal ou changeant complètement les arrangements de celui-ci[12]. iMUSE a depuis été utilisé dans tous les jeux d'aventure développés par LucasArts ainsi que dans d'autres titres du studio comme Star Wars: X-Wing[13],[14]. Le thème musical du jeu, le « reggae pirate », a été composé par Michael Land, Peter McConnell et Clint Bajakian au format MIDI[15]. D'après Peter, les trois compositeurs ont collaboré étroitement sur l'écriture de la musique du jeu. Pour certains thèmes — comme celui de « Largo » — ils se sont ainsi partagé le travail, chacun d'eux en écrivant une partie différente[16],[17].

Liens avec d'autres œuvres de LucasArts

Un décor du précédent volet de la série est présent vers la fin du jeu où en prenant un ascenseur, le joueur se retrouve dans une ruelle de l’île de Mêlée.

De nombreuses références aux anciennes productions de LucasArts et LucasFilms sont présentes dans le jeu, Ansi en récupérant le filtre d'amour pour Wally, la vaudou dit "Je sens une perturbation dans la Force" c'est une référence au film Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir où Obi-wan dit "Je sens une grande perturbation dans la Force... Comme si un million de voix criaient en même temps"

Dans le magasin de costumes de l'île de Booty, on peut voir un costume de Max du jeu Sam and Max Hit the Road, autre production de LucasArts.

Versions

Monkey Island 2: LeChuck's Revenge

La version PC du jeu, fonctionnant sous DOS, est publié aux États-Unis et en Europe par Lucasfilm Games en décembre 1991 et n'est alors disponible que sur disquette[18]. Celle-ci est basée sur le standard graphique VGA, permettant un affichage en 256 couleurs avec une résolution de 320x200, et supporte les cartes son Sound Blaster, Roland MT-32, Adlib et Sound Master II[1],[19]. Cette version est republié sur CD-ROM en 1992[19]. La même année, le jeu est également publié sur Amiga et MAC[19],[20]. Bien que strictement identique à la version PC, la version Amiga ne permet qu'un affichage en 32 couleurs[21]. De son coté, la version MAC offre la possibilité de réduire la fenêtre du jeu pour améliorer la finesse des graphismes[22]. Fin 1992, le jeu a également bénéficié d’une adaptation en français[23].

Des versions Atari ST et Mega CD étaient initialement prévues mais celles-ci sont finalement annulées. Une version FM Towns du jeu est néanmoins publiée au Japon en 1994. C’est le dernier titre développé par LucasArts à être publié sur cette plate-forme[24].

La version CD-ROM est republiée en 1997 dans un coffret, intitulé The Monkey Island Bounty Pack, regroupant les trois premiers jeux de la série.

Special Edition

Le producteur de LucasArts, Craig Derrick, et son équipe décident de développer des remakes des premiers épisodes de la série en 2008. Après des recherches sur l’univers de Monkey Island, ils ont en effet l’idée de créer quelque chose de nouveau tout en restant fidèle au jeu original[25]. Les développeurs ont donc essayé de respecter au maximum la conception de la version originale, les changements apportés ne devant pas modifier l’ambiance du jeu. Dans cette optique, l’équipe s’est focalisée sur les détails, ajoutant par exemple des éléments dans les arrières plans du jeu. D’après Craig Derrick, l’interface du jeu s’inspire de celle de The Curse of Monkey Island et donne au joueur la possibilité de contrôler directement le héros avec un stick analogique[26]. Pour les doublages, l’équipe de développement a fait appel à des acteurs ayant déjà travaillé sur des épisodes de la série comme Dominic Armato pour la voix de Guybrush ou Earl Boen pour celle de LeChuck. Le développement de l’édition spéciale de LeChuck's Revenge est confirmé par LucasArts en octobre 2010 en présence des trois créateurs du jeu original : Ron Gilbert, Tim Schafer et Dave Grossman[27]. Pour cette nouvelle version, les trois développeurs ont en effet enregistré une série de commentaires audio éclairants le joueur sur le développement du jeu original. Ces commentaires peuvent être activés à différents moments du jeu, la silhouette des développeurs s’affichant alors en surimpression comme dans Mystery Science Theater 3000[28],[29].

