Mehun-sur-Yèvre

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Mehun-sur-Yèvre
Mehun-sur-Yèvre
Hôtel de ville.
Blason de Mehun-sur-Yèvre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bourges Plus
Maire
Mandat
Jean-Louis Salak
2020-2026
Code postal 18500
Code commune 18141
Démographie
Population
municipale
6 448 hab. (2021 en diminution de 2,95 % par rapport à 2015)
Densité 264 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 137 m
Superficie 24,45 km2
Unité urbaine Mehun-sur-Yèvre
(ville isolée)
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mehun-sur-Yèvre
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mehun-sur-Yèvre
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Mehun-sur-Yèvre
Liens
Site web ville-mehun-sur-yevre.fr

Mehun-sur-Yèvre [møœ̃] est une commune française du département du Cher et de la région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cette ville régionale est située entre Bourges et Vierzon.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Foëcy Allouis Rose des vents
Quincy N Berry-Bouy
O    Mehun-sur-Yèvre    E
S
Sainte-Thorette Marmagne

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Photographie de la route départementale 2076
La RD 2076 traverse Mehun-sur-Yèvre.

La ville est traversée par la route départementale 2076 (ancienne route nationale 76).

D’autres routes traversent la commune :

Par ailleurs, la ville est traversée, au sud, par la ligne ferroviaire de Vierzon à Saincaize, entre les gares ouvertes de Foecy et Marmagne. La gare de Mehun-sur-Yèvre est desservie par des trains ZTER ou AGC du réseau TER Centre Val de Loire, avec des trains reliant Orléans à Nevers. Les trains peuvent également être sous forme de navettes entre les gares de Vierzon et Bourges, avec l'utilisation de rames Z2 ou X72500.

Enfin, à partir du , la ville intégrant la communauté d'agglomération Bourges Plus, la ville sera desservie par les transports en commun de l'agglomération berruyère, Agglobus.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quincy à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 735,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records QUINCY (18) - alt : 124m, lat : 47°07'47"N, lon : 2°09'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 31-12-2007
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1 3,1 4,9 8,9 11,8 13,4 13,4 10 7,9 3,5 1,7 6,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,2 8,5 10,9 15,1 18,5 20,3 20,3 16,4 12,8 7,4 4,8 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,4 14 16,9 21,4 25,1 27,2 27,3 22,7 17,8 11,3 7,8 17,4
Record de froid (°C)
date du record
−19,6
09.01.1985
−16
05.02.1963
−12
01.03.05
−6
04.04.1973
−1,3
05.05.1979
0,9
05.06.1976
3,3
06.07.1979
2,6
26.08.1966
0
30.09.1972
−6,8
30.10.1997
−11,2
23.11.1993
−12,5
31.12.1985
−19,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
05.01.1999
22,8
24.02.1990
25,7
19.03.05
30,9
30.04.05
34,8
27.05.05
38,4
22.06.03
39,4
26.07.06
42,4
10.08.03
35,9
04.09.05
30,8
01.10.1985
22,9
03.11.1994
20,3
16.12.1989
42,4
2003
Précipitations (mm) 59,3 50,3 52 61,2 75,5 52,8 59,9 56,6 58,1 71,4 68,2 69,7 735
Source : « Fiche 18190001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mehun-sur-Yèvre est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mehun-sur-Yèvre, une unité urbaine monocommunale[10] de 6 562 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,5 %), zones urbanisées (20,8 %), prairies (11,7 %), forêts (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Mehun-sur-Yèvre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Yèvre, le canal de Berry et l'Annain. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2016[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mehun-sur-Yèvre.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 159 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3159 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Château de Mehun, miniature des Très Riches Heures du duc de Berry.
vers 1410-1416
musée Condé, Chantilly[22].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Porte médiévale de la ville
Porte médiévale de la ville.

Mehun du IXe au XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

La cité est connue depuis le IXe siècle, tant par des sources écrites que par des sources archéologiques. Au Moyen Âge, la ville se développe autour de l'église et du château, passant par mariages de la famille de Mehun à celles de Vierzon, Courtenay-Champignelles et d'Artois. Un atelier monétaire battait une monnaie locale au XIe siècle[23].

