Maurice Agulhon

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Modèle:Infobox Personnalité des sciences sociales

Maurice Agulhon, né le à Uzès (Gard) et mort le [1], est un historien français, spécialiste de l'histoire contemporaine de la France des XIXe et XXe siècles et professeur au Collège de France de 1986 à 1997. Bien que ses premiers travaux portent sur la Révolution de 1848 en Provence, Maurice Agulhon devient au fil du temps l'un des plus grands spécialistes des institutions de la République et de la symbolique du pouvoir républicain. Il fut aussi un citoyen politiquement engagé à gauche, notamment dans un premier temps auprès du Parti communiste français[2].

Biographie

Enfance

Né de parents exerçant tous deux la profession d'instituteur dans le petit village de Pujaut, le jeune Maurice Agulhon passe ses dix premières années dans la campagne gardoise. Ses parents, de confession protestante, son père de naissance et sa mère par conversion, sont également partisans de la laïcité républicaine et orientés politiquement à gauche. Ils jouent donc à la fois leur rôle de parents, mais servent aussi de maîtres d'école à leur fils. Le jeune Maurice est un enfant studieux. Ses parents, surtout son père, attachent une grande importance à son éducation. L'enfant, timide de nature, est peu enclin à participer aux jeux des autres enfants et vit quasiment replié sur sa famille qui le pousse vers les études. Son père y voit un moyen d'ascension sociale, car celui-ci refuse que son fils devienne un simple instituteur comme lui. Précurseurs pour l'époque, ses parents sont très attachés à l'égalité entre homme et femme, c'est pourquoi ils s'efforceront d'élever Maurice et sa jeune sœur de façon identique [3], sans favoriser l'éducation de leur garçon, comme cela se faisait à l'époque surtout dans le milieu rural.

Études secondaires

Adolescent, le jeune homme quitte son village natal pour le lycée Aragon, puis il fréquenta également, en 1936, le lycée Frédéric Mistral de Nîmes. Ensuite Maurice Agulhon poursuit ses études de 1943-1946 au lycée du Parc à Lyon, où il rencontre Joseph Hours, professeur d'histoire du courant des Annales. Ce professeur l'a profondément influencé dans sa jeunesse. En 1946, ayant terminé ses études à Lyon, le jeune diplômé monte poursuivre ses études supérieures dans la capitale à la prestigieuse École normale supérieure de Paris[4] . Au sein de cet établissement d'élite, le futur historien avouera avoir effectué son éducation sociale grâce à la fréquentation de ses camarades issus pour la plupart de la bourgeoisie parisienne. Comme bien d'autres de ses condisciples, Maurice Agulhon décide de s'engager dans le mouvement communiste[5].

Études supérieures

À côté de son engagement politique, Maurice Agulhon, poursuit de brillantes études et obtiendra le premier rang au concours pour sa thèse sur « Les origines de la tradition républicaine ». Cette première thèse dirigée par le professeur Labrousse, lui permet d'être nommé dans un premier temps à Toulon, puis à Marseille, où il prépare sa seconde thèse, portant elle sur les antécédents et les causes de l'insurrection de décembre 1851 dans le Var. Puis, de 1954 à 1957, il effectue une carrière d'attaché de recherche au CNRS. Ayant achevé sa thèse en 1967, il ne put la soutenir devant Labrousse et Bourdel qu'en 1969.

Maurice Agulhon a encore à son palmarès une thèse intermédiaire, faite en 1966, intitulée La Sociabilité méridionale dans l'édition d'Aix-en-Provence et rebaptisée Pénitents et francs-maçons pour la réédition parisienne. En 1969, après avoir soutenu sa thèse finale avec succès, le jeune historien dut se résoudre à diviser sa thèse en trois parties (tome 1, la République au village ; tome 2, la vie sociale en Provence intérieure ; tome 3, Toulon, une ville ouvrière au temps du socialisme utopique), car trop volumineuse, aucun éditeur n'avait voulu la publier intégralement.

