Miribel-les-Échelles

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Miribel-les-Échelles
Miribel-les-Échelles
Centre de Miribel-les-Échelles en septembre 2019.
Blason de Miribel-les-Échelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Chartreuse
Maire
Mandat
Williams Dufour
2020-2026
Code postal 38380
Code commune 38236
Démographie
Gentilé Miribelains
Population
municipale
1 767 hab. (2021 en augmentation de 2,73 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 37″ nord, 5° 42′ 25″ est
Altitude Min. 310 m
Max. 920 m
Superficie 29,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chartreuse-Guiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web miribel-les-echelles.fr

Miribel-les-Échelles est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La plus grande partie de la commune se situe à 600 mètres d'altitude, au pied du col des Mille Martyrs, dans le prolongement septentrional d'un vaste plateau jurassien qui s'étend depuis le plateau du Grand-Ratz, jusqu'à la chaîne de l'Épine, en Savoie[1], non loin du massif de la Chartreuse, situé plus à l'est. Miribel-les-Échelles est une des communes adhérentes à la communauté de communes Cœur de Chartreuse, dont le siège est situé dans la commune voisine d'Entre-Deux-Guiers.

Ses habitants sont appelés les Miribelain(e)s, selon le site communal. Les ouvrages spécialisés donnent quant à eux la forme, par erreur, Miribelins[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan du territoire de Miribel-les-Échelles et des communes limitrophes
Le plateau de Miribel (Montagne)

Situation et description[modifier | modifier le code]

Positionnée sur une colline qui fait face du massif de la Chartreuse, Miribel-les-Échelles se présente comme un balcon sur ce massif préalpin.

Rattachée au canton de Chartreuse-Guiers, cette commune est également adhérente au parc naturel régional de la Chartreuse.

Le centre du bourg de Miribel se situe, par la route, à environ 15 km de Voiron[4]. Le village est également situé, par la route, à 40 km de Grenoble, préfecture de l'Isère, 94 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 315 km de Marseille, ainsi qu'à environ 570 km de Paris.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire de Miribel-les-Échelles est essentiellement positionné sur le prolongement septentrional de la « montagne », un étroit plateau qui se rattache au domaine jurassien par sa structure et son relief.

Le col des Mille Martyrs, traversé par la RD28, sépare le territoire de Miribel-les-Échelles avec le flanc oriental de ce plateau (commune de Merlas). Il s'agit d'un simple replat sur la large échine par laquelle se prolonge le chaînon du Ratz à cette latitude. L'urgonien affleure presque en dalles structurales sur le flanc oriental de la montagne[5].

Le Tourniquet de Pierre Chave, situé sur la RD.49 entre Miribel et le bourg de Saint-Aupre (marquant la limite des deux communes), est un passage étroit qui emprunte une gorge similaire à celles du Crossey, mais moins profonde et moins large. Celui-ci a sans doute été également forée par des écoulements de fonte glaciaire mais ceux-ci franchissaient la montagne à une altitude supérieure (environ 600 m). Cette voie d'évacuation a sans doute été parcourue seulement par une partie des eaux de fonte mais assez rapidement abandonnée, ce qui a eu pour conséquence son bien moindre élargissement et approfondissement que d'autres vallées, dites « sèches », identiques[6].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 351 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est principalement bordé à l'est et au nord par un cours d'eau notable, le Guiers, une rivière de type torrentiel d'une longueur de 50 km[13], qui marqua autrefois la frontière entre la France et le duché de Savoie, puis le royaume de Sardaigne.

Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]

Entrée de Miribel-les-Échelles sur la RD 28.

Le territoire de la commune de Miribel-les-Échelles est situé à l'écart des voies de grande circulation. Les autoroutes les plus proches sont l'A48 qui relie L'agglomération lyonnaise à celles de Grenoble et l'A43 qui relie l'agglomération lyonnaise à celles de Chambéry et d'Annecy.

Le territoire est cependant traversé par des routes départementales d'importance secondaires dont :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Miribel-les-Échelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,7 %), forêts (35 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (1,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Miribel-les-Échelles, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[20].

