Miguel Ángel Rubiano

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Miguel Ángel Rubiano
Miguel Ángel Rubiano en 2014
Informations
Nom de naissance
Miguel Ángel Rubiano ChávezVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (39 ans)
BogotaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes non-UCI
2016Coldeportes-Claro
2021Colombia Tierra de Atletas-GW Bicicletas
2022Herrera Sport Ropa Deportiva
2022Petrolike
2023Bialini Gomola CCN
Équipes UCI
Principales victoires
1 championnat
Champion de Colombie sur route 2014
1 étape de grand tour
Tour d'Italie (1 étape)

Miguel Ángel Rubiano Chávez (né le à Bogota) est un coureur cycliste colombien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le , Miguel Ángel Rubiano est contrôlé positif à l'octopamine (en) lors du Regio Tour. L'UCI le suspend 6 mois jusqu'au . Sa victoire lors de la première étape du Tour de Slovaquie lui est retirée[1]. Il rejoint à partir de 2011 l'équipe D'Angelo & Antenucci-Nippo. Il signe avec l'équipe cycliste Androni Giocattoli pour la saison 2012[2].

Année 2012[modifier | modifier le code]

Il dispute la course d'ouverture du calendrier national colombien, le circuito ciclístico nacional alcaldía de Tuta. Engagé individuellement, il s'échappe avec Freddy Piamonte et Victor Niño. Il remporte la course, en disposant de ses compagnons d'échappée au sprint[3].

Fin janvier, il participe au Tour de San Luis. Après avoir perdu quatre minutes le premier jour[4], Rubiano se distingue en accompagnant Alberto Contador et Levi Leipheimer lors de la troisième étape, arrivant en altitude. À cette occasion, il s'empare du maillot du meilleur grimpeur[5]. Un temps repris par Contador, il se l'approprie définitivement, en prenant part à l'échappée matinale de la sixième étape[6]. Il termine 17e au classement général final[n 4], payant ses lacunes en contre-la-montre[7].

Puis il part en Europe et dispute le Tour de la province de Reggio de Calabre, qu'il termine à la douzième place[8]. La semaine suivante, il termine deuxième du Trofeo Laigueglia. Moreno Moser fausse compagnie, dans la dernière difficulté du jour, aux hommes ayant fait la différence dans le Mur de Pinamare. Celui-ci résiste et garde quatre secondes d'avance sur Rubiano qui règle un peloton de vingt-cinq coureurs[9]. Quelques jours plus tard, il participe au Grand Prix de Lugano. Eros Capecchi s'échappe dans la dernière ascension du jour et maintient quatre secondes d'avance sur un petit groupe de treize hommes, où Rubiano figure. Il termine cinquième[10]. À la fin du mois de février, il rentre en Colombie pour parfaire sa préparation en vue de sa participation au Tour d'Italie[11].

Le , il est au départ de la Semaine internationale Coppi et Bartali, avec sa formation. Encore huitième, à la veille de l'ultime étape[12], en contre-la-montre, il échoue à la treizième place mais se console avec le classement du meilleur grimpeur[13].

Le , son équipe réalise un grand Tour des Apennins. Dans la descente de la dernière difficulté de la journée, le passo della Bocchetta, un groupe de vingt-deux unités se forme, où les Androni Giocattoli sont représentés par six éléments. L'absence de la moindre difficulté dans les vingt derniers kilomètres, amène à privilégier une arrivée au sprint. Rubiano et ses équipiers travaillent pour que Fabio Felline puisse remporter l'épreuve, lors de l'emballage final. Rubiano se classe dixième du sprint[14].

