Michel Malherbe (encyclopédiste)
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Michel Malherbe, né le , est un encyclopédiste français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Michel Malherbe est polytechnicien (promotion 1950), ingénieur général des Ponts et Chaussées (promotion 1955)[1]. Il a exercé différentes fonctions, notamment dans la coopération technique française, dans divers cabinets ministériels et à la tête de plusieurs entreprises parapubliques et privées qui l'ont amené à visiter plus de 150 pays.
Linguiste amateur initialement mais bourlingueur par obligation professionnelle, il se passionne pour les langues et rédige Les Langages de l'humanité[1], une encyclopédie des 3 000 langues parlées dans le monde[2].
Des langues, il passe ensuite aux religions. Il analyse les croyances humaines, des plus anciennes (zoroastrisme, monothéisme, taoïsme, bouddhisme, etc.) à des croyances ou à des sectes plus récentes (ahmadisme, témoins de Jéhovah, kimbanguisme, etc.), en passant par les syncrétismes (bahaïsme, adorateurs du diable des environs de Mossoul en Irak et d'Alep en Syrie, caodaïsme vietnamien...), ou les mouvements spirituels tels que le mouvement Subud. Et il inclut dans ce panorama le communisme : « Il est amusant de constater à quel point les formes extérieures de l'idéologie communiste ont été la caricature d'une religion », écrit-il[1]. En effet, il analyse au-delà des religions les comportements religieux, l'implication personnelle des croyants, l'impact dans la vie sociale, les symboles courants, les rites, etc. Et il pousse l'analyse jusqu'aux rapports du religieux à la culture et au politique[1].
Il se consacre ensuite à une encyclopédie des Cultures de l'Humanité. Dans un premier volet, il dresse un tableau de la diversité des cultures par grands ensembles géographiques. Il analyse ensuite le rapport entre développement et culture. « Le progrès ou le recul d’une société dépend étroitement de son système de valeurs » affirme-t-il. il s'attache à tenter de synthétiser les conditions nécessaires au développement, les freins qu’il peut rencontrer, et les éléments qui lui conviennent[3].
Il devient directeur de collection dans les années 2000. Il dirige aux éditions L'Harmattan, la collection « Parlons... » (Parlons arménien, afrikaans, maori, etc.) (161 titres parus au [4]). Les ouvrages de cette collection sont conçus pour apporter une méthode d'auto-apprentissage des langues et introduire à la culture associée aux peuples les parlant (histoire, religions, vie sociale, économie, etc.)[4].
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- Les religions de l'humanité, Critérion, 1990 (ISBN 978-2903702298)
- Les Philosophies de l'humanité, avec Philippe Gaudin, Bartillat, 2001 (ISBN 978-2841002726)
- Les Cultures de l'humanité : le développement est une question de culture, L'Harmattan, 2000 et 2008 (ISBN 978-2296054776)
- Les Religions, Nathan, collection Repères pratiques, (ISBN 2091824798 et 978-2091824796)
- Les Langages de l'humanité, avec Serge Rosenberg, Robert Laffont, collection Bouquins, 1983, plusieurs rééditions (ISBN 2-221-05947-6 et 978-2-221-05947-0)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie : revue scientifique[modifier | modifier le code]
- L. Timbal-Daclaux, « Les langages de l'humanité, par M. Malherbe », Communication et langages, vol. 61, no 1, , p. 124 (lire en ligne).
Bibliographie : articles de journaux[modifier | modifier le code]
- Jacques Cellard, « La parole est à l'humanité », Le Monde, (lire en ligne).
- Jean-Michel Dumay, « De Zoroastre à Staline », Le Monde, (lire en ligne).
- Christian Makarian, « À l'Ecole laïque des religions », Le Point, (À l'Ecole laÏque des religions).
- Michel Saillard, « Les Cultures de l’humanité », La Jaune et la Rouge, no 560, (lire en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Collection : Parlons », sur Éditions L'Harmattan.