Mehun au XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Au XIVe siècle, les biens de Robert III d'Artois étant confisqués en 1332, Mehun passe à la Couronne des rois Valois.

La construction d'une nouvelle résidence par le duc Jean de Berry, à la fin du XIVe siècle, contribue au développement des arts[24].

Le château de Mehun, une résidence royale[modifier | modifier le code]

Au XVe siècle, la ville est dotée d'une troisième enceinte et ses privilèges de franchise sont confirmés. Le roi Charles VII et sa cour s'installent au château ce qui développe l'économie locale. On nomme parfois la ville « la cité de Charles VII. »

Jeanne d'Arc à Mehun[modifier | modifier le code]

Jeanne d'Arc arrive à Mehun-sur-Yèvre vers la fin d’octobre 1429. Elle venait de faire couronner le roi Charles VII à Reims. Ce dernier ne désirait pas reprendre les combats contre les Anglais. Néanmoins, Jeanne d'Arc conduisit depuis Mehun quelques actions militaires : elle reprit aux Anglo-Bourguignons Saint-Pierre-le-Moûtier, mais ne parvint pas à leur reprendre La Charité-sur-Loire, défendue par le capitaine-corsaire Perinet Gressard.

À Mehun, Jeanne d'Arc logeait dans l’une des maisons de Renault Thierry, alors chirurgien du roi. La tradition orale fait de l'actuel hôtel Charles VII, nommé dans des textes anciens l’hôtel pucelle, la maison où elle logeait.

Dans la chapelle du château, le roi Charles VII remit à Jeanne d'Arc, le 29 décembre 1429, ses lettres d’anoblissement. Cette charte anoblissait Jeanne et toute sa famille.

Au printemps 1430, Jeanne d'Arc quitta Mehun pour livrer d'autres combats.

L'activité de la ville décline progressivement après la mort de Charles VII, à Mehun, en juillet 1461.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Elle reprend lors de l'installation des porcelainiers au XIXe siècle. Avec l'arrivée de Charles Pillivuyt en 1854 et le développement de l'industrie de la porcelaine à Mehun et dans sa région, une ville nouvelle est construite autour des manufactures.

Avant 1850, la ville de Mehun est organisée autour de son centre médiéval, puisqu'elle s'étend au-delà de la vallée de l'Yèvre. En 1880, sa population a presque doublé ; en 1900, la manufacture Pillivuyt emploie plus de 182 personnes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[25].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 6 448 habitants[Note 3], en diminution de 2,95 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6692 1872 4992 9493 3103 5573 3334 0974 260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 8035 4716 1766 5016 3266 3506 5916 5726 334
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 3456 3976 1775 3825 3375 1125 0495 2905 397
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 7005 8936 9027 1787 2277 2126 8846 8296 571
2021 - - - - - - - -
6 448--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[30].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie d'Orléans-Tours et compte les établissements suivants :

  • Collège Irène Joliot-Curie de Mehun-sur-Yèvre[31](près de la gare SNCF).
  • École primaire des Charmilles
  • École primaire Marcel-Pagnol
  • École primaire du Château
  • École maternelle Jules-Ferry
  • École maternelle du Centre
  • École maternelle Marcel-Pagnol

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Écoles municipales de musique et de dessin
  • Centres de Loisirs

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radios[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

L'industrie de la porcelaine est majeure sur la commune. Quatre usines fournissent environ 20 % de la production française en articles de table.

La ville abrite une usine du groupe Nexans[32].

Culture locale et Patrimoine[modifier | modifier le code]

Château-musée Charles-VII.