  • Despierres
  • Chailles
  • Chataignier
  • Charton
  • Ferme Coquet
  • la Péréas
  • la Croix du Mont
  • la Giraudière
  • les Routes
  • le Bois Berger
  • Bois du Rocharey
  • la Montagne Dessus
  • la Montagne
  • la Montagne Dessous
  • le Colin
  • Chapelle
  • Grange du lac
  • la Croix des Lépreux
  • la Mortière
  • la Michalière
  • le Haut Til
  • le Til
  • le Buyat
  • la Servagette
  • la Croix de Saint-Roch
  • le Grand Cossert
  • Bois du Lignarey
  • le Mas
  • le Billard
  • la Mortière
  • le Grand Champ
  • le Chenavas
  • Le Grand Taillis
  • Le Seuil de la Pierre
  • la Combe
  • Sous le Bois
  • Roche Ruaz
  • Pierre Aigüe
  • Marfay
  • le Fayeux
  • le Chaboud
  • Essartière
  • Chez Raynaud
  • le Frou
  • la Croix de Tempêtat
  • le Vilard
  • Pierrafite
  • le Castel
  • Michalat
  • Le Colin
  • Le fontanil
  • Manjotier
  • Chez Feugier
  • la Sagne
  • Morge
  • l'Enclos
  • Saint-Anthelme
  • la Bourgeat
  • le Guillet
  • Billionière
  • le Fontanil
  • les Emptos
  • le Moulin
  • les Allégrets
  • le Buisson Rond
  • Saint-Roch
  • la Planche
  • les Moulins
  • les Bâches
  • la Croix Cocat
  • Basbolin
  • le Buisson Rond
  • les Vernays
  • la Passardière
  • Ferralière
  • le Camus
  • la Grassetière
  • Barneriat
  • la croix du Perron
  • Fasolet
  • Château de la Pierre
  • Pierre-Chave
  • La Côte
  • les Châtaigners
  • le Billard
  • Passardière

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Miribel-les-Échelles est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), non loin de la zone n°3 située plus à l'ouest[21].

Terminologie des zones sismiques[22]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Miribel-les-Echelles est surnommé « le balcon de Chartreuse », en raison de la vue sur le massif du même nom.

Attestée sous les formes Mirabel et Miribel au XIe siècle, Mandamentum et Miribellum au XIIe siècle[23]. Situé à proximité de la commune des Échelles, la forme toponymique a également été Miribel-près-les-Échelles avant de se contracter sous la forme actuelle[3].

En latin populaire le verbe regarder se disait « mirare », en latin classique « mirari », en francoprovencal « mira », en vieux français « mirer »[23]. Associé à bel et beau, il a donné naissance à ce toponyme et désigne un lieu « un lieu élevé, bien en vue, d'où l'on voit au loin »[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Territoire des Allobroges

Une présence humaine préhistorique semble être attestée par plusieurs blocs rocheux auxquels on attribue (sans pour autant en être sûr) la qualification de dolmens ou encore de pierres druidiques. Plusieurs sont présents sur la commune. Le plus imposant est situé entre Merlas et Miribel et est nommé Pierre à Mata[25],[26]. Il a été jusqu'au début du XIXe siècle été le lieu de divers cultes et traditions locales. D'autres blocs sont présents dans la commune : la pierre du Neyset, au lieu-dit du même nom, la pierre à cupules, dressée devant la caserne des pompiers, la pierre Aiguë, anciennement appelée pierre du Frou, la pierre à Sacrifices et le rocher de Lentillère.

Dès le Ve siècle av. J.-C., les Allobroges occupent le territoire compris entre le Rhône et les Alpes. Comme témoin de cette occupation, plusieurs monnaies jadis utilisées par ce peuple furent mises au jour, non loin de là, sur la commune de Saint-Laurent-du-Pont, à Villette, un trésor monétaire dans lequel se trouvaient des monnaies datant de 141 à 45 av. J.-C. et dont certaines sont aujourd'hui propriété de la Bibliothèque municipale de Grenoble et du Musée dauphinois[27].

