Marius Bouvet

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Marius Bouvet
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John Marius Bouvet, né le à Margencel, mort le , est un résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Margencel le , il est marqué par la mort de son frère Adolphe, tué sur le front en 1914. Il ne devait jamais oublier les initiales que son père, alors maire de la commune, fait graver sur la tombe de son aîné : G.A.L.G. (Guerre à la Guerre, mot d'ordre de Jean Jaurès). Marius part travailler à Lyon, avant de revenir à Margencel et il retrouve son métier de boulanger. Marius est le "premier des premiers" pour réorganiser le P.C.F. interdit dans le Chablais.

En 1941, il cache Rudolph et Maria Wascher et leurs enfants, résistants communistes allemands pourchassés. Il s'occupe des jeunes réfractaires au S.T.O. et devient l'adjoint de Maurice Flandin-Granget.

Résistant sédentaire, il reçoit l'état-major F.T.P., organise des parachutages avec Alexandre Néplaz et Frank Boujard*, participe à l'attaque du train allemand à Margencel le 1" , organise le passage en Suisse de Jean et Paulette Peccoud du réseau Buckmaster, sert de boîte aux lettres aux réseaux Gilbert par l'intermédiaire d'André Allombert.

Le , il est arrêté avec son ouvrier André Grépillat, alors qu'ils sont en route pour attaquer le repaire milicien de la Grange Allard à Allinges et doivent retrouver d'autres maquisards dans un bois à proximité dont Marius Béchevet. Torturé, transféré à l'intendance à Annecy par les miliciens, il est ramené au Savoie Léman à Thonon, P.C. de la Milice et des G.M.R. depuis .

Condamné à mort par la cour martiale avec 5 autres patriotes le , il est fusillé le à l'aube. Il avait trois enfants[1],[2].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]