Marines (Val-d'Oise)

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Marines
Marines (Val-d'Oise)
La mairie.
Blason de Marines
Blason
Marines (Val-d'Oise)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté de communes Vexin Centre
Maire
Mandat
Nadine Ninot
2020-2026
Code postal 95640
Code commune 95370
Démographie
Gentilé Marinois
Population
municipale
3 422 hab. (2021 en diminution de 2,92 % par rapport à 2015)
Densité 414 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 00″ nord, 1° 59′ 00″ est
Altitude 130 m
Min. 90 m
Max. 204 m
Superficie 8,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marines
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontoise
Législatives Première circonscription
Localisation
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Marines
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Marines
Liens
Site web marines.fr

Marines est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Marines se situe sur le flanc sud-ouest de la butte-témoin du Caillouet au cœur du Vexin français, à 50 km au nord-ouest de Paris entre les vallées de la Viosne et du Sausseron.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 826 hectares (8,26 km2) ; son altitude varie entre 90 et 204 m[2].

Marines est le village de l'étage type du Marinésien, décrit pour la première fois par G. Dollfus en 1905 dans la localité type de Marines. Le Marinésien est la partie moyenne de l'éocène supérieur (ère Tertiaire) dans le bassin de Paris[réf. nécessaire].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucune rivière n'arrose le territoire de Marines, cependant l'eau n'y fait point défaut. De nombreux ruisseaux alimentés par des sources intarissables des pentes du Caillouet prennent vie et vont rejoindre la Viosne à l'ouest, et l'Oise à l'est du village en traversant les plaines fertiles du Vexin. Le Ruisseau de la Laire, le Ruisseau d'Arnoye[3], le Ruisseau à Lin sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Marines.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marines, une unité urbaine monocommunale[13] de 3 481 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 264, alors qu'il était de 1 087 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,3 %, en légère baisse par rapport à 1999 (68,3 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) est en baisse : 5,6 % contre 7,0 % en 1999[I 3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routier[modifier | modifier le code]

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Plusieurs lignes du réseau de bus du Vexin desservent le village de Marines :

  • 95.08 : Chars, Centre-Ville ↔ Cergy, Préfecture / RER via Pontoise, Place du Général de Gaulle
  • 95.08 : Chars, Centre-Ville ↔ Cergy, Préfecture / RER via Pontoise, Marcouville
  • 95.08 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Pontoise, Place du Général de Gaulle
  • 95.31 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Arronville, Myosotis
  • 95.32 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Bréançon, Église
  • 95.32 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Berville, Lavoir
  • 95.33 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Génicourt, Rue des Fossettes
  • 95.34 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Sagy, Saillancourt Place
  • 95.35 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Moussy, Mairie
  • 95.35 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Seraincourt, Mairie
  • 95.35 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Ableiges, Transformateur
  • 95.35 : Marines, Collège Les Hautiers ↔ Chars, Bercagny

Avec la ligne 95.08 les temps de parcours depuis l'arrêt du bus Place Peyron vers Cergy, Préfecture / RER sont de 46 minutes avec un bus via Pontoise, Place du Général de Gaulle et de 24 minutes avec un bus via Pontoise, Marcouville.

Voies douces[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée GR1[18] traverse le territoire de la commune d'est en ouest.

Une piste cyclable longe la D 915 entre Chars et Marines

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune provient soit de Marius, suivi du suffixe -ina, qui indique la possession, soit le domaine de Marius, soit des Marignes, qui signifiaient autrefois les marais[réf. nécessaire].
Le nom de la commune proviendrait du nom d'un homme nommé Marinus qui aurait donné au féminin, Marines[19]

On trouve la commune sous le nom de Marinæ en 1164[20].