L’édition spéciale de LeChuck's Revenge est finalement publié le 7 juillet 2010 sur PlayStation 3, iPhone, iPod Touch, iPad, Windows et Xbox 360[30]. Comme l’édition spécial de The Secret of Monkey Island, celle-ci n’est disponible qu’en téléchargement et dispose d’un nouvel aspect visuel et d’une bande son remastérisé. Le joueur a toujours la possibilité de basculer à tout moment entre la version Special Edition et la version normale permettant de jouer avec les graphismes et la bande son du jeu original[31]. En plus des commentaires audio des développeurs, les développeurs ont inclus dans le jeu une galerie d’artwork et un nouveau système d’aide.

Accueil

Monkey Island 2: LeChuck's Revenge

Aperçu des notes obtenues
Monkey Island 2: LeChuck's Revenge
Média Nat. Notes
Sur PC (1990)
ACE GB 95 %[2].
Computer and Video Games GB 96 %[32]
Gen4 FR 96 %[19]
Joystick FR 94 %[33]
Tilt FR 18/20[1]
Zero GB 95 %[34]
Sur Amiga (1991)
Amiga Power GB 90 %[35]
Amiga Action GB 95 %[36]
Amiga Computing GB 95 %[37]
The One GB 94 %[38]

À sa sortie, la version PC de LeChuck's Revenge est bien accueillie par la presse spécialisé. Ainsi, la critique du magazine Gen4 juge que les graphismes en VGA et 256 couleurs du jeu sont sublimes et que celui-ci est doté d'une bande originale variée, d'effets sonores réussis, de dialogues sublimes et d'une jouabilité parfaite. Le test note notamment que le jeu est plus long que The Secret of Monkey Island et que le joueur n'a jamais l'impression d'être bloqué puisqu'il peut se déplacer librement entre les îles. La critique résume le jeu comme étant « passionnant, original, drôle, prenant et accessible » et conclu que celui-ci est le meilleurs jeu d'aventure jamais fait sur PC[19]. Le test du magazine Joystick décrit également le jeu comme étant impeccable — aussi bien d'un point de vue artistique que technique — et comme étant « rapide, fluide et très vivant ». Le test note que la musique reggae et les bruitages très marrants du jeu collent bien à l'ambiance de celui-ci, la critique mettant également en avant le niveau de détail des arrières plans ainsi que les effets de lumière et de reflet[33]. Dans le mensuel Tilt, la critique note qu'il est le premier jeu à bénéficier du système iMUSE permettant de faire coller en permanence la bande son au scénario. Le test juge ce procédé génial et explique qu'il prend sa véritable dimension avec une carte son. L'utilisation de dessin scanné et retravaillé pour les arrières plans et jugé comme une réussite, la critique trouvant le résultat « somptueux », mais d'après le test, les animations n'ont rien d'extraordinaire. Le test note également l’ergonomie impeccable du jeu et conclu qu'il rejoindra sans doute les standards du genre[1]. D'après la critique de Computer and Video Games, cette suite parvient à surpasser son prédécesseur dans tous les domaines alors même que celui-ci était à l'époque considéré comme le jeu d'aventure utime. Le magazine souligne entre autres la nouvelle option permettant de sélectionner le niveau de difficulté du jeu et positionne celui-ci pour le titre de meilleurs jeu de l'année[32]. Le magazine ACE juge que le jeu est « impeccablement réalisé, très bien écrit et très marrant » et note que celui-ci est déjà un classique et une référence du genre[2].

