Milhaud (Gard)

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Milhaud
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Jean-Luc Descloux
2014-2020
Code postal 30540
Code commune 30169
Démographie
Population
municipale
5 781 hab. (2014)
Densité 317 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 27″ nord, 4° 18′ 29″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 122 m
Superficie 18,25 km2
Élections
Départementales La Vistrenque
Localisation
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Milhaud

Milhaud, Amiliau, Amiliavum (Histoire de Languedoc II, preuves colonne 270) 1112, est une commune française située dans le département du Gard en région Languedoc-Roussillon.

Étymologie : certains noms de personnes latins se présentent avec d'autres suffixe que -acum, -anum, ou -anicis ou avec des suffixes obscurs : Milhaud est dérivé du nom latin Aemilius à l'aide du suffixe -avus.

Géographie

Milhaud est une ville d'environ 6 000 habitants à caractère pavillonnaire implantée à 5 km de la sortie de l'autoroute A9, située à la sortie immédiate de Nîmes, en bordure de la RN 113 en direction de Montpellier. C'est en effet le premier village au sud de Nîmes, sur la route Nîmes-Montpellier, bordé au nord par la garrigue, au sud par la plaine agricole de la Vistrenque longeant elle-même le Vistre, et à l'ouest par un affluent du Vistre appelé lou valla de l'arrière.

La commune compte une zone d'activité (ZAC Trajectoire) qui regroupe de nombreuses sociétés et qui se situe également à proximité de la RN 113. Les infrastructures routières et ferroviaires du secteur contribuent à l'essor de la commune.

Les communes de Nîmes (continuité urbaine), Caveirac, Langlade, Bernis, Aubord et Générac sont limitrophes à la commune de Milhaud. Ses habitants sont les Milhaudois et Milhaudoises.

Milhaud est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

Histoire

Milhaud a suivi les vicissitudes de sa grande sœur toute proche, Nîmes. en effet, par sa situation géographique privilégiée, elle devient très tôt un point de concentration de la vie humaine, d'autant qu'une source au débit abondant put faire vivre tout un groupement humain. Il est à peu près certain que, très tôt, les Ibères arrivés d'Espagne et les Ligures venus d'Italie mirent leur génie agricole au service de cette région ; leur présence est encore attestée par les lacis des murets, des faisses et des capitèles.

La commune de Milhaud est située sur le tracé de la voie Domitienne. Elle est la possession des comtes de Toulouse, de Simon de Montfort, puis des évêques de Nîmes.

Ceux-ci possèdent à Milhaud un vaste château entouré de fossés et flanqué de tours élevées. L'évêque Jean IV de Blauzac y fait réaliser de grandes réparations de 1348 à 1361. L'un des successeurs de Jean IV, Jean de Gasc, continue les travaux pendant tout son épiscopat de 1367 à 1372. Il exhausse les tours et creuse les fossés[1]. Ce château, détruit par les huguenots en 1622, n'a jamais été reconstruit. Il est situé derrière l'église actuelle.

XXIe siècle

Le , le corps enseignant du lycée Geneviève de Gaulle-Anthonioz se met en grève, concomitamment à l'organisation spontanée d'un blocus[2]. Ceux-ci, emmenés principalement par Tristan Guarinos, vice-président du CVL, dénoncent l'« élitisme », l'« autoritarisme » et la pression permanente du proviseur Christian Hugon, dont ils réclament la démission[3],[4],[5]. Le mouvement obtient le soutien du SNES-FSU, de la CGT-Éducation, de SUD-Education et de l'UNSA Éducation et adoptent une liste de revendications[6]. Après une rencontre avec le rectorat de l'académie de Montpellier, où une délégation de 80 élèves est présente, et la venue du DAVLC Alexis Séverin le , les lycéens décident à l'issue de cette dernière réunion de lever le blocus après avoir obtenu un grand nombre de contreparties[7],[8].

Héraldique

Blason de Milhaud Blason
D'or aux quatre pals de gueules, à la bande brochant d'azur, au chef du même chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 1995 André Costabel DVD  
juin 1995 avril 2014 Jean-Michel Avellaneda DL puis UMP Vice-président de Nîmes Métropole
avril 2014 En cours Jean-Luc Descloux DVD Vice-président de Nîmes Métropole

Jean-Michel Avellaneda a présenté la candidature de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'élection présidentielle de 2012.

Canton

Milhaud fait partie du canton de La Vistrenque, dont la conseillère générale est Joëlle Murré (UDI). Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la première circonscription du Gard dont la députée est Françoise Dumas (PS, conseillère municipale de Nîmes).

Intercommunalité

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Jean-Paul Fournier (UMP).

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 5 781 habitants, en diminution de −1,93 % par rapport à 2009 (Gard : 4,64 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2501 4741 5011 6361 6131 6451 6791 7591 829
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8241 8061 8961 8101 6641 3441 3481 4001 428
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3861 3661 3191 2101 1561 2241 1361 0381 176
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
1 3011 5622 2253 5644 8554 8745 5785 7255 781
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Église (rebâtie dans la seconde moitié du XIXe), dans le style néo-roman. Son clocher est surmonté d'une flèche couverte d'ardoises.
  • Temple néoclassique : bâti sous le Premier Empire entre 1808 et 1809, il pourrait être le premier temple de l'Église Réformée du Gard (d'une longue série durant la première moitié du XIXe siècle) construit après les « lois concordataires ».
  • Ancien moulin à vent.
  • Ancienne gare.
  • Demeures « bourgeoises » (1850-1900), dont d'anciennes et nombreuses maisons vigneronnes.
  • Capitelles en pierre sèche dans la garrigue.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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