Le Rheu

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Le Rheu
Le Rheu
La mairie du Rheu.
Blason de Le Rheu
Blason
Le Rheu
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Chantal Pétard-Voisin
2022-2026
Code postal 35650
Code commune 35240
Démographie
Gentilé Rheusois
Population
municipale
9 535 hab. (2021 en augmentation de 13,99 % par rapport à 2015en augmentation de 13,99 % par rapport à 2015)
Densité 505 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 06′ 07″ nord, 1° 47′ 44″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 48 m
Superficie 18,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Rheu
(ville-centre)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Rheu
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription d'Ille-et-Vilaine
Localisation
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Liens
Site web https://www.lerheu.fr/

Le Rheu est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Elle borde la ville de Rennes à l'ouest avec sa voisine Vezin-le-Coquet.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La commune du Rheu est située dans un paysage bocagé et est composée de trois principaux foyers de peuplement : le centre-ville du Rheu, les Landes d'Apigné à l'est autour de la D 224 (rue Nationale et ancienne route de Lorient venant de Rennes), et le bourg de Moigné (ancienne commune ayant fusionné avec Le Rheu le ) au sud.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Rennes, L'Hermitage, Chavagne, Mordelles, Pacé, Saint-Jacques-de-la-Lande, Vezin-le-Coquet et Moigné (d).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Rheu se trouve intégralement dans le bassin de la Vilaine.

La commune a comme limite naturelle le fleuve la Vilaine à l'est, qui la sépare de Rennes et deux de ses affluents, la rivière la Flûme au nord-est (frontière avec Vezin-le-Coquet) et au nord (frontière avec Pacé) et le ruisseau du Lindon au sud-ouest (une petite partie de la frontière avec Chavagne).

Le ruisseau du Lindon traverse le bourg du Rheu, où la majorité du cours est couverte.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records LE RHEU-INRA (35) - alt. : 38 m, lat : 48°06'44"N, lon : 1°46'52"O
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 2,6 3,9 5,7 8,8 11,9 13,2 12,9 10,7 8,9 6 3,5 7,6
Température moyenne (°C) 6,1 6,3 8,5 11,2 14,1 17,4 19 18,6 16,5 13,1 9,4 6,6 12,2
Température maximale moyenne (°C) 9,2 10,1 13,1 16,8 19,4 22,9 24,9 24,4 22,3 17,4 12,8 9,7 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
09.01.03
−8,6
03.02.12
−7,9
01.03.05
−4,1
04.04.22
−1
06.05.19
3,3
01.06.06
5,8
24.07.11
4,9
31.08.03
2,3
20.09.12
−2
29.10.03
−5,8
29.11.10
−8,2
16.12.09
−8,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
27.01.03
20,5
27.02.19
23,5
30.03.21
27,6
20.04.18
30,5
24.05.10
38,6
18.06.22
39,7
18.07.22
39,5
05.08.03
34,9
09.09.23
29,7
02.10.23
21,4
07.11.15
17,9
31.12.22
39,7
2022
Précipitations (mm) 72,2 57,6 55,9 47,9 60,4 51 44,4 47,6 41,1 81,9 80,1 80,3 720,4
Source : « Fiche 35240001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Rheu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine du Rheu, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[10] et 15 347 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), prairies (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %), forêts (1,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le bourg d'après-guerre est concentré autour de la mairie et de l'église. La plupart de la population vit dans les hameaux. La situation est la même pour le village de Moigné au Sud-Est qui fusionne en 1965 avec Le Rheu.

Lotissement classique[modifier | modifier le code]

La proximité de Rennes provoqua le développement à la fin de la décennie 1950 du lotissement des Landes d'Apigné (600 habitants), premier projet du nouveau maire Jean Chatel. À proximité de l'ancienne briqueterie et de la RN 24 ce lieu-dit est éloigné du bourg historique de 2 kilomètres. La municipalité, déçue de l'urbanisme à l'américaine (rue droite et maisons identiques, destiné à la voiture) ayant également peur pour l'unité communale, décida d'organiser désormais la croissance autour de l'ancien bourg selon d'autres normes urbanistiques.

