Moiré sylvicole

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Erebia aethiops

Erebia aethiops
Description de cette image, également commentée ci-après
Moiré sylvicole mâle, face supérieure
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Super-famille Papilionoidea
Famille Nymphalidae
Sous-famille Satyrinae
Genre Erebia

Espèce

Erebia aethiops
(Esper, 1777)
Description de cette image, également commentée ci-après
mâle, face inférieure

Le Moiré sylvicole ou Moiré tardif (Erebia aethiops) est un lépidoptère (papillon) diurne appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Satyrinae et au genre Erebia.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Erebia aethiops Eugen Johann Christoph Esper en 1777.

Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]

Le Moiré sylvicole se nomme Scotch Argus en anglais et Graubindiger Mohrenfalter ou Hundgrasfalter en allemand.

Sous-espèces[modifier | modifier le code]

  • Erebia aethiops aethiops
  • Erebia aethiops melusina Herrich-Schäffer, 1847[1].

Description[modifier | modifier le code]

Ce papillon présente un dessus de couleur marron foncé avec bande orange ponctuée d'ocelles noirs centrés de blanc.

Sur le verso seuls les ocelles de l'aile antérieure sont bien visibles ; l'aile postérieure présente une bande grise plus ou moins marquée.

Chenille[modifier | modifier le code]

La chenille possède une tête globuleuse marron roux et un corps ocre à courtes soies. Le dos est orné d'une double ligne marron et les flancs d'une ligne blanche[2].

Biologie[modifier | modifier le code]

femelle, face inférieure

Période de vol et hivernation[modifier | modifier le code]

La période de vol s'étend de juillet à septembre en une seule génération[3].

Plantes hôtes[modifier | modifier le code]

La chenille se nourrit de poacées (graminées) : Poa annua, Dactylis, Agrostis[1],[3].

Parasitisme[modifier | modifier le code]

Écologie et distribution[modifier | modifier le code]

Le Moiré sylvicole est un papillon présent dans le nord-est de l'Europe (Écosse, Lettonie, Suisse, Pologne, Allemagne, Hongrie..), Asie mineure, Oural, Caucase[1].

En France métropolitaine, il est recensé dans la plupart des départements de la moitié est, à l'est d'une ligne passant par la Meuse, l'Aube, l'Yonne, le Cher, la Corrèze, l'Aveyron et l'Aude, mais il est absent d'une partie du pourtour méditerranéen[4].

En Belgique, il est considéré « en danger critique »[5].

Biotope[modifier | modifier le code]

Il affectionne les landes et les lisières fleuries.

Protection[modifier | modifier le code]

Il ne bénéficie pas de statut de protection spécifique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c funet
  2. D.J. Carter et B. Hargreaves, Guide des chenilles d'Europe, Delachaux et Niestlé, Paris 2001, (ISBN 2-603-00639-8)
  3. a et b Tom Tolman, Richard Lewington, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-01649-7)
  4. Lépi'Net.
  5. Stéphane Claerebout Clé de détermination des papillons de jour de Belgique, Cercles des Naturalistes de Belgique ASBL 2008. Editeur responsable: Léon Woué DL D/2008/3152/224, ISSN 0773-9419

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tom Tolman, Richard Lewington, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, 1999 (ISBN 978-2-603-01649-7)