La région fut soumise à Rome en 121 av. J.-C., bien avant la conquête de la Gaule par Jules César en 58 av. J.-C.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Ve siècle, Rome est en proie à de multiples invasions barbares (Vandales…) mais dans notre région, il faudra attendre l'arrivée des Burgondes vers 443 pour pouvoir observer un établissement de longue durée.

En 493, Clovis Ier roi des Francs, épouse à Soissons Clotilde, fille du frère des rois Burgonde Gondebaud et Godisel, respectivement rois de Vienne et de Genève. Clovis, de son vivant, tenta de conquérir Vienne en vain. Ce sont seulement ses fils qui parviendront, en 534 à réunir la Burgondie au royaume franc.

À la mort de Louis le Bègue en 879, le Sud-Est de la Gaule se sépare de l'Empire franc. Cela est dû à l'élévation à la royauté, après l'assemblée de Mantaille, du comte Boson, un parent de Charles le Chauve ; il devient alors roi de Provence. Cette lignée des Bosonides va s'éteindre en 933 pour laisser place aux Rodolphiens. Ces rois se succéderont au pouvoir jusqu'à la mort de Rodolphe III de Bourgogne en 1032.

Auparavant, Brochard, archevêque de Vienne, avait reçu en 1023, de la reine Hermangarde, une partie de ces terres. Brochard inféode ensuite cette province à deux seigneurs : Humbert aux Blanches Mains pour la partie nord, ce qui fut l'origine du comté de Savoie, Guigues le vieux, comte d'Albon, pour la partie sud, ce qui deviendra le Dauphiné.

Miribel, situé aux confins de ces deux régions faisait donc l'objet d'ardentes convoitises.

Fondation du prieuré et Histoire jusqu'en 1789[modifier | modifier le code]

La fille de Humbert aux Blanches mains y envoya des moines bénédictins. Puis, un dénommé Borno, originaire de Vienne, fut le premier seigneur de ce lieu. Il prit, dès lors, le nom de de Miribel. Cette famille demeura à la tête de la seigneurie jusqu'au XVe siècle. Un château, d'abord en bois puis en pierre, fut édifié sur l'emplacement actuel de la chapelle de Notre Dame du Château [28]. Après les de Miribel, les de Robe, les de Thomassin, les de Galles et les Chartreux se succédèrent, jusqu'à la révolution de 1789. Avant le traité de Paris en 1355, Miribel est souvent passée sous domination savoyarde.

Le château fut détruit en juillet 1595 par le duc François de Bonne de Lesdiguières, dans un contexte de guerres de religion. Seules quelques ruines subsistèrent jusqu'au XIXe siècle. Aujourd'hui, une petite section d'un mur est toujours visible.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le village et la chapelle Saint-Roch en 1908.

Les Chartreux ont été dépossédés de leurs terres à la Révolution et Miribel est devenue une commune.

En ce qui concerne sa démographie, au XIXe siècle, avec près de 3 000 habitants, Miribel-les-Échelles était plus peuplé que la ville voisine de Saint-Laurent-du-Pont. Plus tard, elle connaîtra une perte importante d'habitants du fait de sa faible intégration dans l'industrialisation et de la perte d'une partie de son territoire en 1914. Depuis maintenant 40 ans, la tendance démographique est repartie à la hausse.

Le XIXe siècle a été marqué par la construction de plusieurs édifices importants :

  • L'église, inaugurée en 1880 est un monument très imposant. De style néoroman, elle étonne par grandeur intérieure.
  • Le monument de Notre Dame du Château (1866), puis la Chapelle (1899) sont des éléments très importants du patrimoine de la commune.
  • La chapelle de l'Alumnat, dont la première pierre fut posée en 1898, est aujourd'hui au centre d'un projet de restauration et d'animations culturelles

Pendant la première guerre mondiale, 54 soldats miribelains sont morts pour la France.