Cité-jardin[modifier | modifier le code]

Elle fait alors appel à l'architecte Gaston Bardet, pour les futurs projets des années 1960. Il créa deux lotissements (ceux de l'Ouest et des Sports) conforme à sa volonté et son projet de cités-jardins pavillonnaires, en appliquant les principes comme la séparation des circulations piétonnes et automobiles (très rare à l'époque du tout voiture), l'intégration des zones de loisirs (comme les terrains de sports ou de jeux) au sein même des îlots d'habitation et l'importance accordée aux espaces verts. Le quartier de la Motte fut la dernière tentative d'urbanisme pavillonnaire classique, il ne garde le côté cité-jardin que dans le suivi de la trame des haies. Premier lotissement construit après le départ de l'architecte au début des années 1970, il ne satisfit pas la municipalité.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La partie nord de la commune est presque exclusivement consacrée à la recherche agricole, accueillant notamment l'INRA. À l'ouest le lycée agricole LEGTA-Le Rheu (devenu lycée Théodore-Monod) garde également une zone agricole importante.

Zones artisanales[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, la nouvelle municipalité menée par Jean Auvergne a aménagé une zone d'activités dite du Chêne Vert, dans la zone comprise entre le bourg et les Landes d'Apigné[16].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 126, alors qu'il était de 3 604 en 2013 et de 3 266 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 48,6 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Rheu en 2018 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (7,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (58,3 % en 2013), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement au Le Rheu en 2018.
Typologie Le Rheu[I 1] Ille-et-Vilaine[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 92,2 86,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 7,1 9,7
Logements vacants (en %) 6,3 6,7 8,2

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

Le Rheu dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [17]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Des études en vue du développement futur du Rheu pour les vingt prochaines années ont été menées en 2003. Il est ainsi envisagé à court et moyen terme :

  • l'urbanisation du secteur de la Tremelière, des acquets et à proximité du secteur de la Freslonière ;
  • la mise en place d'équipements collectifs aux landes d'Apigné ;
  • le désenclavement du tissu commercial du centre-ville ;
  • la valorisation de la Vilaine avec un pôle de loisirs et de promenade, des restaurants, des hôtels ;
  • une modification des accès à la ville et du développement urbain : accès depuis la route de Lorient (RN 24) souvent embouteillé, urbanisme et axes de circulations tendant à unifier la ville du Rheu aujourd’hui éclatée entre le bourg du Rheu, les landes d'Apigné et Moigné.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les deux accès principaux à la commune sont la voie express Rennes-Lorient (RN 24) et la « seconde ceinture rennaise » (RD 288).

La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole :

Le centre-ville est desservi par 6 arrêts sur les lignes 54, 76 et 154ex. Il y a un bus toutes les 10 min en heures de pointe, au maximum un bus toutes les heures en heures très creuses.

Les landes d'Apigné sont desservies par 3 arrêts sur les lignes 54, 55 et 56.

Moigné est desservie par 2 arrêts de la ligne 56.

À l'enquête 2021 du Baromètre des villes marchables, Le Rheu a la note de 13,71/20, avec une pratique de la marche "favorable"[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la Tabula ducatus britanniae gallis (XVIIe siècle, où l’on peut lire « Lireu ». Le symbole utilisé signifie pagi (bourgs).

Les formes anciennes attestées sont : de Rodo (1279), Le Rou (1388), Le Ru (1539)[19], Lireu (XVIIe siècle, voir la carte ci-contre).

Le nom de la localité est L'Reû en gallo[20].

Bien que la commune ne soit pas dans un secteur où le breton ait été historiquement parlé, en 1944, Théophile Jeusset crée un premier nom breton pour la localité, sous la forme Reuz Bihan[21]. La forme bretonne proposé actuellement par l'Office public de la langue bretonne est Reuz [22]. Cette forme est artificielle pour ce toponyme qui n’est pas breton et n’a pas subi l’influence phonétique du breton.

