Meuse (pétrolier-ravitailleur)

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Meuse
illustration de Meuse (pétrolier-ravitailleur)
Le Meuse dans le Grand Harbour à Malte

Type pétrolier ravitailleur
Classe Durance
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval DCNS (Brest)
Lancement
Statut désarmé le 16 décembre 2015
Équipage
Équipage 12 officiers, 158 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 157,2 mètres
Maître-bau 21,2 mètres
Tirant d'eau 10,8 mètres
Tirant d'air 31 mètres
Déplacement 7 600 tonnes lège, 17 900 tonnes (à pleine charge)
Propulsion 2 moteurs Diesel SEMT Pielstick 16 PC 2.5 V400 de 14,7 MW
2 lignes d'arbre
3 diesels alternateurs de 450 KW
Vitesse 19 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon antiaérien de 40 mm
2 ou 3 systèmes de missiles sol-air SIMBAD
6 mitrailleuses de 12,7 mm
Électronique 2 radars de navigation Thales DRBN-34
1 système de leurres anti-torpilles SLQ-25 Nixie
récepteurs sattellitaires Inmarsat, Syracuse 2, V-sat
Emplacements pour Brouilleurs Simplifiés Marine (BSM)
Rayon d'action 9 000 miles à 15 nœuds
Aéronefs plate-forme et hangar pour 1 Alouette III ou Lynx
Carrière
Port d'attache Toulon
Indicatif A607

La Meuse est l'un des cinq pétroliers ravitailleurs de classe Durance de la Marine nationale française. Mis à l'eau à Brest en , il est en service de 1980 à 2015 puis désarmé. Il a quitté Toulon en pour Bassens (Gironde) où son ferraillage devrait être achevé fin juin 2024.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Mis sur cale le et lancé à Brest le , le pétrolier ravitailleur (PR) Meuse (symbole de coque A607) est admis au service actif le . Il est parrainé par le conseil général de la Meuse.

La Meuse dispose de plus grandes capacités de transport de carburant aviation TR5 (3 000 tonnes contre 1 100) que ses sister-ships mais d'une capacité en gazole moindre (5 200 tonnes contre 8 400).

Opérations de combat[modifier | modifier le code]

Le pétrolier Meuse a participé aux opérations suivantes :

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Le bâtiment effectue sa dernière sortie en mer le [2] puis est retiré du service le [3]. En , il quitte Toulon en remorquage pour être ferraillé à Bassens, dans l'estuaire de la Gironde[4],[Note 1]. Après une période de désamiantage, la Meuse est entrée dans une des fosses de Bassens le et aura été entièrement été déconstruite à la fin de juin 2024. Sur les 90 000 tonnes de métaux, 98 % seront recyclés[5].

Liste des commandants[modifier | modifier le code]

Son dernier commandant est le capitaine de vaisseau Bertrand Hudault[6].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cardem, filiale d'Eurovia (groupe Vinci) a remporté l'appel d'offres de la Marine nationale pour déconstruire à Bassens huit navires: cinq en provenance de Toulon, outre la Meuse, les frégates Montcalm, Suffren, Jean de Vienne et Cassard, deux de Brest, la frégate anti-sous-marine Georges-Leygues et le patrouilleur Albatros et un de Lorient, le navire océanographique D'Entrecasteaux

Références[modifier | modifier le code]

  1. Léa BOSCHIERO, « ARMÉE . La dernière mission de La Meuse », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « 404 », sur colsbleus.fr (consulté le ).
  3. Clap de fin pour le pétrolier-ravitailleur Meuse
  4. La rédaction, « La Meuse a quitté Toulon ce samedi pour rejoindre sa destination finale », sur Var-Matin, (consulté le )
  5. Alexandre Reynaud, « Cinq navires sont en cours de déconstruction, voici les derniers instants de ces monstres de la Marine nationale », Var Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « netmarine.net/bat/pr/meuse/ind… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).