Même si la fin du XXe siècle a été marquée par la disparition de nombreux commerces, Miribel n'en reste pas moins aujourd'hui un village dynamique et animé.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? François Chandesris    
1989 2014 Maurice Allegret-Cadet    
2014 2020 Gilles Périer-Muzet DVG Cadre supérieur
2020 En cours Williams Dufour    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 1 767 habitants[Note 3], en augmentation de 2,73 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0202 4622 5572 5362 7112 8952 9352 7902 707
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5512 4052 3502 2692 1672 0701 9331 8911 808
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7721 7131 7201 3801 3771 2751 2981 3171 275
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2181 2091 2451 4421 6071 7081 7331 7431 739
2018 2021 - - - - - - -
1 7211 767-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune compte une école maternelle ainsi qu'une élémentaire, les Montagnols. Auparavant, une seconde école élémentaire privée était en service.

L'actuel bâtiment de l'école des montagnols est hérité d'une demeure de moines et possède pierres taillés et charpente.

La démographie de la commune pousse à la réflexion d'une construction d'une nouvelle école afin d'améliorer les effectifs des classes et la logistique. La construction est en cours et sera un agrandissement de l'ancienne école privée Sainte Anne.

Équipement culturel et sportif[modifier | modifier le code]

Le Racing Team du Rocharay organise le rallye automobile régional de Chartreuse, la seule manifestation sportive automobile se situant dans le massif de Chartreuse depuis que le Rallye Monte-Carlo ne passe plus par la Chartreuse. En 2019, ce rallye a sillonné les différentes routes du territoire de Miribel-les-Échelles[33].

Événements[modifier | modifier le code]

Chaque année, le 1er week-end de juillet se déroule le Festival col des 1000. C'est un festival de musique organisé par l'association Anamounto qui se situe dans le Parc naturel régional de la Chartreuse, dans la magnifique clairière du col des Mille Martyrs, où se rassemblent environ 4 500 spectateurs le temps d'un week-end. Depuis 2013 se déroule également début juin Le Festival du Guillet libre, d'artisanat, musique et arts vivants attirant autour de 700 personnes.

Le comité des fêtes organise chaque année le feu de la Saint Jean et un Rallye Pédestre.

Une foire est organisée à chaque début mai par le Comité de Foire.

La chapelle de l'Alumnat est le théâtre de divers événements culturels (rendez-vous musicaux, expositions...). Un groupe de bénévoles travaille sur ces animations.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, assez régulièrement, y compris le dimanche, dans son édition du Voironnais à la Chartreuse, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église de Miribel-les-Échelles (propriété de la commune) ainsi que la communauté catholique est rattachée à la paroisse Saint Bruno de Chartreuse . Cette paroisse dépend du doyenné du Voironnais et du diocèse de Grenoble-Vienne[34].

Économie[modifier | modifier le code]

Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[35],[36].

La coopérative laitière[modifier | modifier le code]

En 1931, les agriculteurs de la commune ont créé une coopérative laitière afin de mieux valoriser leurs productions. Cette coopérative transformait le lait en Gruyère, Emmental et Tommes à la fruitière située au hameau du Moulin. Depuis 2009, la coopérative vend son lait pour fabriquer du Saint-Marcellin IGP. Une entreprise de charpente bois, "la Sadoine"[37] au lieu-dit la Bourgeat.

Autres activités[modifier | modifier le code]

Une fabrique de billards, les Billards "Lafuge"[38].

Un camping dénommé "Le balcon de Chartreuse" est situé au lieu-dit du Nézet.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Notre-Dame du Château devant Entre-deux-Guiers, Les Échelles et les gorges de l'Échaillon.

L'église Saint-Maurice[modifier | modifier le code]

Cet imposant monument de calcaire blanc a été inauguré le . L'ancienne église médiévale, qui menaçait de s'effondrer avait été détruite deux ans plus tôt, dans l'optique d'en construire une nouvelle. De nombreux problèmes financiers ont émergé pendant sa construction, et, pour preuve, elle n'est toujours pas achevée aujourd'hui. On y trouve de beaux vitraux ayant pour sujet les mystères du Rosaire. Cette église est dotée de deux chapelles : Sainte Marie, et Saint Joseph, de chaque côté du chœur[39]. Le clocher s'élève à 33 mètres de hauteur.