Le nom de la ville est parfois sujet à la dérision de par sa proximité avec la ville d'Us, certains panneaux routiers indiquant "US MARINES"[21] (en référence au Corps de Marines de l'armée Américaine)

Histoire[modifier | modifier le code]

On trouve les premières traces de l'occupation de l'homme au hameau des Hautiers[réf. nécessaire].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Marines n'apparait qu'au début du haut Moyen Âge, il n'est qu'un pauvre village qui vit à l'ombre de la localité voisine de Chars, dont la splendeur de l'église Saint-Sulpice reflète encore sa prospérité ancienne. En 1250, Marines ne compte que vingt feux, c'est-à-dire foyers, et le hameau des Hautiers en compte autant, alors que Chars représente trois cent quarante feux. Les premiers habitants s'étaient installés aux Hautiers, sur le plateau du Caillouet, limité au nord-est par l'antique village du Rosnel, au sud par celui des Hautiers, a été défriché vers 1050 par les moines du prieuré Saint-Nicolas du Rosnel (sur l'actuelle commune de Bréançon, prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et fondé par Drogon du Rosnel. Ces moines obtinrent, à la fin du XIIe siècle, une partie de la dîme du lieu-dit les Essarts. Les basses pentes du Caillouet sont alors mises en valeur par le captage des sources (Marguerite, Saint-Rémy…) et le drainage des marais (lieu-dit les Glaises) le long des rus de la Lévrière et du Chesnel (aujourd'hui rue des Hautiers)[réf. nécessaire].

Ce sont ces mêmes moines qui établirent, sur la première ondulation des Hautiers, un très modeste oratoire près du ruisseau de la fontaine Sainte-Marguerite (aujourd'hui tarie) et de la source Saint-Rémy[réf. nécessaire].

Lors de la seconde moitié du moyen Âge central, et la première moitié du moyen Âge tardif, la seigneurie de Marines est très puissante[réf. nécessaire].

En 1435, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais détruisent l'église prieuriale qui avait été bénie par Eudes Rigaud en 1256 et ravagent le village[réf. nécessaire].

De la Renaissance au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

La nouvelle église Saint-Rémi de Marines est érigée entre 1535 et 1562, à l'emplacement de celle brulée par les anglais[réf. nécessaire].

Vers 1575, devenu conseiller d'Henri IV, Adrien II de Brosses (1547-1593) fait construire le château de Marines, composé d'un corps de logis central flanqué de 2 pavillons et recouvert d'ardoises[réf. nécessaire].

Le roi séjourne au château de Marines le et la nuit du alors qu'avec son armée, venant de Poissy il veut prendre Clermont. Les derniers combats touchent les environs en 1594[réf. nécessaire].

Après la mort de la veuve de l'un de ses fils, la seigneurie de Marines est mise en vente par adjudication : le , Nicolas Brulart de Sillery l'achète pour 290 000 livres. Ses fonctions importantes (premier garde des sceaux, ambassadeur près des Cantons suisses, chancelier de France en 1607) lui assurent les moyens de poursuivre la reconstruction de l'église à laquelle est adjointe la chapelle funéraire Saint-Roch. Cette chapelle est un brillant morceau d'architecture que Sillery destinait à sa sépulture. La chapelle Saint-Roch (baptisée au XIXe siècle Sacré-Cœur), n'a que cinq mètres de largeur et une élévation de sept mètres. Elle est faite en pierre dure de Chars ; une colonne de milieu soutient la voûte de sa crypte. Les armes de Sillery (de gueules, à la bande d'or chargée d'une trainée de sable accompagnée de cinq barillets de même) y figuraient ; elles ont été grattées en 1880, puis refaites, en plâtre en 1905. La porte dite des Sillery existe dans son état primitif[réf. nécessaire].

En 1617, de Sillery donne l'église de Marines aux Frères de l'Oratoire dont l'ordre vient d'être fondé par le cardinal Pierre de Bérulle. En 1611, une école de théologie y est établie. Le chancelier de Sillery attribue à l'Oratoire, en dehors des revenus du prieuré de Marines, une rente annuelle de 400 livres. Il imposa aux Pères l'obligation d'enseigner aux habitants de la paroisse la doctrine chrétienne[réf. nécessaire].

De 1619 au commencement de 1628, Marines est une école de théologie très renommée. Elle cesse de fonctionner car il était plus économique de donner l'instruction aux élèves de la congrégation, dans le séminaire de Paris. Pendant cette période, l'école de Marines est la plus active des écoles oratoriennes[réf. nécessaire].