Six ans après, il participe à son second Tour d'Italie. Lors de la deuxième étape, il s'échappe, dès le départ, en compagnie de deux coureurs et prend jusqu'à 13 min 15 s d'avance, mais le peloton le rattrape à 40 km de l'arrivée[15]. Cinq jours plus tard, il remporte la sixième étape, à l'issue d'une nouvelle longue échappée. Avec quatorze autres coureurs, il s'enfuit au km 19. Avec l'objectif d'endosser le maillot de meilleur grimpeur[16], il accélère dans chaque montée, comptant pour ce classement. Ainsi, il égrène le groupe pour se retrouver seul, après le passage au sommet du Montegranaro (1200 mètres à 13,8 %). Il reste 33 km pour atteindre l'arrivée et il décide de continuer en solitaire. Il rallie l'arrivée avec 1 min 10 s sur les derniers rescapés de l'échappée et 1 min 51 s sur le peloton. Il s'empare, également, du maillot du meilleur grimpeur[17]. Il le garde jusqu'à l'arrivée de la douzième étape, où Michał Gołaś lui subtilise[18].

Son bilan de l'année[modifier | modifier le code]

À son retour en Colombie, pour des vacances, il se confie aux reporters. Il estime que cette année 2012 a été très bonne, grâce aux bons résultats qu'il a obtenus et à la naissance de sa fille (qui l'a rendu le plus heureux du monde). Sa victoire d'étape au Tour d'Italie est l'évènement le plus remarquable de sa saison (et de sa carrière). Il confie qu'après un bon début d'année (avec le classement du meilleur grimpeur au Tour de San Luis), il a subi une baisse de régime un peu avant le début du Giro, et il a pris le départ de l'épreuve pas dans la forme qu'il aurait souhaité (ce qui ne l'a pas empêché toutefois de s'imposer lors de la sixième étape). Ensuite, il a terminé la saison par de bons résultats (comme sa deuxième place acquise lors de la Coppa Sabatini), restant protagoniste dans de nombreuses courses, même s'il regrette n'avoir pu remporter le moindre bouquet. Il attribue ses bons résultats à des innovations dans son entraînement, basé plus sur le développement de la puissance. Ce qui lui a permis d'être régulier tout au long de la saison. Il reste en Colombie jusqu'au Tour de San Luis 2013, où il veut bien figurer. Puis en février, il rentrera en Europe pour les courses d'un jour (qu'il dit préférer). Il préparera le Giro avec le but de bien figurer au classement général et le rêve de répéter sa victoire d'étape. De plus cinq, six courses comme le Tour d'Émilie ou la Coppa Sabatini l'inspirent beaucoup et il en a fait un objectif. Après avoir dû beaucoup changer d'équipes depuis son arrivée en Europe, voici sept ans, il a pu resigner pour la saison 2013 avec la même formation Androni Giocattoli[19].

Année 2013[modifier | modifier le code]

Il devait commencer l'année 2013, au sein d'une formation issue des départements de Boyacá et de Santander, au Tour du Táchira[20], mais il ne prend pas le départ de la première étape[21].

Année 2014[modifier | modifier le code]

Fin 2014 il prolonge son contrat avec la formation Colombia[22].

Année 2015[modifier | modifier le code]

Palmarès sur route[modifier | modifier le code]

Résultats sur les grands tours[modifier | modifier le code]

Tour d'Italie[modifier | modifier le code]

4 participations

Tour d'Espagne[modifier | modifier le code]

1 participation

Résultats sur les championnats[modifier | modifier le code]

Championnats du monde professionnels[modifier | modifier le code]

Course en ligne[modifier | modifier le code]

2 participations.

  • 2009 : 37e au classement final.
  • 2011 : 128e au classement final.

Classements mondiaux[modifier | modifier le code]

Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
UCI America Tour 137e[25] 71e[26] 269e[27] 146e[28] 78e[29] 240e[30]
UCI Asia Tour 34e[31]
UCI Europe Tour 503e[32] 623e[33] 553e[34] 129e[35] 55e[36] 97e[37] 34e[38] 28e[39] 28e[40] 200e[41]

Palmarès sur piste[modifier | modifier le code]