Histoire[modifier | modifier le code]

Néolithique[modifier | modifier le code]

Les fouilles préventives réalisées par l'Inrap à la ZAC de la Trémeulière permirent de mettre au jour des outils en silex, ainsi que deux bracelets de schiste[23]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

De nombreux vestiges de cette période des VIIIe siècle IXe siècle furent découverts dans le secteur nord-ouest de la SAC de la Trémeulière mettant en évidence une trentaine d'habitations édifiées sur poteaux pour la grande majorité. Ces fouilles furent réalisées par les équipes de l'Inrap. Une petite nécropole gallo-romaine fut également mise au jour et contenant du mobilier funéraire comme des vase cinéraire en céramique et des récipients en verre[24]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des documents datant de 1240 et 1279 attestent l'existence des paroisses de Moigné et du Rheu.

Plus tard, le climat d'insécurité aurait favorisé l'instauration du système féodal avec ses seigneuries (La Freslonière, la Motte au Vicomte, Apigné, Méjussaume) et l'édification de nombreux manoirs.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

On trouve aussi une tombe du XVe siècle et la sacristie datant du XVe siècle.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

La Révolution française est bien accueillie par la population. En 1790, les communes du Rheu et de Moigné sont instituées et leurs maires élus au suffrage universel.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Durant le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, le développement des deux communes est relativement calme, n’accueillant aucune industrie importante ni développement d'habitats. Ce sont des communes rurales, conservatrices et agricoles.

Les maires successifs du Rheu faisaient partie de la noblesse. Les "de Freslon" dirigèrent la commune de 1876 à 1935, avec Albert de Freslon de 1876 à 1904, Pierre de Freslon de 1904 à 1916 puis Henry de Freslon de 1919 à 1935. La famille était divisé entre les branches de la Motte et celle de la Freslonnière. À leur suite, le beau fils d'Henry de Freslon, Hippolyte de Boisbaudry fut maire de 1935 à 1953. Ces personnalités royalistes, conservatrices, qui était de loin les plus gros propriétaires de la commune perpétuaient un système quasi féodal dans leur gestion communale.

Aux élections municipales de 1953, une partie de la liste vainqueur se retourna contre le maire sortant Hippolyte de Boisbaudry et élut Jean Chatel, tout jeune boulanger comme maire.

Le développement de la cité-jardin[modifier | modifier le code]

Au début des années 1950, la commune du Rheu est une commune essentiellement rurale et agricole, l'activité est limitée aux commerces et artisans du bourg et de l'axe des Landes d'Apigné. Le nouveau maire, Jean Châtel, veut faire du Rheu une petite ville, en lien avec l'industrialisation du secteur (installation de Citroën à la barre Thomas à Rennes). Il lance la première opération d'urbanisme en 1955 aux Landes d'Apigné, le long de la RN 24 de l'époque (devenue depuis la « route nationale »), 110 pavillons suivant l'urbanisme standard à l'américaine sont créés, mais l'expérience ne le satisfait pas.

En 1959, il décide donc de faire appel à Gaston Bardet, directeur des études de l'Institut International et supérieur d'urbanisme appliqué de Bruxelles[25].

Gaston Bardet devient l'urbaniste conseil du Rheu pendant 10 ans et y impose le concept de cité-jardin. Ce concept désirant concilier développement du lien social, l'aménagement intelligent des axes de circulation, et la mise en place d'un cadre de verdure. Il mettra en chantier trois lotissements : le lotissement Est, le lotissement des Oiseaux (avenue des Cygnes, rue des Mésanges, etc.) et le lotissement des Sports (avenue des Sports, rue des Tennis, etc.).

Le , la petite commune de Moigné est rattachée à la commune du Rheu[26]. Elle n'arrivait pas à faire face seule aux travaux de distribution d'eau et d’électricité. La superficie de la commune passe alors de 1 410 à 1 889 hectares et le nombre d'habitants de 2 001 à 2 291.

