Mathurin Brissonneau

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Mathurin Brissonneau, né le au Pellerin (Loire-Atlantique) et mort le [1] à Nantes, est un industriel et un homme politique français, maire par intérim de Nantes en 1881.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mathurin Brissonneau et son frère Joseph (1817-1900) font un apprentissage de mécaniciens à Nantes, dans l'entreprise Bertrand-Fourmand, située rue du Chapeau-Rouge. En 1841, ils rachètent le fonds et créent leur entreprise de mécanique générale, Brissonneau Frères, qui a pour clients les raffineries de sucre et les chantiers navals de Nantes.

En 1862, ils sont rejoints par Étienne Lotz, lui-même fondateur en 1837 d'une entreprise de mécanique orientée vers le matériel ferroviaire et agricole. En 1866, la fille de Mathurin, Marie Amélie, épouse Alphonse Lotz (1840-1921), fils d'Étienne, ingénieur des arts et manufactures, qui entre à son tour dans l'entreprise. En 1878, elle prend le nom de société Brissonneau et Lotz. Après avoir créé une nouvelle usine dans le quartier Launay[2], ils s'installent dans la commune de Doulon en 1878.

Tout en dirigeant cette entreprise, Mathurin Brissonneau occupe des postes honorifiques à la commission des Hospices, à la Caisse d'Épargne et à la Chambre de commerce de Nantes.

Portrait de Monsieur Mathurin Brissonneau.

Membre du conseil municipal de Nantes, il est adjoint de Julien-Charles Lechat depuis 1874 ; celui-ci ayant démissionné, il assure l'intérim de la fonction de maire du au . Il est alors remplacé par Georges-Évariste Colombel, nommé par décret présidentiel. Le , Mathurin Brissonneau est candidat au poste de maire lors de la première élection par le conseil municipal, mais il n'obtient que 3 voix contre 23 à Colombel[3].

Il meurt le  ; son domicile est alors au no 86 du quai de la Fosse. Il est inhumé au cimetière Miséricorde.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Imprimerie Salières, Nantes, 1890
  • Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8), p. 277 fiche biographique. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-36312-000-7), p. 66.
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 41.
  • Yves Rochcongar, Capitaines d'industrie à Nantes au XIXe siècle, Nantes, éditions MeMo, , 335 p. (ISBN 2-910391-46-9).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les sources indiquent 1814 ; seul le Livre doré indique 1824, mais le registre des décès mentionne que Mathurin Brissonneau est mort en 1897 à l'âge de 83 ans.
  2. Date à préciser
  3. Livre doré.