En 1659, les Sillery sont contraints de vendre le domaine à François de Créquy, lieutenant général des armées du roi Louis XIV et maréchal de France. Le parc du château est alors créé sur les plans de Le Nôtre. Le maréchal de Créquy est compromis dans le procès Fouquet. Destitué de ses charges par le roi, il est exilé dans ses terres de Marines et y meurt en [réf. nécessaire].

Madame de Créquy conserve la propriété jusqu'en 1714. À sa mort, Thomas de Rivié, ami de Louvois et grand maître des Eaux et Forêts, fournisseur aux armées, achète la seigneurie et fait réaliser le captage des sources et la première fontaine sur la place du château en 1728. Le centre de Marines est alors profondément transformé par le nouveau tracé de la route royale adopté en 1745 : la rue Dauphine (actuellement Général de Gaulle) devient l'axe principal, délaissant la rue Vieille de Chars[réf. nécessaire].

Anne Yvonette Esther de Rivié, petite-nièce de Thomas, épouse en 1749 le comte Louis de Gouy d'Arsy issu d'une très ancienne famille de la noblesse de Picardie et d'Artois. Il devient alors seigneur de Marines. Il meurt en 1788 sans avoir pu achever le déplacement du marché, place Dauphine (actuelle place du docteur Cesbron) et la création des nombreuses voies rectilignes bordées d'arbres[réf. nécessaire].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le XIXe siècle voit le rôle du bourg, devenu chef-lieu de canton s'affirmer. La justice de paix, l'enregistrement, la gendarmerie et la garde nationale, l'école des filles installée en 1824 dans le couvent des bénédictines de Saint-Maur sur la route de Pontoise, la création d'une pompe à incendie et d'une poste à lettres en 1834[réf. nécessaire] sont la concrétisation de ce rôle local voulu par les Constituants en 1790[réf. nécessaire].

La création de la place de la mairie à l'endroit de l'aître (l'ancien cimetière) et la construction du nouveau bâtiment en 1842 en sont l'expression architecturale de cette époque[réf. nécessaire].

L’école publique de Marines, jusqu’en 1845, était une petite maison de l’impasse de l’église, ne se distinguant en rien des habitations voisines. Mal éclairée, sans carte, presque sans mobilier scolaire, elle était peu fréquentée et les bons élèves seulement savaient un peu lire, écrire et compter en la quittant. Elle fut transférée en 1846, dans une des salles de l’hôtel de ville ; un mobilier neuf comprenant des tables à 6 places fut acheté, quelques cartes et tableaux noirs, un poêle et un bureau complétèrent le mobilier scolaire. En 1856, l’école actuelle des garçons fut construite dans le pré Sainte-Barbe, sur la place de l’Étoile[réf. nécessaire], dans un terrain donné par M. Alfred de Gouy d’Arsy, maire et conseiller général.[réf. nécessaire]

L'économie reste surtout liée au passage et à la fonction commerciale : bien que les relais se trouvent à Cormeilles et à Chars, l'hôtellerie atteint son apogée sous le second Empire (l’Écu de France, le Dauphin, la Croix-Rouge…)[réf. nécessaire].

Grâce à l'intervention d'Edouard Réné (huissier et conseiller municipal), Jean-Baptiste Cartry, riche propriétaire terrien et cultivateur de Commeny, n’ayant ni femme ni enfant au soir de sa vie, décide par testament de fonder un hospice pour accueillir les vieillards à Marines[réf. nécessaire]. On saluerait sans réserve une telle générosité si elle n’était assortie de conditions extravagantes : le défunt veut en effet, outre une statue à son effigie, que l’on construise également, au même endroit, une église pour accueillir son tombeau ! Édifice dont le village de Marines n’a que faire… Ne voulant pas pour autant renoncer à une manne de deux millions de francs, la commune transige avec les sœurs du défunt, qui moyennant une part de l’héritage, acceptent d’assouplir les dernières volontés du donateur[réf. nécessaire]. L’hospice, dont les plans sont dus à l’architecte Gilbert du Vésinet, peut ainsi voir le jour en 1888, avec à l’entrée la statue de Jean-Baptiste Cartry, œuvre du sculpteur Granet, et au fond la chapelle où il repose. Son inauguration a lieu le et il ouvre ses portes dès le pour les premières admissions[réf. nécessaire].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale

Le , le Génie français fait sauter le pont ferroviaire de Mours, puis le viaduc de Moulin-Neuf à Presles, puis successivement les ponts routiers de L'Isle-Adam, de Stors et d'Auvers, alors que des patrouilles d'éclaireurs de Uhlans allemands sont aperçues à Auvers, à Chaponval, à L'Isle-Adam, à Beaumont-sur-Oise, à Marines, à Vallangoujard, à Bornel... Ces incursions cessent définitivement après les batailles de l'Ourcq et de la Marne[22]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1968 de la première circonscription du Val-d'Oise.

Elle était le chef-lieu du canton de Marines depuis 1793[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Pontoise.

La commune fait partie[Quand ?] de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[25],[26].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la Communauté de communes Vexin Centre.

En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la Communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le [27].

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections cantonales et départementales
Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales

Au premier tour des élections municipales de 2014, la liste « divers gauche » conduite par Jacqueline Maigret a obtenu 64,22 % des suffrages exprimés et la liste « divers droite » conduite par Bruno Lafont-Rapnouil[36] a obtenu 35,77 %, le taux d'abstention était de 29,23 %. Le conseil municipal est donc constitué de 19 membres issus de la liste divers gauche et de 4 membres issus de la liste divers droite[37].

Référendums

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[41].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1818 1825 Ange Emmanuel de Gouy d'Arsy    
1825 1849 Athanase de Gouy d'Arsy   Comte de Gouy d'Arsy
Conseiller général de Marines (1825 → 1849)
Commandant de la garde nationale de Marines (1835 → 1849)
1850 1860 Alexandre Peyron   Conseiller général
1861 1868 Jean-François Lacordaire    
1869 1877 Alfred de Gouy d'Arsy   Propriétaire
Député au Corps législatif (1852 → 1858)[réf. nécessaire]
Commandant de la Garde Nationale (1849) et de la compagnie de sapeurs pompiers
Conseiller général de Marines (1871 → 1874)
1878 1881 Louis-Ernest Peyron    
1882   René-Auxence Cochard    
    François Xavier Meynard   Médecin
Conseiller général de Marines (1910 → 1913)
  1883 Roger Bouillant    
         
mars 1971 mars 1983 Roger Faure-Dauphin[42] PS (app.) Journaliste et syndicaliste, résistant
mars 1983 février 1992
(démission)
Fabrice Saussez[43],[44],[45] RPR Dirigeant de société
février 1992 mars 1994 Joseph Parpay DVD[46] Ancien premier adjoint
mars 1994 juillet 2018[47],[48]
(démission)
Jacqueline Maigret[49] DVG Retraitée
juillet 2018[50] En cours Nadine Ninot SE-DVG Enseignante en économie gestion au lycée professionnel du Vexin

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Marines est jumelée avec[51] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Marinois[52].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].

En 2021, la commune comptait 3 422 habitants[Note 3], en diminution de 2,92 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2931 3371 3701 4501 5651 6031 6451 6451 697
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7061 6181 5711 5421 5751 4331 5351 5271 636
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6301 6331 6511 4371 5631 5281 6591 5851 784
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 9702 0212 0742 1442 4952 9253 1653 2323 433
2018 2021 - - - - - - -
3 4593 422-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (41,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5 % la même année, alors qu'il est de 18,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 665 hommes pour 1 794 femmes, soit un taux de 51,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,6 
4,6 
75-89 ans
8,0 
13,0 
60-74 ans
11,6 
22,4 
45-59 ans
22,4 
18,6 
30-44 ans
20,0 
18,1 
15-29 ans
15,3 
22,2 
0-14 ans
20,1 
Pyramide des âges du département du Val-d'Oise en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
4,4 
75-89 ans
5,9 
12,7 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,2 
20,7 
30-44 ans
21 
19,7 
15-29 ans
18,7 
22,8 
0-14 ans
20,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune administre l'école maternelle des Murgers et l'école élémentaire Paul Cézanne[58].

Le département gère le collège des Hautiers[59].

La commune de Marines dispose également de l'Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) l'Oratoire.

Santé[modifier | modifier le code]

Marines accueille l'établissement gérontologique Jean-Baptiste Cartry. L’établissement est né à la fin du XIXe siècle, grâce à Jean Baptiste Cartry. Il est inauguré le , mais il ouvre ses portes dès le pour les premières admissions. La principale occupation de la commission administrative de la fondation Cartry est de gérer :

  • un économe et sa femme faisant office de lingère ; un infirmier et une infirmière ; une cuisinière et quatre femmes de service ;
  • l’achat des fournitures nécessaires à l’accueil des premiers pensionnaires. L’hospice compte alors seize lits (huit lits d’hommes et huit lits de femmes).

La fondation Cartry répond alors à des besoins importants. En effet, elle apparaît comme le dernier recours pour la population communale en détresse sociale. En offrant de nombreux services (distribution de bons de pain et de viande, paiement de médicaments pour les familles nécessiteuses...) ; elle devient un acteur essentiel pour la commune. Dans les années 1960, l’hôpital est à la fois un hospice pour les indigents, une maison de retraite, un service de médecine, de psychiatrie, de radiographie et une maternité avec près de 200 lits. La fin du XXe siècle marque un tournant décisif. Un premier programme d’humanisation est entrepris de 1958 à 1961 portant sur deux ailes nouvelles. D’autres travaux ont lieu de 1971 à 1973 : une salle de spectacles avec télévision, bibliothèque, salon de coiffure, bureau de réception, cafétéria. En 1999, conformément à sa vocation, l’institut change de nom et devient « établissement public de gérontologie Jean-Baptiste Cartry ».

Le , l’hôpital gérontologique de Marines fusionne avec le centre hospitalier du Vexin pour créer le groupement hospitalier intercommunal du Vexin[60] (GHIV), au sein duquel Marines demeure le site référent en gérontologie.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte deux édifices inscrits ou classés aux monuments historiques[61], un parc répertorié au pré-inventaire des jardins remarquables[62], et deux éléments de mobilier classés monument historique au titre objet.

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Église Saint-Remi et ancienne chapelle funéraire[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Rémi.
Nef, vue vers l'ouest.

L'église Saint-Rémi est inscrite aux monuments historiques depuis le , et la chapelle funéraire attenante à l'église est classée depuis le [63]. L'église succède à une chapelle, que le roi Louis le Gros donne aux chanoines réguliers de saint Augustin de l'abbaye Saint-Vincent de Senlis entre 1125 et 1130. Les chanoines assurent le service paroissial, et font édifier l'église actuelle à partir du milieu du XIIe siècle. La première travée du chœur, le transept et les grandes arcades au nord de la nef sont les seuls éléments qui en subsistent à ce jour. Ils appartiennent au style gothique primitif. La dédicace de l'église au titre de Saint-Rémi est célébrée le par Eudes Rigaud, archevêque de Rouen. L'église souffre sous la Guerre de Cent Ans, et est reconstruite par étapes successives à partir du XVIe siècle. Les grandes arcades au sud de la nef notamment affichent le style gothique flamboyant. Elles sont reprises en sous-œuvre dès le milieu du siècle, et munies de chapiteaux Renaissance. En 1562, l'archidiacre Guillaumes Germain fait appel au maître-maçon Nicolas Le Mercier pour édifier un porche devant le collatéral sud, qui représente l'un des deux éléments remarquables de l'église. Le pourtour des collatéraux est également refait dans le style de la Renaissance, mais les travaux ne sont pas achevés, ce qui est particulièrement évident dans le collatéral nord. En 1618, les pères Oratoriens se substituent aux chanoines. Peu de temps après, le seigneur Nicolas Brulart de Sillery commande une chapelle funéraire à l'architecte François Mansart. Elle est aujourd'hui dédiée au Sacré-Cœur de Jésus, et représente l'autre élément remarquable de l'église. Les parties orientales ont pratiquement perdu tout leur caractère et leur intérêt au cours des remaniements et restaurations maladroites qu'elles ont subis depuis la Renaissance[64],[65]. À ce jour, l'intérieur de l'église attend toujours une restauration. L'église Saint-Rémi est aujourd'hui au centre d'un grand regroupement paroissial, qui s'étend sur trente-quatre communes. Les messes dominicales y sont célébrées chaque dimanche à 11 heures.

Château de Marines[modifier | modifier le code]

Les plafonds peints des trois pièces du premier étage du château de Marines, place Amiral Ernest-Peyron, sont inscrits depuis le [66]. Le parc du château est répertorié comme site classé[67].

