Mathieu Bucholz

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Mathieu Bucholz
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Biographie
Naissance
Décès
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ColombesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
PampVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Idéologie
Membre de
Groupe Barta (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mathieu Bucholz (parfois orthographié Bucholtz), dit « Pamp », né le à Bucarest et mort à Colombes le [1], est un militant trotskiste et résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1941[2] alors qu'il est élève au lycée Michelet à Vanves, il intègre le « Groupe communiste » (IVe Internationale), dirigé par David Korner dit « Barta » et qui comprend une dizaine de membres. Très actif, Mathieu Bucholz qui agit sous le pseudonyme de Pamp, assure le contact du groupe avec la résistance, grâce à laquelle il est en mesure de fournir des faux papiers aussi bien à ses camarades qu'à des jeunes gens qui souhaitent échapper au STO[3]. Il se lie d’amitié avec Robert Barcia, futur fondateur de Lutte ouvrière, qui faisait partie alors des Jeunesses communistes et qu’il rallie au trotskisme. Il tente de recruter d’autres membres des Jeunesses communistes, ce qui lui attire les foudres des responsables du Parti communiste. Le [4], il est enlevé par des hommes portant le brassard des FFI[5]. Il s'agit en fait de responsables du Parti communiste qui considèrent que le jeune homme constitue une menace[réf. nécessaire]. Selon Jean-Pierre Bigaré collaborateur de la revue Dissidences et qui a mené une enquête sur la fin de Mathieu Bucholz, plusieurs des amis et proches de ce dernier avaient été arrêtés quelque temps avant et interrogés sur ses activités[5]. Il est abattu[6] et son corps est retrouvé dans la Seine, à Colombes, le [7]. L'autopsie pratiquée montre qu'aucune des balles n'était mortelle. Après la guerre, une instruction est ouverte à l'encontre des assassins présumés mais elle conduit à un non-lieu en 1950[7].

Il est inhumé au cimetière parisien de Thiais, dans le carré 2, face à la division militaire des Serbes morts pour la France en 1914-1918.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Jean Birnbaum, Leur jeunesse et la nôtre. L'espérance révolutionnaire au fil des générations, Stock, 2005.
  3. Biographie de Barta.
  4. Journal Lutte de Classes, no 67, 18 septembre 1946.
  5. a et b Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social.
  6. Daniel Couret, « Barcia Robert, Dictionnaire biographique Le Maitron, tome 1 », sur maitron.org, Université Paris 1 (consulté le ).
  7. a et b Corinne Nèves, « Recueillement et enquête historique au cimetière », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]