Championnats de Colombie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Du 21 avril 2010 au 31 décembre 2010
  2. Du 15 juin 2016 au 25 août 2016
  3. Du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020
  4. Après le déclassement d'Alberto Contador, il finit le Tour de San Luis 2012, à la 16e place du classement général.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir sa fiche sur cqranking
  2. (es) « Miguel Rubiano nuevo integrante del equipo Androni-Giocattoli para el 2012 », sur www.ciclismodecolombia.com (consulté le )
  3. (es) « Miguel Rubiano de Androni-Giocatolli ganó el circuito ciclístico de Tuta », sur www.ciclismodecolombia.com (consulté le )
  4. (es) « Les résultats officiels de la première étape du Tour de San Luis 2012 », sur www.edosof.com (consulté le )
  5. (es) « Tour de San Luis: Alberto Contador ganó la etapa, Miguel Rubiano finalizó tercero y es nuevo líder de la montaña », sur www.ciclismodecolombia.com, (consulté le )
  6. (es) « San Luis: Viviani ganó la 6ª, Rubiano ya es campeón de montaña y Leipheimer a un paso del título », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  7. (es) « Les résultats officiels de la 4e étape du Tour de San Luis 2012 », sur www.edosof.com (consulté le )
  8. (es) « Reggio de Calabria: Elia Viviani repite etapa y se corona campeón, Miguel Rubiano el mejor colombiano en la general », sur www.ciclismodecolombia.com (consulté le )
  9. « Digne d'un Moser », sur www.velo101.com (consulté le )
  10. « Capecchi à l'heure suisse », sur www.velo101.com (consulté le )
  11. (es) « Miguel Rubiano regresa a Colombia », sur www.ciclismodecolombia.com, (consulté le )
  12. « Le classement général à l'issue de la 4e étape de la Semaine Internationale Coppi et Bartali 2012 », sur www.velo101.com (consulté le )
  13. (es) « Settimana Coppi & Bartali: Jan Barta campeón, Serpa el mejor colombiano, Miguel Rubiano campeón de la montaña », sur www.ciclismodecolombia.com (consulté le )
  14. (es) « Androni-Venezuela triunfa en el Giro de los Apeninos », sur www.nuestrociclismo.com (consulté le )
  15. « Les premières émotions », sur www.velo101.com (consulté le )
  16. « Rubiano : «C'est un rêve» », sur www.lequipe.fr (consulté le )
  17. « Le Giro se met en Marches », sur www.velo101.com (consulté le )
  18. « La gazette du Giro », sur www.velo101.com (consulté le )
  19. (es) « “Sueño con repetir una victoria en el Giro de Italia”: Miguel Ángel Rubiano », sur www.revistamundociclistico.com (consulté le )
  20. (es) « Colombia en la Vuelta al Táchira con “El Gato” Félix y sus pupilos », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  21. (es) « Resultados I Etapa Vuelta al Tachira 2013 », sur www.lavueltaaltachira.com, (consulté le )
  22. « Le journal des transferts », sur velo101, (consulté le )
  23. « Ratto cultive l'avenir », sur www.velo101.com (consulté le )
  24. a et b (es) « Tour de Hokkaido: Miguel Rubiano campeón », sur www.ciclismodecolombia.com (consulté le )
  25. « Classements Route UCI 2007-2008 », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  26. (en) « UCI America Tour Ranking - 2011 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  27. (en) « UCI America Tour Ranking - 2012 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  28. (en) « UCI America Tour Ranking - 2013 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  29. (en) « UCI America Tour Ranking - 2014 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  30. (en) « UCI America Tour Ranking - 2015 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  31. (en) « UCI Asia Tour Ranking - 2011 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  32. « Classements Route UCI 2005 », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  33. « Classements Route UCI 2005-2006 », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  34. « Classements Route UCI 2006-2007 », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  35. « Classements Route UCI 2007 - 2008 - 10/17/2008 - Classements finaux des Circuits Continentaux UCI - Classement Individuel - Hommes Elite et Moins de 23 ans - Europe Tour », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  36. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2009 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  37. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2010 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
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  40. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2013 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  41. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2014 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  42. (es) « Campeonatos Nacionales de Pista: Antioquia campeón general. Diana García la reina del torneo », sur www.revistamundociclistico.com, (consulté le )
  43. (es) « Dorada jornada antioqueña  », sur www.elmundo.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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