Engagement politique

Les années cinquante-soixante sont, en France, les années phares de la propagande communiste, ce qui explique aisément que Maurice Agulhon, tout comme une foule d'intellectuels français de l'époque, ait été attiré par le projet marxiste. L'historien en herbe y voit deux raisons. En premier lieu, il cite l'époque, le milieu familial de gauche, puis en deuxième lieu, il impute son entrée dans le parti à la propagande du PC, qui mettait surtout l'accent sur le rôle des communistes dans la Résistance pendant la guerre [6].

Son adhésion s'effectue par l'intermédiaire d'une cellule du parti à l'ENS. L'historien confessa y avoir trouvé une famille de substitution, compensant ainsi l'éloignement géographique de la sienne.

Il prit part à la contestation étudiante en mai 1968 [7]. Durant ce mouvement étudiant protestataire, Maurice Agulhon s'engage comme membre actif à la FFN.

Carrière universitaire

Élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il enseigne dans les lycées de Toulon et de Marseille. Il obtient un détachement au CNRS en 1954. À partir de 1957, il enseigne à la Faculté des lettres d'Aix (puis université de Provence, Aix-Marseille I), avec le titre de professeur à partir de 1969.

Après la soutenance de sa thèse, l'historien décide de quitter Aix-en-Provence pour la capitale. Il enseigne à l'université de Paris I, à la chaire devenue vacante en raison du départ du professeur Louis Girard. Souvent associé a l'École des Annales, le jeune professeur se met à écrire quelques livres sur commande, tel que le Cercle ou bien la Révolution des XIXe et XXe siècles.

De 1972 et jusqu'à 1986, il est professeur à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris I). En 1986, il est élu professeur au Collège de France, jusqu'à 1997.

Maurice Agulhon a présidé la Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle de 1975 à 1981. Il en est toujours président d'honneur. De même, il a participé activement aux activités de la société d'études jaurésiennes dont il a été vice-président de 1976 à 2011 et dont il est maintenant Président d'honneur. Maurice Agulhon a légué sa bibliothèque personnelle au service commun de la documentation de l'université d'Avignon[8].

Il signa la pétition Liberté pour l'histoire.

Carrière professionnelle[9].

  • 1946-1950 : Élève de l'École Normale Supérieure (rue d'Ulm) lettres
  • 1950-1952 : Professeur agrégé au Lycée de Toulon dont un an de congé pour service militaire.
  • 1952-1954 : Professeur agrégé au Lycée de Marseille (Thiers)
  • 1954-1957 : détaché au CNRS
  • 1957-1969 : Faculté des lettres d'Aix (tous grades successifs)
  • 1969 : Docteur ès lettres (Sorbonne)
  • 1969-1972 : Professeur à l'Université de Provence (Aix-Marseille I)
  • 1972-1986 : Professeur à l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris I)
  • 1986-1997 : Professeur au Collège de France

Apport à l'histoire de la République en France

Ses travaux portent sur le concept de sociabilité, religieuse et politique (Pénitents et francs-maçons de l'Ancienne Provence, 1968 ; La République au Village, 1970). Ses travaux évoluent ensuite vers l'étude de la symbolique républicaine (Marianne au Combat, 1979, Marianne au Pouvoir, 1989, Les Métamorphoses de Marianne, 2001). Ce républicain intransigeant, qui fut longtemps président de la Société d'histoire de la Révolution de 1848, se confronte aussi avec le verbe et la pratique gaulliennes dans Coup d'État et République, 1997, et De Gaulle, histoire, symbole, mythe, 2000. Il est aussi l'auteur de synthèses (1848 ou l'Apprentissage de la République (1848-1852), 1973 ; La République de 1880 à nos jours, 1990, qui obtient le Grand Prix Gobert de l'Académie française).