Lieux et Monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Mehun-sur-Yèvre (entre 1367 et 1416), place du Général-Leclerc, actuellement siège du musée Charles-VII.
  • L'église Notre-Dame (XIe siècle), place du Marché-au-Beurre[33].
  • La porte de l'horloge, (XIIIe siècle).
  • L'Agneau pascal (XIIe siècle) visible sur le clocher-porche de la collégiale Notre-Dame côté nord face à l'ancienne ville médiévale.
  • Le tableau de Jeanne d'Arc à Mehun-sur-Yèvre (1886) devant la statue de la Vierge est l'œuvre de Grandin et est actuellement visible dans la collégiale Notre-Dame.
  • Le tableau Le Christ en Croix (avant 1629), toile peinte par Jean_Boucher, actuellement visible à la collégiale Notre-Dame.
  • La statue de Jeanne d'Arc place Jeanne-d'Arc. Cette œuvre de Félix Charpentier, inaugurée en 1982, a remplacé le modèle en bronze de 1901, dû à Anne de Rochechouart, qui a été fondu en 1944, sous l'Occupation.
  • Les rives de l'Yèvre et du canal de Berry.
  • La sculpture Tête d'ange (fin XIVe début XVe siècle) visible au musée Charles-VII.
  • Le tableau, le château avant la Révolution (Vers 1800) visible au musée Charles-VII.
  • L'ancienne abbaye cistercienne (de femmes) de Notre-Dame de Beauvoir-lès-Mehun.
  • Le pôle de la porcelaine : collections de céramiques de la manufacture Pillivuyt et de Louis Lourioux à Foëcy.
  • La fête sa rosière depuis 1882, le premier week-end de juin avec l'élection d'une jeune fille méritante[34] et défilé partant de la maison de l'élue, qui est décorée de fleurs en papier crépon et se termine par un feu d'artifice[35].
Collégiale Notre-Dame de Mehun-sur-Yèvre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le roi Charles VII.
  • Agnès Sorel.
  • Jeanne d'Arc
  • Charles Pillivuyt, dirigeant de l'entreprise de céramique éponyme
  • Jean Ier de Berry, duc de Berry
  • Émile Robert (1860-1924), ferronnier d'art.
  • Joseph Maquaire (1865-1949), sculpteur, directeur de la manufacture de porcelaines Pillivuyt, concepteur du monument aux morts de Mehun-sur-Yèvre (Émile Robert a fait les ferronneries)[36],[37], donateur d'une collection de dessins et d'estampes au musée Charles-VII de Mehun-sur-Yèvre[38].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Mehun-sur-Yèvre

Les armes de Mehun-sur-Yèvre se blasonnent ainsi :

D'azur à trois fleurs de lis d'or, 2 et 1, et un franc-canton de gueules brochant sur la première fleur de lis[39].

On trouve aussi : D'azur aux trois fleurs de lys d'or, au franc-canton cousu de gueules brochant sur le tout[40].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Mehun-sur-Yèvre et Quincy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Quincy » (commune de Quincy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Quincy » (commune de Quincy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Mehun-sur-Yèvre », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Mehun-sur-Yèvre », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  22. Miniature du hâteau de Mehun au musée Condé : 65 cm, f.161v.
  23. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 12
  24. Le château du duc de Berry est représenté dans La Tentation du Christ qui illustre le début du Carême des Très riches heures
  25. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mehun-sur-Yèvre, consultée le 5 décembre 2017
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
  31. Site du collège de Mehun-sur-Yèvre
  32. Nexans - Nos implantations en France ; consulté le 19 mars 2016.
  33. « Berry Roman: en Berry: ma campagne a du style, Berry province.com », p. 42.
  34. [1]
  35. [2]
  36. Ville de Mehun-sur-Yèvre : Histoire des monuments mémoriels
  37. Musée Charles-VII : "Maquette du Monument aux morts de 14-18, pour le cimetière de Mehun-sur-Yèvre"
  38. Musée Charles-VII : collection Joseph Maquaire
  39. Malte-Brun, La France illustrée, 1882.
  40. « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Bon (Éd.) “Le Château et l'art, à la croisée des sources”, ill. n&Bc, coul, planches, cartes, plans, Mehun-sur-Yèvre, Groupe historique et archéologique de la région de Mehun-sur Yèvre, 2011, 528 pp., fort in. 4° de 302 x 220, (ISBN 978-2-9540103-0-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]