Au début des années 1970, après le départ de Gaston Bardet, la ville lance le lotissement de la Motte, au nord de la commune, en opposition à la plupart des principes de Bardet. L'opération ne sera pas renouvelée. En 1971, les premiers habitats collectifs apparaissent dans la commune (Résidence la Noë, Petit Verger, etc.). En 1976, la commune crée le quartier de la Bouvetière où se mélangent habitat collectif et pavillonnaire, puis le quartier du Clos-Joury. Les futurs quartiers à partir des années 1990 reprennent les idées de Gaston Bardet de Cité-jardin.

Le centre-ville[modifier | modifier le code]

Place de la Fontaine.

Au milieu des années 1980, le centre-ville du Rheu est complètement redessiné. La plupart des maisons et des bâtiments autour de la mairie et de l'église sont rasés afin de créer un centre-ville entièrement piétonnier. De nombreux immeubles d'habitat sont créés avec au rez-de-chaussée de ces immeubles, des cellules commerciales afin de constituer un véritable centre commercial au cœur de la ville, la "place de la fontaine".

En 1986, l'ancienne ferme de la Noé est partiellement rénovée afin de devenir un centre culturel (centre la Noé) accueillant le siège de l'association Agora et différentes activités (cours de musique, le centre de loisirs jusqu'au début des années 2000, la maison des jeunes, Le Parking – salle de répétition pour les musiques actuelles).

La partie non rénovée du centre la Noé a été détruite pour de nouveaux logements collectifs et des commerces (kinésithérapeuthes, pharmacie, notaires. En face du bâtiment historique de La Noë, a été construite la nouvelle Maison des jeunes, baptisée « Le Quai », inaugurée en .

Les bâtiments du COSEC ont été rénové à la fin des années 2000, avec la construction d'une grande salle de 400 places de niveau régional (COSEC 2), la rénovation des vestiaires et de l'ancienne salle ainsi que la construction d'un dojo et d'une salle de danse.

En 1988, la commune lance la ZAC des Champs-Freslons (quartier des Champs-Freslons, des Perrières, de la Cranais, de la Colline/la Mare), qui prévoit la construction de 900 logements. Les fermes des Champs-Freslons et des Perrières sont rénovées afin d'accueillir le siège du Sporting Club pour la ferme des Champs-Freslons et la bibliothèque et certaines activités de l'Agora pour la ferme des Perrières. Le centre de loisirs et la halte-garderie déménagent dans le quartier de la Cranais à l'emplacement de l'ancienne maison de la famille du maire Jean Châtel.

Afin de satisfaire la demande croissante en logement dans l'agglomération rennaise, la ville lance en 2004, la ZAC des Huberdières, sur la route de Vezin.

La nouvelle médiathèque L'Autre Lieu a ouvert en 2014 dans l'ancienne ferme de la Mare complètement rénovée.

La Trémelière[modifier | modifier le code]

À partir de 2008, une nouvelle ZAC est prévue : la ZAC de la Trémeliere, sur la route de L'Hermitage. Près de 1 200 logements sont projetés alors dans ce nouveau quartier d'ici à 2014. Le développement de ce quartier sera assuré par l'urbaniste et architecte iranienne Nasrine Seraji. La Crise des subprimes et ses suites ralentira et espacera la mise en œuvre du projet jusqu'en 2030. Il est alors divisé en 5 "îlots-jardin" comprenant des pavillons et des logements collectifs, qui seront construites au fur et à mesure. Un parc centré autour de la zone humide du Lindon fait plus de 22ha.

Le premier, derrière l'avenue de la Bouvetière, est construit de 2012 à 2019, il compte 181 logements. Le second îlot est construit de 2015 à 2021 et compte 262 logements. Le troisième îlot est lancé en 2022, il devrait être terminé en 2025. Il compte 320 logements. Les travaux pour le quatrième îlot commenceront en 2024. Le cinquième îlot n'est pas encore sûr d'être construit.

Par ailleurs, une réflexion sur le secteur des Acquets est engagée. Des équipements tels qu'une salle multifonction ainsi qu'un centre commercial devraient y être construits[Quand ?].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Rennes du département d'Ille-et-Vilaine.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Mordelles[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton du Rheu

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription d'Ille-et-Vilaine.
Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la 3e circonscription (Rennes-Montfort).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le Rheu est membre de la métropole dénommée Rennes Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette métropole a succédé à la communauté d'agglomération Rennes Métropole créée en 2000, et qui prenait la suite du district urbain de l'agglomération rennaise ou Rennes District, créé le 9 juillet 1970, dont le Rheu était déjà membre.