La figure de Marianne

Cependant très vite, l'historien se recentre sur les symboles républicains, concentrant ses premiers travaux sur les effigies et le mythe de la République en la figure de Marianne. Maurice Agulhon y consacre trois ouvrages successifs: Marianne au combat, 1789-1880; Marianne au pouvoir, 1880-1914 et Métamorphoses de Marianne de 1914 à nos jours. À cette trilogie s'ajoute un quatrième ouvrage portant lui des réflexions sur "L'imagerie et la symbolique républicaine". Le premier tome, Marianne au combat, 1789-1880, explique la naissance de l'égérie de Marianne comme une figure d'opposition face aux anciens emblèmes royaux. Maurice Agulhon y dresse le portrait d'un symbole noir de la république. L'historien explique que le 14 juillet est appelé « l’anniversaire du crime et de l’opprobre que les suppôts de Marianne ont choisi pour fête nationale », la Révolution est décrite comme « hécatombes de victimes innocentes immolées ou plutôt hideusement massacrées en l’honneur de la naissance de cette grotesque Marianne coiffée à la phrygienne » . Cependant, Maurice Agulhon s'efforce de montrer qu'au fil des siècles, depuis sa création en 1789 jusqu'à nos jours, le symbole de ce buste de femme, coiffé du bonnet phrygien, n'a cessé d'évoluer au fil des régimes politiques successifs et selon l'évolution des mentalités de la société française. Selon Agulhon, Marianne a eu un rôle d’unificateur de la nation par une large diffusion de son symbole, statues dans les grandes villes, places publiques de village, monnaies ou timbres [10] . Concernant le nombre de ses effigies dans certaines régions, l'historien fait remarquer qu'il est évident que c'est dans les régions qui ont une tradition de gauche qu'on observe le plus ce phénomène de buste ou de statue publique [10] . Agulhon explique que la place majeure qu'elle occupe dans la République actuellement est due à l'obligation de sa présence dans chaque mairie, donc depuis 1884 dans chaque commune de France [10]. Cette omniprésence du buste de Marianne place l'égérie républicaine à côté de la devise Liberté, Égalité, Fraternité et ainsi le tout devient représentatif de la République française.

De Gaulle

Fervent défenseur de la république, Maurice Agulhon s'est également intéressé à l'homme qui marque son rétablissement et qui fonda la cinquième république, le général Charles de Gaulle. L'historien lui consacre deux ouvrages : l'un en 1997, Coup d'État et République, l'autre De Gaulle, histoire, symbole, mythe paru en 2000. Dans Coup d'État et République, Maurice Agulhon explique la rupture entre l'ancienne image de la République avec l'avènement au pouvoir de Charles de Gaulle et l'instauration de la 5ème république, où le président obtient des pouvoirs régaliens et où l'on assiste à l'instauration d'une " République monarchique". Contrairement aux autres historiens, qui se contentent de retracer le parcours politique du général, Maurice Agulhon quant à lui s'intéresse plus particulièrement au mythe qui entoure l'homme du 18 juin et cherche à comprendre pourquoi, après Jeanne d'Arc et Napoléon, De Gaulle devient un nouvel exemple d'un " personnage historique qui entre en mythologie"[11] . Plus qu'aux actions du personnage, Agulhon s'intéresse à la symbolique qui l'entoure, telle la Boisserie, Colombey-les-Deux-Églises, où se trouvent la demeure, la tombe et le mausolée de Charles de Gaulle, mais également aux objets touristiques, aux plaques commémoratives, ainsi qu'aux noms des rues. Agulhon, homme de gauche, va donc essayer de comprendre de Gaulle, homme de droite, non pas en comparant ses idées politiques, mais en s'intéressant aux symboles gaullistes en relation avec la république[12]. À partir des mémoires de Charles de Gaulle, l'historien isole les lieux cités dans les écrits du Général, Panthéon, place de l'Étoile, place de la République et cherche grâce à ces derniers, tout comme il l'avait fait dans ses ouvrages précédents avec la figure de Marianne, à comprendre le mythe gaullien. Agulhon cherche dans ce livre à montrer la dualité du personnage, en opposant droite et gauche, la modeste sépulture de Colombey-les-Deux-Églises et la monumentale Croix de Lorraine.

Retour à gauche

Ces dernières années, l'historien spécialiste de la symbolique républicaine a décidé de faire un bond en arrière, en s'intéressant à sa thématique de jeunesse la place de la gauche dans l'Histoire et la politique française. Dans son ouvrage paru en 2005, Histoire et politique à gauche, "Un coin d'histoire compliqué", Agulhon écrit à la fois l'historiographie de la gauche, mais à cela il ajoute un amas de souvenirs personnels, de sorte que le livre soit une analogie entre l'Histoire du PC et son propre parcours de militant de gauche, qui au fil des années est passé du communisme à la social-démocratie[12]. Bien qu'engagé à gauche, ce livre de Maurice Agulhon, loin d'être un plaidoyer partisan, s'intéresse de façon critique aux références et à la dialectique de la Gauche. Maurice Agulhon instaure donc une parfaite symbiose entre conviction d'un homme et détachement de l'historien.