Depuis sa sortie, LeChuck's Revenge apparaît régulièrement dans divers classements publiées par la presse spécialisé. Le magazine Computer Gaming World le désigne ainsi meilleur jeu d'aventure de l'année en 1992. D'après la rédaction du magazine, celui-ci s'est en effet démarqué de la concurrence (pourtant abondante à l'époque) grâce à un humour ravageur, à des puzzles stimulants et à des graphismes éblouissant basés sur l'utilisation d'un nouveau procédé de numérisation[39]. En novembre 1996, le même magazine le place également à la 74e position dans son classement des 150 meilleurs jeux de tous les temps[40]. En 2002 le site Gamers Europe intègre le jeu dans son Hall of Fame[41]. En 2004, le site Adventure Gamers le classe 18e de son classement des meilleurs jeux d’aventure et le décrit comme un digne successeur de The Secret of Monkey Island, la rétrospective mettant notamment en avant la durée de vie « parfaite » du jeu ainsi que la progression non-linéaire de l'aventure. L'auteur du classement jugeant néanmoins la fin du jeu décevante[42]. Dans un classement identique publié en 2011, le jeu est classé en 8e position, la rétrospective notant que celui-ci améliore son prédécesseur dans quasiment tous les domaines et qu'en dehors d'une fin controversé, le jeu est simplement fantastique[43]. Enfin, le site IGN le place en 6e position dans sa liste des 10 meilleurs titres d’aventure développés par LucasArts[44]. Le jeu est également cité dans le livre de Tony Mott, 1001 Video Games You Must Play Before You Die, celui-ci le décrivant comme un jeu de puzzle « fascinant » mais notant cependant qu'il n'est pas aussi mémorable que son prédécesseur[45].

D'après Tim Schafer, le jeu se serait vendu à 25,000 exemplaires[46].

Special Edition

Aperçu des notes obtenues
Special Edition
Média Nat. Notes
Adventure Gamers US 4.5/5[47]
Games Radar US 4/5[48]
Game Informer US 83 %[49]
Game Revolution US A-[50]
Gamekult FR 80 %[51]
GameSpot US 80 %[52]
IGN US 89 %[53]
Jeuxvideo.com FR 90 %[54]
Compilations de notes
Metacritic US 87 %[55]
GameRankings US 87,58 %[56]

Comme la version originale, Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge est bien accueilli par la presse spécialisé. Ainsi, la critique du site GameSpot fait l'éloge des améliorations apportés à l'aspect visuel, au doublage et à la bande son du jeu, notant qu'ils sont fidèle à ceux du jeu original tout en ayant leurs propres charmes. Le test salue également les nouvelles possibilités de l'interface du jeu ainsi que les nouvelles options permettant par exemple de régler la difficulté du jeu ou d'écouter les commentaires de Ron Gilbert, Tim Schafer et Dave Grossman sur la création de celui-ci[52]. Le site IGN considère également que l'aspect visuel et les effets sonores sont réussit. La critique n'est par contre pas convaincue par le rendu et le doublage de certains personnages mais note que si le joueur n'apprécie pas certains aspects de la nouvelle version, il peut les désactiver et jouer avec les graphismes ou les effets sonores du jeu original[53]. D'après le test de Gamekult, le jeu reprend les recettes qui ont fait le succès de The Secret of Monkey Island: Special Edition en les améliorant, l'aspect de certains personnages étant par exemple plus fidèle a la version originale et l'interface ayant été intelligemment remaniée. La critique conclue que compte tenu de son prix, les joueurs auraient tort de se priver de rejouer à ce « chef-d'oeuvre »[51].

En 2012, le site du Time place la version iPad du jeu en 17e position de sa liste des meilleurs jeux disponibles sur cette plate-forme[57].

