Maxime (film)

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Maxime

Réalisation Henri Verneuil
Scénario Henri Duvernois
Henri Jeanson
Albert Valentin
Henri Verneuil
d'après le roman de
Henri Duvernois
Acteurs principaux
Sociétés de production Films Raoul Ploquin
Cocinor
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 124 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Maxime est un film français réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1958, adaptation du roman éponyme d'Henri Duvernois.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film s’ouvre sur un triple prégénérique : les visites à Paris d’Elisabeth d’Angleterre en 1957, puis de son père Georges VI en 1938, puis de son grand-père Georges V en avril 1914, cela ne faisant qu’introduire l’époque et le contexte du film. Les nominations et les chutes des ministères à la veille de la Grande Guerre ponctueront d’ailleurs le récit, dont un des ports d’attache sera Maxim’s, rendez-vous nocturne des grands seigneurs, des aventuriers et des demi-mondaines de la Belle époque.

Maxime (Charles Boyer) sort de chez lui au passage de George V. Du grand monde, il n’a pu garder que les manières. Il vit d’expédients, comme l’écriture des mémoires du général (André Brunot), amant de Gazelle, son ancienne maîtresse (Arletty). Y comptent aussi pour beaucoup les menus services qu’il rend à Hubert (Félix Marten), un boursicoteur, collectionneur de femmes éhonté et arrogant. L’un doit vivre dans une chambre peu reluisante, mais encombrée par les traces d’un passé plus glorieux ; l’autre a établi ses quartiers dans luxe d'un palace : le Ritz.

Hubert a jeté son dévolu sur Jacqueline (Michèle Morgan), belle et élégante roturière. Celle-ci est outrée par le collier qu’il lui a adressé sans même la connaître, comme à une cocotte. Plus piqué qu’amoureux, il charge Maxime, pour une très belle somme, de faire la connaissance de Jacqueline au bois et de l’amadouer pour son compte.

Mais Jacqueline est séduite par les manières de Maxime, pourtant bien plus âgé, qui naturellement tombe amoureux d’elle : ils filent le parfait amour, tandis qu’Hubert part hériter d’un vieil oncle.

Lorsqu’Hubert revient quinze jours plus tard, il comprend tout de suite que Maxime est devenu l’amant de Jacqueline et il a l’habileté de l’encourager pour mieux parvenir à ses fins.

Il fait tout pour mettre des coins entre les amants (n’est-ce pas lui qui jette une ancienne maîtresse ivre et décatie au milieu d’un de leurs dîners, humiliant Jacqueline plus encore que Maxime ?). Il rend jaloux Maxime, qui en devient acariâtre. Un séducteur sans émotion étant bien plus agréable qu’un amoureux jaloux, il a beau jeu de se montrer joli cœur avec Jacqueline, et la séduit à son tour.

Maxime veut provoquer Hubert en duel, mais Jacqueline accepte ses conditions dégradantes pour qu’il y renonce : il le fait, lorsqu’il comprend combien elle est amoureuse d’Hubert pour souscrire ainsi à toutes.

Esseulé, il reçoit Gazelle qui lui annonce la mort du général et ne sait où aller.

Le film s’achève sur l’annonce de l’assassinat de l'archiduc d’Autriche à la fin juillet 1914 et sur la proclamation de Jules Guesde selon laquelle « Jamais, jamais, jamais » l’Allemagne ne déclarera la guerre à la France.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Éditions vidéo[modifier | modifier le code]

Maxime sort en digibook DVD/Blu-ray chez Coin de Mire Cinéma le .

Liens externes[modifier | modifier le code]