Son dernier livre paru en 2008, Les mots de la République, revient dans le domaine de prédilection de l'auteur. Ce livre retrace l'origine, l'évolution et la symbolique des termes républicains des cinq républiques successives.

Peu avant sa mort, Maurice Agulhon avait légué sa bibliothèque personnelle au service commun de la documentation de l'université d'Avignon, dont il était originaire. Mettant ainsi à la disposition du monde universitaire une foule de documents accumulés au fil de ses années de recherches, il permet ainsi à quiconque est susceptible de s'intéresser à l'œuvre historique de Maurice Agulhon ainsi qu'à ses thèmes de recherche et à ses engagements, de disposer d'une base de travail exceptionnelle et conséquente s'élevant à plus de 1 850 ouvrages et plus de 250 thèses et mémoires[9].

Distinctions et hommages

Décorations

Distinctions

Docteur honoris causa

Principaux ouvrages

  • Sa thèse, soutenue en 1969 à la Sorbonne, était intitulée Un mouvement populaire au temps de 1848. Histoire des populations du Var dans la première moitié du XIXe siècle. Elle a été fractionnée et publiée en trois volumes séparés :
    • Une ville ouvrière au temps du socialisme utopique. Toulon de 1815 à 1851, Paris-La Haye, Mouton, 1970.
    • La République au village, Paris, Plon, 1970. réédition avec une préface, Seuil, 1979.
    • La Vie sociale en Provence intérieure au lendemain de la Révolution, Paris, Clavreuil, 1971.
  • Pénitents et francs-maçons de l’ancienne Provence, Paris, Fayard, 1968.
  • CRS à Marseille, "la police au service du peuple" 1944-1947, en collaboration avec F.Barrat, Paris, Armand Colin, 1971.
  • La France de 1914 à nos jours, en collaboration avec André Nouschi, Paris, Armand Colin, 1971. (ISBN 2-200-34255-1)
  • 1848 ou l’apprentissage de la République (1848-1851), Paris, Le Seuil, 1973.
  • Les Quarante-huitards, Paris, Gallimard-Julliard, collection « Archives », 1976.
  • Histoire de la Provence, en collaboration avec Raoul Busquet et V.-L. Bourilly, Paris, Que sais-je ?, 1976, 128 p.
  • Le Cercle dans la France bourgeoise, 1810-1848, Paris, Armand Colin, 1977.
  • Marianne au combat. L’imagerie et la symbolique républicaines de 1789 à 1880, Paris, Flammarion, 1979.
  • Direction de l’Histoire de Toulon, Toulouse, Privat, 1980.
  • Histoire vagabonde. Tome 1 : Ethnologie et politique dans la France contemporaine, Paris, Gallimard, 1988.
  • Histoire vagabonde. Tome 2 : Idéologies et politique dans la France du XIXe siècle, Paris, Gallimard, 1988.
  • Marianne au pouvoir. L’imagerie et la symbolique républicaines de 1880 à 1914, Paris, Flammarion, 1989.
  • La République de 1880 à nos jours, Paris, Hachette, collection « Histoire de France », tome 5, 1990.
  • Histoire vagabonde. Tome 3. La politique en France, d’hier à aujourd’hui, Paris, Gallimard, 1996.
  • Coup d’État et République, Paris, Presses de Sciences Po, collection « La Bibliothèque du citoyen », 1997.
  • De Gaulle. Histoire, symbole, mythe, Paris, Hachette Littératures, 2000.
  • Les Métamorphoses de Marianne. L’imagerie et la symbolique républicaines de 1914 à nos jours, Paris, Flammarion, 2001.
  • Histoire et politique à gauche, Paris, Perrin, 2005.

