Marko Čelebonović

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Marko Čelebonović
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Marko Čelebonović (en serbe cyrillique Марко Челебоновић ; né le à Belgrade – mort le à Saint-Tropez) est considéré comme l'un des peintres serbes les plus importants du XXe siècle[1]. Il a été membre de l'Académie serbe des sciences et des arts[2].

Biographie

Marko Čelebonović est né à Belgrade. La Première Guerre mondiale contraint sa famille à s'installer à Salonique puis en Suisse, à Zurich et à Lausanne ; c'est là que le futur peintre achève ses études secondaires. Il étudie ensuite l'économie politique à Oxford (1918-1919) puis suit des études de droit à Paris (1920-1922). En 1922, il étudie à la Grande Chaumière dans l'atelier d'Antoine Bourdelle, avec l'intention de se consacrer à la sculpture. Cependant, dès l'été 1923, il choisit la peinture et crée son propre atelier.

Il expose pour la première fois à Paris au Salon des Tuileries en mai 1925 et organise sa première exposition individuelle l'année suivante à la Galerie Campagne première. En juin 1925, il fait l'acquisition d'une propriété à Saint-Tropez. Il a été l'ami de nombreux peintres comme Abel Villard, Paul Signac, Albert Marquet et André Dunoyer de Segonzac. Par bien des aspects, il se rattache à la peinture française, malgré une évidente influence balkanique et orientale. Cependant, bien qu'il vive en France, il reste en contact avec des peintres yougoslaves comme Sreten Stojanović, Marin Tartaglia et Petar Lubarda. À Saint-Tropez, il reçoit de nombreux amis artistes parmi lesquels Milo Milunović, Stojan Aralica, Milivoje Uzelac, Jurica Ribar et Alex Čelebonović.

En 1937, Čelebonović expose pour la première fois individuellement à Belgrade et, en 1938, il se joint au Groupe des douze (Dvanaestorica). Pendant ces années, il visite le Royaume de Yougoslavie, peint à Belgrade et sur la côte monténégrine ; il visite également les monastères orthodoxes serbes de son pays. Il écrira plus tard : « Ma vie et mon œuvre ont été déterminées par mon attitude vis-à-vis de la Yougoslavie. J'ai lié le destin de mon art à celui de la peinture yougoslave. Comment on grandit et comment on atteint la maturité est une autre affaire. L'influence de la peinture française sur mon art et celui des autres est assez naturelle. Après tout, qui a jamais été libre de toute influence ? »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marko Čelebonović entre dans la Résistance française.

Après la guerre, Marko Čelebonović rentre en Yougoslavie et, de 1948 à 1960, il est professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Belgrade. Pendant cette période, il organise de nombreuses expositions individuelles, à Paris, à Belgrade mais aussi à Zurich, Genève, Sarajevo, Skopje et Niš et il prend part à de nombreuses expositions collectives en France, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas et au Brésil.

En 1959-1960, ayant pris sa retraite, il s'installe définitivement à Saint-Tropez.

En 1963, il a reçu le prix « 7 juillet » pour l'ensemble de son œuvre et, en 1968, il a été élu membre titulaire de l'Académie serbe des sciences et des arts[2].

Œuvres

L'œuvre de Marko Čelebonović peut être divisée en plusieurs périodes :

  • 1923-1928 : les débuts

On peut trouver des toiles de Čelebonović au Musée national de Belgrade, au Musée d'art contemporain de Belgrade mais aussi dans la collection de la Présidence de la République de Serbie, dans la Collection Pavle Beljanski de Novi Sad et dans la Galerie de la Matica srpska de Novi Sad.

Notes et références

  1. (sr) Stojan Ćelić, « Marko Čelebonović », sur http://www.rastko.org.rs, Site du Projet Rastko (consulté le )
  2. a et b (sr) « Marko Čelebonović », sur http://www.sanu.ac.rs, Site de l'Académie serbe des sciences et des arts (consulté le )
  3. (en) « Girl in Blue Trousers (1930) », sur http://www.pavle-beljanski.museum, Site de la Collection Pavle Beljanski (consulté le )
  4. (en) « Chess (1933) », sur http://www.pavle-beljanski.museum, Site de la Collection Pavle Beljanski (consulté le )
  5. (en) « Woman with Turban (1933) », sur http://www.pavle-beljanski.museum, Site de la Collection Pavle Beljanski (consulté le )
  6. (en) « Still -life (1933) », sur http://www.pavle-beljanski.museum, Site de la Collection Pavle Beljanski (consulté le )
  7. (en) « Interior (1935) », sur http://www.pavle-beljanski.museum, Site de la Collection Pavle Beljanski (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes