Michael Jones (rugby à XV)

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Michael Jones
Description de l'image Michael Jones 2011 (cropped).jpg.
Fiche d'identité
Nom complet La'auli Michael Niko Jones
Naissance (59 ans)
Auckland (Nouvelle-Zélande)
Taille 1,85 m
Poste Troisième ligne aile
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1985-1999
1996-1999
Auckland
Blues
96 (178)
36 (35)
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1986
1987-1998
Samoa
Nouvelle-Zélande
1 (0)
55 (56)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
2004-2007 Samoa

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 29 décembre 2009.

La'auli Michael Niko Jones, né le à Auckland, est un joueur international néo-zélandais de rugby à XV, évoluant au poste de troisième ligne aile. Il était surnommé Iceman, l'homme de glace[1].

Sélectionné à 55 reprises pour 13 essais, il est champion du monde en 1987.

Carrière[modifier | modifier le code]

D'origine samoane, il dispute un match avec l'équipe des Samoa en face au pays de Galles avant d'intégrer l'équipe des All Blacks[N 1] en 1987 pour la première Coupe du monde de rugby. Lors du match face à l'Italie, il devient le premier marqueur d'essai de l'histoire de celle-ci[2],[N 2]. Il joue ensuite face aux Fidji, puis lors du quart de finale face à l'Écosse, ses convictions religieuses l'empêchant de jouer la demi-finale, face au pays de Galles, la rencontre se disputant un dimanche. Lors de la finale face au XV de France, il inscrit le premier des trois essais de son équipe qui s'impose 29 à 9[3].

Il devient un titulaire indiscutable de l'équipe néo-zélandaise. En 1989, il est sévèrement touché à un genou et l'amputation est même envisagée, mais il se remet et participe à la tournée victorieuse en France en 1990.

Lors de la Coupe du monde de rugby 1991, son absence lors du dimanche de la demi-finale contre les Wallabies[N 3] est préjudiciable à son équipe. Les All Blacks perdent ce match et il est l'un des seuls joueurs de l'équipe dont la réputation n'est pas entachée par cette compétition.

L'année suivante, il fait partie de l'équipe des Néo-Zélandais qui vont battre les Springboks[N 4] en Afrique du Sud. Puis il brille également lors de la tournée des Lions en Nouvelle-Zélande en 1993. Il subit ensuite une nouvelle série de blessures avant de revenir à nouveau en 1994. En 1995, à cause du grand nombre de matchs se déroulant le dimanche, il ne fait pas partie du groupe sélectionné pour la Coupe du monde 1995. Il revient néanmoins pour les matchs comptant pour la Bledisloe Cup contre l'équipe d'Australie et une nouvelle tournée en France.

Avec l'arrivée de Josh Kronfeld, il passe du côté ouvert au côté fermé. Ils forment alors avec Zinzan Brooke en numéro 8 une des meilleures troisième lignes de l'histoire, permettant aux Blacks de réaliser leur première série victorieuse en Afrique du Sud en 1996. Cette année-là, il gagne avec les Blues d'Auckland le premier Super 12. Il connaît de nouvelles blessures lors des deux saisons suivantes, gagnant toutefois un deuxième Super 12 en 1997.

Il possédait des qualités qui ont révolutionné le rugby : sa vitesse, sa grande dextérité, son sens du jeu faisaient de lui un joueur qui « collait » au ballon. C'est ainsi qu'il était souvent soit le marqueur d'essai, soit celui qui donnait la dernière passe avant celui-ci. Il a été élu 3e meilleur joueur de l'histoire du rugby néo-zélandais derrière Colin Meads et Sean Fitzpatrick en 1999 par le magazine New Zealand Rugby Monthly. Il a également été introduit dans le Temple international de la renommée du rugby en 2003.

Après avoir été entraineur adjoint de l'équipe des Samoa, il en devient le sélectionneur en 2004 et la conduit à la Coupe du monde 2007. Il démissionne après cette compétition, dans laquelle les Samoa ne terminent que quatrième de leur groupe, derrière les Tongiens.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Michael Jones dispute 55 tests avec les All Blacks, dont 53 en tant que titulaire, entre le à Auckland contre l'équipe d'Italie et le à Christchurch contre l'Australie[4]. il inscrit 56 points, se décomposant en treize essais[4]. Lors de ces tests, il obtient 43 victoires, concède dix défaites et deux nuls[4]. Toutefois, il obtient sa première cape internationale le à Apia contre le pays de Galles avec les Samoa, sélection avec laquelle il ne dispute qu'une seule rencontre[4].

Il participe à la première édition de la coupe du monde en 1987, disputant quatre rencontres, contre l'Italie, les Fidji, l'Écosse et la finale victorieuse contre la France, et inscrivant deux essais, face à l'Italie et à la France[5]. Il dispute trois autres rencontres lors de l'édition suivante, contre l'Angleterre, les États-Unis et l'Écosse, inscrivant un essai contre les Anglais[5].

il participe à la première édition du Tri-nations, en 1996, où il dispute quatre rencontres, quatre victoires et un essai marqué, puis lors de l'édition 1998 où il joue trois matchs, trois défaites[6].

Il participe également à 19 autres rencontres avec les All Blacks, inscrivant trois essais pour treize points, portant ainsi son nombre de match disputé à 74 pour un total de 69 points[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. All Blacks, surnom de l'Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.
  2. Michael Jones est connu comme le premier joueur à inscrire un essai en coupe du monde, lors du match opposant la Nouvelle-Zélande à l'Italie lors de l'édition 1987. Toutefois, le premier inscrit est un essai de pénalité accordé par l'arbitre australien Bob Fordham peu avant lors de cette même rencontre.
  3. Wallabies, surnom de l'Équipe d'Australie de rugby à XV.
  4. Springboks, surnom de l'Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Lindsay Knight, « Michael Jones », allblacks.com, le site officiel de l'équipe de Nouvelle-Zélande (consulté le )
  2. (en) « The First-ever RWC match, NZ's Lowest Test Scores and missed kicks », sur en.espn.co.uk.
  3. (en) « 1987: Kiwis see off France in final », sur bbc.co.uk, .
  4. a b c d et e (en) « Michael Jones », sur espn.co.uk (consulté le ).
  5. a et b (en) « Michael Jones : IRB Rugby World Cup », sur espn.co.uk (consulté le ).
  6. (en) « Michael Jones : The Rugby Championship », sur espn.co.uk (consulté le ).
  7. (en) « Michael Jones #443 », sur stats.allblacks.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]