Rennes Métropole fait partie du Pays de Rennes, un pays actuel (Loi Voynet), correspondant territoire du pays traditionnel du Pays rennais,

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2014 en Ille-et-Vilaine, la liste PS menée par le maire sortant Jean-Luc Chenut est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 862 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité et 2 de ses membres siègent au conseil de Rennes Métropole.
Lors de ce scrutin, 50,24 % des électeurs se sont abstenus, et 30,63 des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[28].

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine[29], la liste PS menée par le maire sortant Mickaël Bouloux[30] — élu en 2015 après la démission de Jean-Luc Chenut, devenu président du conseil départemental — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 278 voix (51,32 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant de 66 voix celle LREM menée par Alain L'Hostis[31], qui a recueilli 1 212 voix (48,67 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, la liste EELV menée par Isabelle Lesage, qui avait recueilli 17,60 % des voix au premier tour, s'est retirée sans donner de consigne de vote[32], et 55,97 % des électeurs se sont abstenus[33].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[34].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1953 31 décembre 1971 Jean Châtel[36], [Note 4] MRP puis CD puis
UDF-CDS
Boulanger
Conseiller général de Mordelles (1964 → 1988)
Vice-président de Rennes District (1970 → 1971)
Place de l'église puis La Cranais
février 1972 19 juin 1995 Jean Auvergne MRG-SE Ingénieur des travaux publics et bâtiment, maire honoraire
Vice-président de Rennes District (? → 1989)
Rue de Vezin
19 juin 1995 24 mars 2001 Gérard Pourchet[38], [40] CDS puis
UDF-FD
Inspecteur général de l'Éducation nationale
Conseiller régional de Bretagne (1983 → 2004)
Vice-président du conseil régional (1992 → 2004)
Chevalier de la Légion d'honneur
Allée de la Bouvetière
24 mars 2001 2 avril 2015 Jean-Luc Chenut PS DRH Archipel Habitat Rennes
Conseiller général de Mordelles (2008 → 2015)
Conseiller départemental du Rheu (2015 → )
Vice-président de Rennes Métropole (2008 → 2015)
Président du Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine (2015 → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental d'Ille-et-Vilaine
Rue Pré des Louvrais
avril 2015[41] juillet 2022 Mickaël Bouloux PS Ingénieur
20e vice-président de Rennes Métropole (2020 → 2022)
Député d'Ille-et-Vilaine (8e circ.) (2022 → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
Rue Danielle Mitterand
juillet 2022[42] En cours
(au 30 juin 2023[43])
Chantal Pétard-Voisin PS Infirmière-puéricultrice retraitée.
Présidente du CDG 35.
Liste des maires de Moigné jusqu'à la fusion de 1965
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1800 François Bellay    
1800 1832 Jean-Olivier Agaësse    
1832 1855 Paul Gautier    
1855 1858 Jean-Marie Durand    
1858 1860 Pierre Bellay    
1860 1865 Louis Lefeuvre    
1865 1868 Mathurin Guiheu    
1868 1876 Louis Lefeuvre    
1876 1895 Jean-Marie Durand    
1895 1900 Étienne Bellay    
1900 1935 Julien Bellay    
1935 1941 Joseph Priour    
1941 1945 Joseph Chatel    
1945 1953 Augustin Dubreil    
1953 1965 Joseph Gruel    

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune obtient en 1987 deux fleurs au concours national du fleurissement puis quatre fleurs depuis 1989. Elle obtient même en 1996, le grand prix national du fleurissement[réf. nécessaire].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune se situent trois complexes scolaires publics, le collège Georges-Brassens et le lycée d'enseignement général et agricole Théodore-Monod avec une option en maraîchage biologique.