Articles

  • Esquisse pour une archéologie de la République. L'allégorie civique féminine, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1973, vol. 28, n° 1, pp. 5-34. lire en ligne sur persee.fr
  • La Seconde République dans l'opinion et l'historiographie d'aujourd'hui, Annales historiques de la Révolution française, 1975, vol. 222, n° 1, pp. 499-512. lire en ligne sur persee.fr
  • Un usage de la femme au XIXe siècle : l'allégorie de la République, Romantisme, 1976, vol. 6, n° 13, pp. 143-152. lire en ligne sur persee.fr
  • Propos sur l'allégorie politique, Actes de la recherche en sciences sociales, 1979, vol. 28, n° 1, pp. 27-32. lire en ligne sur persee.fr
  • Conflits et contradictions dans la France d'aujourd'hui, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1987, vol. 42, n° 3, pp. 595-610. lire en ligne sur persee.fr
  • Ernest Labrousse, historien social (XIXe siècle), Annales historiques de la Révolution française, 1989, vol. 276, n° 1, pp. 128-131. lire en ligne sur persee.fr
  • Débats actuels sur la Révolution en France, Annales historiques de la Révolution française, 1990, vol. 279, n° 1, pp. 1-13. lire en ligne sur persee.fr
  • À propos de la Révolution française. Réflexions sur l'événement exemplaire, Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée, 1992, vol. 104, n° 1, pp. 183-190. lire en ligne sur persee.fr
  • Marianne, réflexions sur une histoire, Annales historiques de la Révolution française, 1992, vol. 289, n° 1, pp. 313-322. lire en ligne sur persee.fr
  • Maurice Agulhon, Pierre Lévêque. L'épigraphie au village. Les colonnes civiques de Villaines-en-Duesmois (Côte d'Or), 1830, 1848, 1870, Annales historiques de la Révolution française, 1975, vol. 222, n° 1, pp. 556-566. lire en ligne sur persee.fr
  • Le sang des bêtes. Le problème de la protection des animaux en France au XIXe siècle, Romantisme, 1981, vol. 11, n° 31, pp. 81-110 lire en ligne sur persee.fr
  • Paul Thibaud, Benjamin Stora, Alain Touraine et al. Le populisme ?, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1997, vol. 56, n° 1, pp. 224-242. lire en ligne sur persee.fr
  • Nouveaux propos sur les statues de « grands hommes » au XIXe siècle, Romantisme, 1998, vol. 28, n° 100, pp. 11-16. lire en ligne sur persee.fr

Notes et références

  1. « L'historien Maurice Agulhon est mort », sur lemonde.fr.
  2. L'historien Maurice Agulhon est décédé, Le point, 30 mai 2014
  3. [NORA, Pierre, Essais d'ego-histoire, Paris; éd. Gallimard, 1987, p. 12.
  4. Pierre Nora, Essais d'ego-histoire"", Paris; éd. Gallimard, 1987, p. 15.
  5. Jean-François Sirinelli, Les Normaliens de la rue d'Ulm après 1945 : une génération communiste ?, Revue d'histoire moderne et contemporaine (1954-), T. 33e, N°4 (oct. - déc., 1986), pp. 569-588.
  6. [NORA, Pierre, Essais d'ego-histoire, Paris ; éd. Gallimard, 1987, p. 20-21.
  7. [NORA, Pierre, Essais d'ego-histoire, Paris ; éd. Gallimard, 1987, p. 33.
  8. Fonds Maurice Agulhon de la Bibliothèque de l'Université d'Avignon
  9. a et b [1], consulté le 27/05/2011
  10. a b et c [Marc Abélès et Maurice Agulhon, « Marianne dévoilée », Terrain, numéro-15 - Paraître en public (octobre 1990), mis en ligne le 9 juillet 2007, Consulté le 26 mai 2011, URL : http://terrain.revues.org/2986.
  11. [Laurent Le Gall, « Maurice AGULHON, De Gaulle, histoire, symbole, mythe, Paris, Plon, 2000, 165 p. », Cahiers d'histoire, 45-1 | 2000, mis en ligne le 13 mai 2009, Consulté le 27 mai 2011, URL :http://ch.revues.org/index82.html
  12. a et b [Claire Fredj, Une mosaïque gaullienne, M. Agulhon De Gaulle, Histoire, symbole, mythe, mis en ligne le 31/05/2000, consulté le 28/05/2011, URL: http://www.parutions.com/pages/1-4-7-981.html

Lien externe