Mbo (peuple du Cameroun)
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| Cameroun
|
67 000[1] |
|---|
| Langues | langues manenguba, mbo |
|---|---|
| Religions | christianisme, religion traditionnelle |
Les Mbo sont un peuple bantou d'Afrique centrale descendant du grand groupe Ngoh ni Nsongo'o établi dans trois régions du Cameroun : Le Littoral, l'Ouest et le Sud-Ouest.
Les Mbo'o sont la composante d'une branche de la famille Ngoh ni Nsongo établie dans le canton Mbo'o à Mbouroukou dans l'arrondissement de Melong et dans le canton Sanzo dans l'arrondissement de Santchou.
Mais de manière générale, le nom Mbo'o designe tous les descendants de la famille Ngoh ni Nsongo'o. Il s'agit en réalité d'un même peuple avec les mêmes habitudes culturelles et linguistiques.
Les Mbo de la région du Sud-Ouest du Cameroun sont originaires de l'arrondissement de Santchou de la région de l'Ouest du pays. Depuis 1900, les Mbo sont confinés aux rives sud des rivières Betse et Betenten. Ils ont une longue tradition de conflits avec le peuple Bangwa voisin en raison de différends sur les frontières, les plantations de palmiers à huile et les enlèvements pour l'esclavage. Les chefferies bamiléké de Fongo-Tongo, Foto, Foréké-Dschang et Fondongela revendiquent toutes l'origine des Mbo. Dans d'autres chefferies Bangwa, des sous-chefs mineurs se réclament de l'ascendance Mbo. Les Mbo sont extrêmement pauvres. Ils n'ont pas accès aux traitements médicaux et il n'y a donc pas de dépistage et de conseil en matière de VIH, bien que le VIH/SIDA soit répandu[2].
Ethnonymie[modifier | modifier le code]
Selon les sources, on observe quelques variantes : Mboo, Mbos, Sambo[3].
Langue[modifier | modifier le code]
La langue des Mbo est le mbo, une langue bantoue dont le nombre de locuteurs était estimé à 45 000 en 1995[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Mbo of Cameroon » [1]
- « Mbo -- the People », sur web.archive.org, (consulté le )
- Source RAMEAU, BnF [2]
- (en) Fiche langue
[mbo]dans la base de données linguistique Ethnologue.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) A. Willcox et D. Nambu, « Wildlife hunting practices and bushmeat dynamics of the Banyangi and Mbo people of Southwestern Cameroon », in Biological Conservation, 2007, 134 (2), p. 251–261
- Marguerite Diengué-Ngolé, Les chemins de la noce : essai sur l'élite féminine chez les Mbo du Cameroun, Université Paris 5, 1989, 309 p. (thèse de 3e cycle d'Anthropologie)
- Ibrahim Mouiche, « Les Mbo », in Autorités traditionnelles et démocratisation au Cameroun : entre centralité de l'État et logiques de terroir, Lit, Münster, 2005, p. 229-230 (ISBN 9783825890841)