Un collège expérimental (absence de notation, absence de grillages, construction de plain-pied, laboratoire de langues, salle de spectacle) est construit en plein centre bourg en 1974[45]. Il prend le nom de collège Georges-Brassens au milieu des années 1980. En 2021, une commission de sécurité préfectorale obtient l'installation de clôtures autour du collège[45].

En 1977, le lycée agricole des Trois-Croix de Rennes (qui a laissé la place au lycée Victor-et-Hélène-Basch) déménage et s'installe au Rheu.

Depuis 2003, le lycée agricole Rennes-Le-Rheu porte le nom de lycée Théodore-Monod.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

En 2021, la commune comptait 9 535 habitants[Note 5], en augmentation de 13,99 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8246498101 0101 0088919301 0231 074
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0021 0571 0139729791 0221 0061 011994
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9889931 010895877877892963974
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7103 0803 8694 2765 0275 7336 9207 6968 571
2021 - - - - - - - -
9 535--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Un jeu de Mölkky.
  • Les Tablées du Rheu, salon gastronomique et des produits du terroir créé en 1985 : mars (25 000 visiteurs, 220 exposants)
  • Carnaval : fin mars
  • Arts en folie/Agorafolies : animations et expositions culturelles et artistiques dans de multiples lieux de la commune (mi-mai à mi-juin)
  • Fête de la musique : vendredi précédant ou suivant la Fête de la musique du
  • Grand prix cycliste et retraite aux flambeaux : juillet
  • Prix ado des arts plastiques (juin) : prix réservés aux adolescentes et adolescents d'Ille-et-Vilaine
  • Braderie jeunesse : octobre
  • Marché hebdomadaire, le samedi matin
  • Organisation des mondiaux 2016 du jeu de Mölkky
  • Saison culturelle : tout au long de l'année[49].

Vie associative[modifier | modifier le code]

Centre culturel La Noë.

La vie associative et culturelle du Rheu s'organise autour de deux grandes associations :

Toutefois bien d’autres associations animent la vie culturelle et sociale de la commune et notamment l’école intercommunale de musique de la Flume, dont le siège est situé au Rheu depuis 2008.

L'Agora[modifier | modifier le code]

Le Centre Culturel et d’Activités Agora est une association culturelle de 1 000 membres[50], siégeant à l'ancienne ferme La Noë, créée en 1959 sous le nom de CCOR et renommée AGORA en 1991. L'association :

  • regroupe une vingtaine d’activités de pratiques artistiques et culturelles (aquarelle, arts plastiques, danses (classique, jazz, hip-hop), théâtre, langues (allemand, anglais), découverte musicale dans un partenariat avec l'école intercommunale de musique de la Flume, randonnées pédestres, club nature, patchwork, informatique, etc.) ;
  • organise des événements (forum des associations, carnaval, fête de la musique, Prix Ado départemental des Arts Plastiques, etc.) ;
  • organise des expositions et des spectacles dans la commune.

Elle est titulaire de licences d'entrepreneur de spectacles pour cette activité. Le secteur jeunesse d’Agora (CLSH, Maison des jeunes, halte-garderie) qui existait depuis plus de vingt ans est passé sous compétence municipale en 2005. Agora a centré ses activités dans le domaine culturel, spectacles et loisirs culturels.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Sporting Club Le Rheu

Le Sporting Club (2 300 licenciés) créé en 1965 et composé de 19 sections sportives : football (1928), basket-ball, gymnastique volontaire, pétanque, billard français, haltérophilie, musculation, rugby à XV (Sporting club Le Rheu rugby)[51], cyclotourisme, jogging, course, sports loisirs, judo, karaté, aïkido, tennis, golf, kart cross, volley-ball.

Économie[modifier | modifier le code]

La zone d'activité économique (ZA) et commerciale du Chêne vert située aux Landes d'Apigné (créée en 1960) et la ZAC d'Apigné sont le moteur de la vie économique de la commune. Ces deux ZAC accueillent plus de 100 petites, moyennes et grandes entreprises. La récente ZAC d'Apigné est destinée à devenir la zone d'activité logistique de Rennes Métropole. La plateforme Colissimo, chargée du tri des colis postaux du Grand Ouest s'y est installée en 2004 et la plateforme logistique Logidis du groupe Carrefour s'y est installée en tout comme les agences de l'infrastructure, de l'IGE et de Process-PSR de SPIE.

