Meistratzheim
Meistratzheim | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | C.C. du Pays de Sainte-Odile |
Maire Mandat |
André Weber 2014-2020 |
Code postal | 67210 |
Code commune | 67286 |
Démographie | |
Population municipale |
1 449 hab. (2014) |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 58″ nord, 7° 32′ 38″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 162 m |
Superficie | 12,82 km2 |
Élections | |
Départementales | Obernai |
Localisation | |
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Meistratzheim est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin en région Alsace.
Géographie
Meistratzheim fait partie du canton d'Obernai et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. Le village est situé entre Obernai et Erstein, sur la rivière Ehn, non loin d'Andlau.
Cours d'eau
- L'Ehn.
Histoire
Le site situé à proximité de la voie celto-romaine reliant Belfort à Seltz par Brumath est occupé dès le Néolithique. Des sépultures mérovingiennes ont été découvertes. Le village appartient dès les premiers temps aux comtes de Nordgau, puis est partagé ensuite entre diverses abbayes : Wissembourg en 742, Schwarzach en 828, puis par échange entre le comte Erchenger de Souabe[1], Andlau en 880, Altdorf en 1097 et Ebersmunster en 1030. Par la suite, le fief est acquis par l'évêché de Strasbourg, puis par la famille Landsberg (de), qui immatricule la seigneurie parmi les terres de la noblesse de basse Alsace et la conserve jusqu'à la Révolution. En juillet 1587, pendant les guerres de religion, les mercenaires du sieur de Marleroi provoquent quatre incendies à Meistratzheim ; au XVIIe siècle, la commune souffre du passage des troupes impériales suédoises, lorraines, et françaises, qui pillent, incendient et rançonnent ; elle est également touchée par la famine due à la rigueur des hivers et à l'insuffisance des récoltes. Le 6 mai 1857, la commune a entrepris l'assainissement de 466 hectares de terrains communaux. Ces travaux ont consisté à curer d'anciens fossés, l'ouverture de fossés neufs, des terrassements de nivelage. Les travaux ont commencé en 1858. La Première Guerre mondiale cause la mort de vingt-trois habitants.
Héraldique
Les armes de Meistratzheim se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 449 habitants, en augmentation de 3,87 % par rapport à 2009 (Bas-Rhin : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
Église Saint-André
La paroisse Saint-André relève au début du chapitre d'Obernai, patronné par la commanderie des chevaliers Teutoniques d'Andlau. L'église primitive romane est agrandie à partir de 1720. La nef est allongée et le clocher carré est surélevé d'un toit en pointe. La construction d'une nouvelle église est envisagée dès 1856, mais l'État refuse de la subventionner, jugeant le projet de l'architecte trop somptueux pour une paroisse de 1 200 âmes. Un compromis ayant été trouvé, la première pierre est posée en avril 1913. Interrompus par la guerre, les travaux ne reprennent qu'après 1918. L'évêque vient consacrer l'église en juillet 1922. Après la mise en service d'une nouvelle église paroissiale en 1922, l'ancien édifice est détruit : seuls sont conservés la tour fortifiée et le chœur du XVIIIe siècle, l'ensemble constituant maintenant la chapelle du cimetière. L'église catholique de Meistratzheim, construite de 1913 à 1919, est la plus haute du Bas-Rhin (75 m) hors de Strasbourg.
Chapelle du cimetière
La chapelle Saint-André, qui se trouve à l'intérieur du cimetière, était l'église primitive de Meistratzheim. Elle abrite un tabernacle baroque en bois doré du XVIIIe siècle, seul vestige du mobilier qui se trouvait dans l'église primitive en 1720. Après l'édification de la nouvelle église en 1922, l'ancien édifice est détruit. Le chœur conserve encore, encastré, le tympan du XIIe siècle, qui montre le Christ bénissant entouré de Saint-Benoît, symbolisé par un serpent, et de sainte Scholastique. La chapelle abrite un tabernacle baroque en bois doré du XVIIIe siècle, seul vestige ancien qui se trouvait dans l'église primitive en 1720.
Presbytère
Ancien relais de poste
Maison de 1776
École de garçons
Calvaire (rue principale)
Mairie (1828)
Le tram
Établissement en 1907 de la voie métrique reliant Erstein à Ottrott en traversant le Bruch de l'Andlau ainsi que les villages de Schaeffersheim, Meistratzheim, Niedernai et la ville d'Obernai. Cette voie a été créée en premier lieu en vue du transport des pierres de Saint-Nabor, car le transport des personnes a été faible. La ligne fut supprimée en 1914, époque à laquelle l'autorité militaire allemande fit enlever les rails pour les besoins de son industrie de guerre.
Personnalités liées à la commune
Xavier Uhlmann, né le 8 février 1828 à Meistratzheim et décédé le 27 juillet 1904 à Farnborough, était le 1er valet de Napoléon III, le valet de chambre du Prince Impérial, le trésorier de l'impératrice Eugénie.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Erchanger ou Erchangar (830; † 21 janvier 917) était le duc de Souabe de septembre 915 jusqu'à sa mort
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.newgaso.fr (consulté le )
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .