Marinus van Reymerswale

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Marinus van Reymerswale
Naissance
Décès
Période d'activité
Activité
Formation
Saint Jérôme dans son cabinet de travail (1521), Madrid, musée du Prado.

Marinus Claeszoon van Reymerswaele, né à Reimerswaal vers 1490 et mort à Goes vers 1546, est un peintre néerlandais[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Peu de choses sont connues de la vie de Marinus van Reymerswaele.

Il nait vraisemblablement vers 1490 à Reimerswaal, une ville du comté de Zélande abandonnée au commencement du XVIIe siècle à la suite d'inondations répétées[2]. Fils du peintre Claes van Zierikzee (une thèse sans aucune preuve), attesté à Anvers en 1475, il aurait étudié à l'université de Louvain en 1504 et aurait appris la peinture sur verre dans l'atelier de Simon van Daele à Anvers en 1509, où il se serait inscrit sous le nom de Moryn Claessone[3],[4].

Il travaille en Zélande dans les années 1530-1540, où il également connu comme Marinus de Seeu et Marino di Sirissea[2]. Le premier message avec son nom comme maitre-peintre est en 1531, quand il a produit une carte de son île partiellement inondée de Sud-Béveland pour le gouvernement en Bruxelles. Vers la fin de sa vie, il s'installe à Goes où il meurt probablement vers 1546.

Un « Marinus de Romerswael » est mentionné à Middelbourg en 1567 à la suite de sa condamnation pour iconoclasme, mais il est probable qu'il s'agit d'une autre personne[2],[3],[4],[5].

Production artistique[modifier | modifier le code]

On connait de lui de nombreuses compositions en buste, qu'il a reprises plusieurs fois, en leur apportant des variantes. Elles ont souvent été imitées.

Le thème des collecteurs d'impôts s'inspire, par l'intermédiaire de Quentin Metsys, des grotesques de Léonard de Vinci. Il a été fortement influencé par les gravures de Dûrer[6].

Les thèmes les plus récurrents sont :

  • Le Changeur d'argent et sa femme[7] ;
  • Les Collecteurs d'impôts, musée du Louvre ;
  • Le Bureau d'un avocat ;
  • Saint Jérôme dans son cabinet de travail ;
  • La Vocation de saint Matthieu.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Adri Mackor, « Marinus van Reymerswale: Painter, Lawyer and Iconoclast? », Oud Holland, no 109,‎ , p. 191-200
  2. a b et c (en) « Marinus van Reymerswaele », Grove Art Online
  3. a et b « Marinus van Reymerswaele », Larousse
  4. (en) « Marinus van Reymerswaele », Museo Thyssen-Bornemisza
  5. a et b Erika Langmuir, National Gallery : Le Guide, Flammarion, , 335 p. (ISBN 2-08-012451-X), p. 129-131
  6. Gildas Salaün, « Dénéraux et autres poids monétaires », Monnaie magazine,‎ , p. 48-54 (ISSN 1626-6145)
  7. Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , p. 31
  8. Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre Éditions, , 308 p. (ISBN 2-35031-032-9), p. 410.
  9. Mikhaïl Piotrovski, Ermitage, P-2 Art Publishers, v.2001, p. 174-175

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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