Mary Horner

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Mary Horner
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
KensingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
Mère
Anne Susan Lloyd (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Frances Joanna Bunbury (en)
Susan Horner (d)
Katherine Murray Lyell
Leonora Pertz (d)
Joanna Baillie Horner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles Lyell (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Mary Horner Lyell, née le à Londres et morte le dans la même ville, est une géologue et conchyliologiste anglaise.

Son père Leonard Horner et son époux Charles Lyell sont tous deux géologues. Elle n'est jamais devenue connue à part entière, bien que les historiens pensent qu'elle a probablement apporté une contribution majeure au travail de son mari[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Mary Elizabeth Horner est née à Londres en 1808. Elle est l'aînée des six filles de Leonard Horner, un professeur de géologie qui enseignait en Angleterre et en Allemagne[2]. Leonard Horner souhaitait que tous ses enfants soient bien éduquées. Mary Horner est devenue conchyliologiste et géologue, tandis que sa jeune sœur Katharine Murray Lyell est devenue botaniste.

En 1832, elle épouse Charles Lyell (1787-1875) avec qui elle partage son amour de la géologie et de la littérature, ainsi que des liens d'amitié au sein du monde de la littérature[3]. La sœur de Mary Horner Lyell, Katharine Murray Lyell, épouse le jeune frère de Charles Lyell, Henry Lyell.

Carrière[modifier | modifier le code]

Horner Lyell est surtout connue pour son travail scientifique en 1854, lorsqu'elle a étudié sa collection d'escargots des îles Canaries[1]. Cette étude peut être comparée à celle de Charles Darwin sur les oiseaux et les tortues des îles Galapagos[1].

Mary et Charles Lyell travaillent ensemble. Elle accompagne son mari lors d'expéditions sur le terrain et l'aide en esquissant des dessins géologiques, en préparant leurs vêtements, équipements et spécimens, en cataloguant leurs collections, en apprenant l'espagnol et le suédois en plus du français et de l'allemand qu'elle maîtrise déjà, afin de faciliter les communications[1] et en prenant des notes lorsque sa vue baisse dans les dernières années[3].

Le géologue Roderick Murchison note sa présence à des réunions de la London Geological Society, prouvant son intérêt et sa compréhension approfondie de la géologie[1]. Elle correspond par écrit avec la naturaliste Elizabeth Cary Agassiz au sujet de la géologie glaciaire de l'Amérique du sud[1]. Elle correspond également avec William Prescott[1][Qui ?].

Horner Lyell est présente lors de conversations entre son mari et Charles Darwin, l'aidant plus tard en recherchant des bernacles, ce qu'il a reconnu dans une lettre dans laquelle il a discuté de la géologie des vallons écossais[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Un cratère sur la planète Vénus a été nommé Horner en son honneur[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Donna Musialowski Ashcraft, Women's work : a survey of scholarship by and about women, Haworth Press, (ISBN 978-1-136-37627-6 et 1-136-37627-5, OCLC 1100441555, lire en ligne).
  2. Marilyn Bailey Ogilvie et Kerry Lynne Meek, Women and Science, Routledge, (ISBN 978-1-315-04784-3, lire en ligne).
  3. a et b Mary Somerville, Queen of science : personal recollections of Mary Somerville, Canongate, (ISBN 978-1-84767-465-4 et 1-84767-465-8, OCLC 891680261, lire en ligne).
  4. (en) Dana Hunter, « Mary Horner Lyell: "A Monument of Patience" », sur Scientific American Blog Network (consulté le ).
  5. « Planetary Names: Crater, craters: Horner on Venus », sur Planetary names database (Gazetteer of Planetary Nomenclature), UAI & USGS (consulté le ).
  • Une partie des informations est issue par traduction de l'article anglophone "Mary Horner Lyell".

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Source externe[modifier | modifier le code]