Famille de Voyer de Paulmy d'Argenson

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Voyer de Paulmy d'Argenson
Image illustrative de l’article Famille de Voyer de Paulmy d'Argenson
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur, à deux lions léopardés d'or couronnés du même armés et lampassés de gueules
Devise Vis et prudentia vincunt
Période XIVe siècle au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Touraine
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Argenson
Charges Ministres du roi
Préfet
Député
Fonctions militaires Lieutenant-général des armées
Gouverneur

La famille de Voyer de Paulmy ou famille de Voyer d'Argenson, est une famille subsistante issue de la noblesse française, qui s'est illustrée dans les deux derniers siècles de l'Ancien Régime français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Originaire de Touraine, cette famille établit sa filiation noble depuis 1374. La présence des Voyer est attestée depuis 1244 avec Étienne Voyer, le premier seigneur de Paulmy (arrondissement de Loches) connu, terre dont les aînés prenaient le nom. Toutefois, sans preuves de filiation, ce personnage ne peut être rattaché à ce jour à la famille Voyer de Paulmy d'Argenson.

Elle posséda ensuite la terre d'Argenson, située près de Sainte-Maure-de-Touraine et qui fut érigée en marquisat en 1700 par le roi Louis XIV.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Parmi les sept enfants de René, comte d'Argenson, l'aîné est à l'origine d'une lignée de secrétaires d'État :

Iconographie

Un portrait à la gouache de Marc René de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson, Garde des Sceaux (1718-1720) d'après Hyacinthe Rigaud (école française début XVIIIe siècle) dans un rare encadrement en bois sculpté et doré armorié, provenant du château de Goulaine (Loire-Atlantique), a fait partie des ventes aux enchères publiques des 6, 7 et au château de Cheverny (repr. coul. sous le no 157 du catalogue - arch pers.);

Mobilier

Une "table mécanique" (à écrire) par Jean-François Oeben (vers 1760-1761), présumée lui avoir été commandée par Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson, qui prit une part importante à la construction de l'Ecole Militaire de Paris inaugurée en 1760, appartenant à la fondation Calouste-Gulbenkian à Lisbonne, est reproduit par Françoise Rouge dans Chefs-d'œuvre du Gulbenkian exposés à Versailles (L'Estampille - L'Objet d'art no 354/, p. 40 et 41)

Liste des marquis d'Argenson[modifier | modifier le code]

La seigneurie d’Argenson, en Touraine, fut érigée en marquisat en janvier 1700.

  1. 1700-1721 : Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1652-1721), 1er marquis d'Argenson
  2. 1721-1757 : René-Louis de Voyer de Paulmy d'Argenson (1694-1757), 2e marquis d'Argenson
  3. 1757-1787 : Antoine-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1787), 3e marquis d'Argenson
  4. 1787-1842 : Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1771-1842), 4e marquis d'Argenson
  5. 1842-1862 : Charles Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1796-1862), 5e marquis d'Argenson
  6. 1862-1897 : Marc-René Marie de Voyer de Paulmy d'Argenson (1836-1897), 6e marquis d'Argenson
  7. 1897-1931 : Maurice Charles Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1875-1931), 7e marquis d'Argenson
  8. 1931-1975 : Marc-Pierre Aurélien Jean Henri de Voyer de Paulmy d'Argenson (1906-1975), 8e marquis d'Argenson[1]
  9. 1975-1999 : Marc-René François de Voyer de Paulmy d'Argenson (1948-1999), 9e marquis d'Argenson
  10. 1999 : Jean-Denis Melchior de Voyer de Paulmy d'Argenson (né en 1952), 10e marquis d'Argenson, père de Pierre-Henri Philippe de Voyer de Paulmy d'Argenson (né en 1979), comte d'Argenson, lui-même père de Philippe Pierre Aimeric de Voyer de Paulmy d'Argenson (né en 2010).

Armoiries[modifier | modifier le code]

  • de Voyer de Paulmy : D'azur, à deux lions léopardés d'or, couronnés du même, armés et lampassés de gueules l'un sur l'autre.[2]
  • de Voyer d'Argenson : Écartelé: aux 1 et 4, les armes précédentes de Voyer; aux 2 et 3, d'argent, à la fasce de sable (Gueffaut d'Argenson). Sur le tout un écusson de gueules surmonté d'une couronne royale, et chargé d'un lion de Saint-Marc d'or, tenant l'Évangile ouvert chargé des mots : « Pax Tibi Marce Evangelista Meus ».[2]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ce collaborateur des Annales qui publia en 1953 Pétain et le pétainisme, ouvrage salué par Lucien Febvre, apparaît dans Propos Secrets de l'ex-diplomate et écrivain Roger Peyrefitte, Albin Michel, 1977 et 1980.
  2. a et b Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887.