Notre-Dame du Château[modifier | modifier le code]

La tour est surmontée par une statue de la Vierge et atteint 16 m de haut[40] ; elle fut construite en 1866, ce n'est qu'en 1899 qu'on y ajouta la chapelle. Ces monuments qui n'en font plus qu'un ont été bâtis sur l'emplacement de l'ancien château fort de Miribel. En haut de la tour, on a une vue à 360° sur les environs, nous rappelant ainsi l'intérêt défensif de ce lieu.

L'Alumnat et sa chapelle[modifier | modifier le code]

Les assomptionnistes décidèrent de créer un alumnat (séminaire) à Miribel. En 1887, arrivèrent de Beaufort-sur-Doron les premiers séminaristes. Les bâtiments s'étendirent, sous l'influence de deux prêtres, le père Alype, et le père Paul. La construction de la chapelle débuta en 1898, après une collecte de dons nécessaires à sa réalisation. Elle est ornementée de très beaux vitraux qui retracent pour certains la vie de Saint Antoine de Padoue. Un orgue, qui n'est plus en état de marche aujourd'hui, se trouve également dans cette chapelle. On y trouve aussi un gisant de Saint Florent. La commune, détentrice de la chapelle cherche aujourd'hui à la restaurer. Un groupe de bénévoles travaille à son animation[41].

Autres monuments et sites[modifier | modifier le code]

Le tourniquet de Pierre-Chave.

La commune héberge sur son territoire divers monuments et curiosités, dont :

  • le pont de Pierre Chave ou « tourniquet de Pierre Chave », pont construit sous Napoléon III, mais ouvert à la circulation en 1886, qui supporte puis surplombe la route départementale 49 de façon successive, ce qui constitue une configuration routière extrêmement rare.
  • la chapelle de Saint-Roch, construite en 1631 après l'épidémie de peste.
  • des pierres dites « druidiques » qui sont des blocs erratiques (issues de la dernière galaciations)[42].
  • des grottes, dont la grotte du loup et la grotte des réfractaires.
  • trente-trois croix en pierre ou en bois
  • l'oratoire de la Séverine
  • le manoir des Essartières[40]
  • les vestiges du château du Seuil de la Pierre, au lieu-dit homonyme[40]
  • le château dit du Castel[40]
  • l'obédience de Saint-Anthelme, ancien domaine agricole des Chartreux depuis le XVIIe siècle.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Miribel-les-Échelles est une des communes adhérentes du parc naturel régional de Chartreuse.

Zones naturelles protégées[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 qu'elle partage avec d'autres communes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Miribel-les-Échelles Blason
Écartelé d'or et de gueules ; à la cotice d'argent chargée de quatre mouchetures d'hermine de sable brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site cartesfrance.fr, page sur Miribel-les-Échelles, consulté le 31 août 2019
  2. Histoire des communes de l'Isère, 1988, p. 291.
  3. a et b André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, , 159 p. (ISBN 978-2-910459-08-6), p. 68.
  4. Site verymap.net, page sur la distance entre Miribel-les-Échelles et Voiron, consulté le 31 août 2019
  5. site geol-alp.com, page "Miribel, col des Mille Martyrs, Saint-Aupre", consulté le 22 août 2019
  6. Site Site géol-alp.com, page sur Miribel, col des Mille Martyrs, Saint-Aupre, consulté le 31 août 2019
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michelle Berger, Histoire des communes de l'Isère : Grenoble et son arrondissement, t. 4, Grenoble, Horvath, , 469 p. (ISBN 2-7171-0492-5), p. 226 et suivantes
  • J. Descotes-Genon, Miribel-les-Échelles, ses origines, son histoire jusqu'à nos jours, publié en janvier 1967 aux Imprimeries Réunies de Chambéry
  • Martine Galiano L'alumnat de Miribel-les-Échelles en Chartreuse publié en 2005 aux Éditions de La Vertevelle, Imprimerie Notre Dame de Montbonnot
  • Jean Georges, Joseph Cayer-Barrioz, Marcel-Faure Bondat, Miribel, Ton église 1880-1980, 1980
  • L. Guillon, Miribel-les-Échelles, son nom, sa configuration, ses sources, ses villages, imprimatur le 23 août 1934, Imprimerie Jeanne d'Arc à Bourg
  • Y. Montagnat, Le tour Miribelain, 2016

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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