Le centre INRA de Rennes possède deux unités de recherche situées au Rheu près du bois de la Motte depuis 1966 (destinées à l'amélioration des plantes et biotechnologies végétales et à la biologie des organismes et des populations appliquée à la protection des plantes), un domaine expérimental de recherche bovine (Méjusseaume) de 307 ha, une unité expérimentale de testage des porcs et une station de recherches cidricoles et de biotransformation des fruits et légumes. Ce centre emploie environ 250 personnes[52].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'écart d'Apigné comprend notamment :

  • les étangs d’Apigné ;
  • le château d’Apigné, construit à la fin du XIXe siècle[54] ;
  • le moulin d’Apigné[55],[56].

Le bourg de Moigné comprend notamment deux monuments (respectivement classé ou inscrit au titre des monuments historiques) :

Le Rheu dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

  • Documentaire Rue des Mésanges de Philippe Baron. Production Vivement Lundi/France 3 (2002)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Rheu (Le) Blason
D'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois marmites de sable aux anses du champ et ardentes aussi de gueules, à la bordure componée d'or et de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Archives[modifier | modifier le code]

  • Seigneurie et vicomté de Méjusseaume et seigneurie de la Motte-au-Vicomte, au Rheu, cotes 14 J 41, 14 J 69-71 > Fonds Freslon de la Freslonnière, (14J), Archives I et V.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Rémy Allain, Le Rheu, 1953-2003 : l'utopie à l'épreuve. Les 50 ans d'une "villette", cité-jardin de la région rennaise, in "De la campagne à la ville", Cahiers Nantais no 58, , Cestan Nantes - ESO UMR 6590 - CNRS
  • Michel Damphousse, L'urbanisation d'une commune de banlieue : Le Rheu, Mémoire de maîtrise de géographie, Rennes, 1973, 184 p.
    Archives d'I&V - 2 J 216
  • Michel Renoult, Le Canton de Mordelles en cartes postales et photos anciennes, éditions Danclau (ISBN 2-907019-39-2)
  • Michel Renoult, Le Rheu, au pays de Rennes en Bretagne, éditions Jean-Pierre Bhir (ISBN 2-902923-12-0)
  • Stephen Musgrave, « Le Rheu: Letchworth in Brittany ? », Town and Country Planning, vol. 71, no 11, p. 289–292, Town and Country Planning Association, London,
    Cet article établit un parallèle entre le développement du Rheu et celui de Letchworth Garden City, en Grande-Bretagne, inspirés du même modèle des cités-jardins.
  • Gaston Bardet, (translated by F.J.Osborn) « False New Towns and new Rural Cities », "Town and Country Planning", vol.35, p. 193-195, Town and Country Planning Association, London, April 1967
  • Éric Joret et Jean-Yves Veillard, « Rheu (Le) », Dictionnaire du patrimoine rennais, Éditions Apogée,‎ , p. 401-402 (ISBN 2-84398-167-0, BNF 39960846)Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. L'ancienne rue de Rennes a été renommée en 2015 du nom de ce maire[37].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Le Rheu-inra » (commune d'Arbrissel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Le Rheu-inra » (commune d'Le Rheu) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 du Le Rheu », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
  17. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
  18. « Dossier de presse - Baromètre des villes marchables »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  19. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézed, Coop Breizh, , 480 p. (ISBN 2-903708-04-5, OCLC 963221846), p. 389.
  20. « ChubEndret », sur chubri-galo.bzh.
  21. (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 90 (lire en ligne)
  22. Résultats concernant « Le Rheu » dans la base KerOfis de l’office public de la langue bretonne.
  23. A.T-C., « De l'Antiquité au Moyen Âge au Rheu », dans Archeologia, no 625, novembre 2023, p. 17.
  24. A. T-C op. cit.
  25. lerheu.fr L’influence de Gaston Bardet, 29 octobre 2018, sur le site www.lerheu.fr
  26. « Commune de Moigné (35182) - commune périmée », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2023), sur insee.fr (consulté le ).
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Résultats officiels pour la commune Le Rheu