Le château fut édifié pendant le deuxième quart du XVIe siècle pour la famille de Brosses. Il se compose d'un corps de logis central flanqué de deux pavillons massifs, coiffés de hautes toitures couvertes d'ardoise. Le château a malheureusement été brutalement rénové au cours du XXe siècle. Dans ce cadre, un bâtiment ancien possédant une tour ronde au toit en poivrière et donnant directement sur la place a été démoli[65].

Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]

Monument pour l'amiral Alexandre Peyron.

La fontaine, place du général Leclerc, date de 1728 et se situait jusqu'en 1832 place du château[65]. Une fontaine presque identique se trouve aujourd'hui sur la place du château (place Ernest-Peyron).

Le monument dédié à Alexandre Peyron (1823-1892), place du général Leclerc, a été inauguré par Armand Fallières, président du Sénat et futur président de la République. Le monument maintient le souvenir de l'amiral natif de Marines, également préfet maritime, ministre de la Marine et sénateur au cours de sa carrière[65].

L'ancien couvent des oratoriens fut construit vers 1618 par Clément Métezeau, architecte des bâtiments du roi, à l'emplacement d'un ancien prieuré.

La statue de Jean-Baptiste Cartry, dans la cour de l'hospice, rue de la croix des Vignes, a été érigée au XIXe siècle en l'honneur de l'agriculture dont le legs a permis de construire un nouveau bâtiment destiné à accueillir les vieux agriculteurs habitant des fermes isolées[65].

Le porche d'entrée du cimetière permet aux visiteurs de se protéger contre les intempéries[65].

L'ancienne gare de Marines, rue André-Baleydier, fut ouverte le avec l'inauguration de la dernière section du chemin de fer d'intérêt local Valmondois - Marines, à voie métrique. Depuis la fermeture de la ligne, le bâtiment-voyageurs avec sa halle à marchandises accolée et la remise à machines sont occupés par la direction départementale de l'Équipement. La ligne de Chars à Marines, à voie normale, possédait une autre gare faisant face à la première.

L'ancienne halte de Marines, près de l'ancienne RN 15 : le bourg était plus directement desservi par la gare de Marines-Halte, sur la ligne de Chars. Son bâtiment-voyageurs a été reconverti et abrite maintenant le Centre Loisirs et Culture.

La statue de la Vierge au hameau des Hautiers (rue Radégonde / rue du maréchal Foch), a été érigée en 1954 à l’occasion du dixième anniversaire de la Libération de la ville. La communauté paroissiale réalisait alors le vœu des fidèles et de l’abbé Joseph Constantin, curé-doyen de 1937 à 1949, désireux de montrer leur reconnaissance à la Vierge pour la protection assurée en 1943 et 1944, lorsque la ville de Marines avait été épargnée par les nombreux bombardements et les destructions massives de la Seconde Guerre mondiale. L’emplacement choisi correspond à un point de vue remarquable sur la commune.

Le lavoir des Hautiers (rue Radégonde) remonte à 1840[65], il est tombé en ruines puis a été entièrement reconstitué avec des matériaux neufs, sauf les pavés autour du bassin. Il est alimenté par la source Saint-Rémy.

Marines au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Château de Marines peint par Paul Cézanne.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Marines (Val-d'Oise) Blason
D'azur, au navire équipé et habillé d'argent, voguant sur des ondes du même, mouvant de la pointe.
Détails
Vers la fin du XIVe siècle, les bateliers mariniers naviguant sur la Seine et l'Oise avaient pour habitude de faire escale à Andrésy au confluent des deux fleuves. En raison des liens entre les deux seigneuries de Marines et d'Andrésy, ils venaient séjourner dans le secteur, en renforçant ainsi dans l'inconscient populaire le nom de Marines.

Ils seraient à l'origine du navire figurant sur le blason de la ville depuis le Moyen Âge.

