Michel Béguelin

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Michel Béguelin
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller aux États

(7 ans, 11 mois et 26 jours)
Législature 46e et 47e
Groupe politique socialiste (S)
Prédécesseur Eric Rochat
Conseiller national

(12 ans et 5 jours)
Législature 43e, 44e et 45e
Groupe politique socialiste (S)
Biographie
Date de naissance (87 ans)
Lieu de naissance Boudry
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste suisse
Conjoint Marlyse Dormond Béguelin
Profession secrétaire syndical

Michel Béguelin, né le à Boudry (originaire de Tramelan), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Il est député du canton de Vaud au Conseil national de 1987 à 1997 et au Conseil des États de 1999 à 2007.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Béguelin naît à Boudry, dans le canton de Neuchâtel, le . Il est originaire de Tramelan, dans le canton de Berne[1]. Son père est employé des Chemins de fer fédéraux (CFF). Après avoir effectué sa scolarité à Palézieux et à Lausanne, il fait un apprentissage de commis de gare[2]. En 1976, il suit une formation de secrétaire syndical et devient secrétaire du Syndicat du personnel des transports (SEV) deux ans plus tard. En 1980, il est nommé rédacteur en chef du journal du syndicat, le Cheminot[3].

En 1987, le Parti socialiste le présente pour reprendre l'un des trois postes de la direction des Postes, téléphones, télégraphes (PTT) pour succéder à son collègue de parti Guido Nobel, mais sa candidature n'est pas retenue par les PTT[4],[5]. À cette époque, les partis radical, démocrate-chrétien et socialiste détiennent traditionnellement chacun l'un de ces postes[5].

À l'âge de 32 ans, il devient président du centre de loisirs de l'Union syndicale de Lausanne[2]. Il est également vice-président de l'Association TGV Rhin-Rhône[1].

Il est marié avec la conseillère nationale socialiste Marlyse Dormond Béguelin[6].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti socialiste suisse, Michel Béguelin siège au comité directeur de 1985 à 1991[7].

Il n'a pas de mandats électifs aux niveaux communal ou cantonal avant d'être élu au Conseil national, où il représente le canton de Vaud de 1987 à 1999[7],[6]. En 1994 et 1995, il est président de la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[8].

Le , il est élu au Conseil des États au second tour de scrutin avec 23 voix d'avance sur le libéral sortant Éric Rochat et rejoint ainsi la radicale Christiane Langenberger, élue au premier tour[9]. Au vu de l'étroitesse du résultat, un recomptage des voix est effectué, mais son élection est confirmée[10]. En 2002 et 2003, il est président de la Commission de gestion[7]. En 2003, il est le premier socialiste vaudois à être élu pour un deuxième mandat au Conseil des États, alors que Jacques Morier-Genoud et Yvette Jaggi n'y étaient pas parvenus en 1979 et 1995. Il bénéficie à cette occasion de la division des partis bourgeois, quatre candidats de droite étant présents au second tour contre un seul de gauche[11]. Il est conseiller d'État jusqu'en 2007.

Aux Chambres fédérales, il intervient beaucoup sur les questions liées aux chemins de fer et aux transports publics en général[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Renaud Bournoud, « Trente ans de lutte pour le TGV via Vallorbe », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Monique Keller, « Michel Béguelin à cœur ouvert », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  3. Pierre-André Stauffer, « Michel Béguelin: le syndicaliste encombrant », L'Hebdo,‎ , p. 13-14 (lire en ligne)
  4. Simone Storg, « Objectif: le sixième siège », 24 Heures,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  5. a et b ATS, « Éclipse romande? », 24 Heures,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  6. a et b Lise Bourgeois, « Le défi de Michel Béguelin: faire durer un socialiste aux États », 24 Heures,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  7. a b et c « Michel Béguelin », sur www.parlament.ch (consulté le )
  8. « Base de données des élites suisses | Béguelin, Michel (1936 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  9. Chantal Tauxe, « Vingt-trois voix font de Michel Béguelin un sénateur », 24 Heures,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  10. ATS, « Vaud: Béguelin a bien gagné », L'Express,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  11. Vincent Bourquin, « Michel Béguelin, champion grâce à la droite », 24 Heures,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  12. Raymond Gremaud, « L'homme du rail », L'Express,‎ , p. 6 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]