  29. « Municipales. Au Rheu, le maire en bonne position, sauf si… : Le maire sortant est arrivé en tête, dimanche soir. Son challenger lange un appel aux électeurs de la troisième liste, soutenue par EELV », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Le Rheu. « Je serai candidat tête de liste aux municipales » », La Chronique Républicaine,‎ (lire en ligne)
  31. « Municipales. Alain L'Hostis mènera la liste « Le Rheu nouveau citoyen » », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  32. « Municipales au Rheu. La liste écologiste d’Isabelle Lesage absente du 2e tour : La liste Le Rheu autrement, menée par Isabelle Lesage et soutenue par Europe écologie les verts (EELV), ne sera pas présente au deuxième tour des élections municipales », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Résultats officiels pour la commune Le Rheu
  34. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  35. Les élections des maires : arrondissement de Rennes, L'Ouest-Éclair du 11 décembre 1919, no 7269 (lire en ligne).
  36. Muriel Mandine, « Jean Châtel, un homme d'action et de conviction : Il fut maire du Rheu de 1953 à 1971. Et conseiller général de 1964 à 1988. Jean Châtel, 92 ans, est décédé vendredi matin. De nombreux élus lui rendent hommage », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Précurseur en matière de coopération intercommunale, Jean Châtel a également été l'artisan, avec son homologue de Moigné, Joseph Gruel, de la fusion entre les deux communes ».
  37. « La mémoire de Jean Châtel désormais enracinée au Rheu », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Gérard Pourchet, ancien maire du Rheu, est décédé », Maville par Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Vendredi, le nom de l'ancien maire (décédé en 2013) a été donné au tout nouveau terrain inauguré au stade. Un terrain destiné à accueillir footballeurs et rugbymen », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Décédé il y a tout juste quatre ans (à l'âge de 67 ans), Gérard Pourchet (inspecteur de l'Éducation nationale de profession) a forgé sa carrière politique durant près de trois décennies au conseil municipal de Rennes, vice-président du conseil régional de 1998 à 2004, et comme maire du Rheu de 1995 à 2001 ».
  40. Un terrain de sport du stade municipal porte le nom de ce maire[39].
  41. « Mickaël Bouloux, nouveau maire, succède à Jean-Luc Chenut », Ouest-France, 13 avril 2015.
  42. « Le Rheu. Chantal Pétard-Voisin, nouvelle maire de la commune : Lundi 4 juillet, le conseil municipal a choisi Chantal Pétard-Voisin pour devenir maire du Rheu. Elle était jusqu’alors première adjointe », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elle [...] devient élue municipale en 2001, dans l’équipe conduite par Jean-Luc Chenut, maire du Rheu de 2001 à 2015. Elle occupait alors le poste de seconde adjointe. En 2008, toujours à ses côtés, elle devient sa première adjointe, ainsi qu’en 2014. En 2020, elle est première adjointe du maire Mickaël Bouloux ».
  43. « Le Rheu. Chantal Pétard-Voisin, une maire sereine dans sa fonction : À la faveur de l’élection de Mickaël Bouloux à la députation, Chantal Pétard-Voisin a été élue maire en juillet 2022. « C’est une lourde responsabilité, mais je ne regrette pas un instant mon choix », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Blog du comité de jumelage franco-allemand
  45. a et b « « La grille va casser quelque chose » : construit sans enceinte dans un esprit libertaire, le collège ouvert du Rheu doit se clôturer », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Spectacles
  50. site officiel de l'Agora
  51. Site officiel du SC le Rheu
  52. Site Internet de l'INRA de Rennes
  53. Notice no IA00007823, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  54. Notice no IA35046347, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  55. Notice no IA35027805, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  56. Notice no IA35000595, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  57. Notice no PA00090758, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Notice no PA00090757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.