Celui-ci fut attribué officiellement à la commune de Marines par le Premier Consul en 1803.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Marines », p. 662–668

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Marines (Val-d'Oise) » sur Géoportail..
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Arnoye (H2282000) » (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Marines et Boissy-l'Aillerie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Marines », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « GR®1 Tour d'Ile de France (Itinéraire complet) », sur gr-infos.com (consulté le ).
  19. Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la France par Albert Dauzat et Charles Rostaing
  20. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  21. « Photo panneau routier D28 ».
  22. Pontoise en 1914-1918
  23. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Site du conseil général - Administration du Val-d'Oise
  26. Ministère de la justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val-d'Oise.
  27. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise » [PDF], Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ), p. 14-15.
  28. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  29. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  32. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2022 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  33. Résultats de l'élection législatives 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 avril 2014).
  34. Résultats de l'élection législatives 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 avril 2014).
  35. Résultats de l'élection législatives 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 avril 2014).
  36. Marie Persidat, « Municipales : Bruno Lafont, maire adjoint au Chesnay, veut conquérir Marines », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  37. « Résultats de l'élection municipales 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  38. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l'Intérieur. (consulté le 26 avril 2014).
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  40. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 27 avril 2014).
  41. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  42. Notice FAURE-DAUPHIN Roger par Jean Lecuir, version mise en ligne le 8 février 2020, dernière modification le 8 février 2020
  43. Jean-François Dupaquier, « Marines, une mini-ville, mais elle a fait le maximum de dettes. Un rapport du ministère de l'Intérieur dénonce la gestion mégalomaniaque et dispendieuse de l'ex-maire Fabrice Saussez », Libération,‎ (lire en ligne).
  44. Jean-François Dupaquier, « L'ex-maire de Marines mis en faillite personnelle. L'ancien élu RPR Fabrice Saussez sera privé de ses droits civiques pendant cinq ans. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Eric Bureau, « L'ancien maire condamné après onze ans de procédure », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  46. [1]
  47. Marie Persidat, « Jacqueline Maigret, maire de Marines : « j’ai l’intention de transmettre mon écharpe » : Le conseil municipal devrait désigner son successeur en juin prochain. Maire depuis 24 ans, elle restera conseillère municipale jusqu’en 2020 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Rapidement, le maire a égrené quelques-unes des multiples actions qui ont marqué ses quatre mandats : la création de logements sociaux communaux dans la vieille poste, celle du conseil municipal des jeunes, la construction d'une maison des associations ».
  48. Marie Persidat, « Marines : après 24 ans à la mairie, Jacqueline Maigret rend son écharpe ce lundi : C’est une page de l’histoire de la ville qui se tourne, pour cette maire élue en 1994 et qui a redressé les comptes de la ville, alors dans le rouge », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Nous sommes alors au début des années 1990 et le maire de l’époque, Fabrice Saussez (exclu du RPR), a ruiné la commune. Ses méthodes de gestion ont profondément divisé les habitants. C’est uniquement pour cette raison que Jacqueline Maigret se lance dans la politique à 47 ans, alors que rien ne la prédestinait à une telle carrière. « J’avais juste été trésorière d’une association sportive et déléguée du personnel », se souvient-elle. Siégeant d’abord dans l’opposition, elle est élue maire en 1994 avec les 19 membres de son équipe ».
  49. Réélue pour le mandat 2014-2020 : Isabelle Godart, « Jacqueline Maigret passe à l'offensive : La maire, en poste depuis 1994, a encore plein de projets en tête. Elle brigue un quatrième mandat. », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  50. Marie Persidat, « Marines : Nadine Ninot succède à Jacqueline Maigret : Après 24 années de mandat, la maire a laissé sa place à son ancienne adjointe chargée de la jeunesse », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  52. Le site habitants.fr de David Malescourt.
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marines (95370) », (consulté le ).
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Val-d'Oise (95) », (consulté le ).
  58. « Val d'Oise (95), Marines, écoles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  59. « Val d'Oise (95), Marines, collège »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  60. Site du groupement hospitalier intercommunal du Vexin.
  61. « Liste des monuments historiques de la commune de Marines », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Liste des lieux et monuments de la commune de Marines à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Église et chapelle funéraire », notice no PA00080119, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Marines, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 222-224.
  65. a b c d e f et g Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Marines », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 662-668 (ISBN 2-84234-056-6).
  66. « Château de Marines », notice no PA00080118, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Parc du château », notice no IA95000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Liens externes[modifier | modifier le code]