Références

  1. ↑ a b c et d Piotr Korolev, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Tilt, no 99,‎ , p. 104-106.
  2. ↑ a b et c (en) David Upchurch, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », ACE, no 53,‎ , p. 62-67.
  3. ↑ Lucero 1991, p. 3-5, Playing the Game.
  4. ↑ a et b L'Aventurier Fou, « Solution de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Gen4, no 55,‎ , p. 110-113.
  5. ↑ (en) Levi Buchanan, « Fond Memories: The Secret of Monkey Island », sur IGN.com, .
  6. ↑ (en) Jeffrey Matulef, « Analysis: Smooth Talk – The Evolution Of Dialog Trees », sur Gamasutra, .
  7. ↑ Mark Shepard, Manuel de The Secret of Monkey Island, Lucasfilm Games, , p. 5.
  8. ↑ (en) Evan Shamoon, « Game Over: Tension and the tentacle », sur 1UP.com, .
  9. ↑ (en) Ron Gilbert, « On Stranger Tides », Grumpy Gamer, .
  10. ↑ (en) « Behind the Scenes: Maniac Mansion and Day of the Tentacle », GamesTM, Imagine Publishing, no 3,‎ , p. 188–189 (ISSN 1448-2606, OCLC 173412381).
  11. ↑ (en) Ron Gilbert, « Classic Game Postmortem: Maniac Mansion » [flash] Video, Game Developers Conference, .
  12. ↑ (en) Karen Collins, Game Sound: An Introduction to the History, Theory, and Practice of Video Game Music and Sound Design, MIT Press, , 200 p. (ISBN 978-0262033787), p. 56-57.
  13. ↑ (en) Luc Gilbertz, « Interview with Peter McConnell », iMuse Island, .
  14. ↑ (en) Peter Moormann, Music and Game: Perspectives on a Popular Alliance, Springer, , 229 p. (ISBN 978-3531189130), p. 83.
  15. ↑ (en) Mark Ittensohn, « Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », sur GSoundtracks.
  16. ↑ (en) « Interview de Michael Land », sur GSoundtracks.
  17. ↑ (en) « Interview de Peter McConnel », sur GSoundtracks.
  18. ↑ (en) « 20th Anniversary », LucasArts Entertainment Company LLC, .
  19. ↑ a b c d et e Stéphane Lavoisard, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Gen4, no 40,‎ , p. 54-57.
  20. ↑ (en) « The LucasArts Museum - Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », LucasArts, .
  21. ↑ « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge sur Amiga », Gen4, no 46,‎ , p. 103.
  22. ↑ Moulinex, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge sur MAC », Joystick, no 34,‎ , p. 186.
  23. ↑ Calor, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge en VF », Joystick, no 32,‎ , p. 271.
  24. ↑ (en) « The LucasArts Museum - Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », LucasArts, .
  25. ↑ (en) Sophia Tong, « The Secret of Monkey Island Special Edition First Look », sur GameSpot, .
  26. ↑ (en) Matt Clark, « Monkey Island 2: SE Features Commentary From Ron Gilbert, Tim Schafer, and Dave Grossman », sur MTV.com,
  27. ↑ (en) Ron Gilbert, « Monkey Island 2: Special Edition », sur Grumpy Gamer,
  28. ↑ (en) « Creator Commentary Comes To Monkey Island 2 Remake », sur Kotaku.com, .
  29. ↑ (en) Gus Mastrapa, « Hilarious Creator Commentary Jazzes Up Monkey Island 2 », sur Wired.com, .
  30. ↑ (en) Alice O'Conner, « Learn Release Date », sur Shacknews.com, .
  31. ↑ (en) Patrick Kolan, « Interview: Monkey Island – The Return of Adventure Games », sur IGN.com, .
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  33. ↑ a et b Moulinex, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Joystick, no 23,‎ , p. 202-203.
  34. ↑ Amaya Lopez, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Zero, no 28,‎ , p. 22-24.
  35. ↑ (en) Gary Penn, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Amiga Power, no 15,‎ , p. 38-40.
  36. ↑ (en) Peter Lee, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Amiga Action, no 34,‎ , p. 56-58.
  37. ↑ (en) Daniel Whitehead, « Test de Monkey Island 2: LeChuck's Revenge », Amiga Computing, no 51,‎ , p. 88-89.
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  46. ↑ (en) Ferry Groenendijk, « Interview de Tim Schafer », sur videogamesblogger.com, .
  47. ↑ (en) Dante Kleinberg, « Test de Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », sur Adventure Gamers, .
  48. ↑ (en) Mitch Dyer, « Test de Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », sur Games Radar, .
  49. ↑ (en) Tim Turi, « Test de Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », sur Game Informer, .
  50. ↑ (en) Eduardo Reboucas, « Test de Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », sur Game Revolution, .
  51. ↑ a et b Kyreek, « Test de Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », sur Gamekult.com, .
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  54. ↑ Logan, « Test de Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », sur Jeuxvideo.com, .
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  56. ↑ (en) « Bilan des scores obtenus par Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge », GameRanking.com.
  57. ↑ (en) Matt Peckham, « Les 25 meilleurs jeux sur iPad », sur Time.com, .

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Judith Lucero, Monkey Island 2: LeChuck's Revenge : Manual, Lucasfilm Games, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Lien externe

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