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Marie-Renée Chevallier-Kervern

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Marie-Renée Chevallier-Kervern
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
BrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Marie-Renée Chevallier-Kervern (Landerneau, - Brest, [1]) est une graveuse et peintre française.

Biographie

Née en Bretagne, Marie-Renée Kervern partage les premières années de sa vie entre Paris et Amiens, tout en se réfugiant à Landeda au début de la Première Guerre mondiale. Entre 1921 et 1924, elle suit une formation aux Arts Déco, à l'Académie Julian, à la Grande Chaumière et à l'Académie Colarossi ainsi qu'à l'école Art et Publicité, section affichiste.

En 1926, elle épouse l'architecte Fernand-Paul Chevallier, associant le nom de son mari au sien, commence la gravure, et devient sociétaire du Salon des artistes français à partir de 1929, année où elle y expose un bois coloré nommé Au Folgoat[2].

En 1936, elle se rapproche de sa région d'origine, son époux étant nommé architecte de la ville de Brest. Marie-Renée Chevallier-Kervern s'associe avec la faïencerie Henriot de Quimper. La première pièce connue de l'artiste date de 1939 et s'intitule Femme de Plonéour-Trez.

En 1951, Marie-Renée Chevallier-Kervern devient professeur aux Beaux-Arts de Brest[3].

Quelques œuvres

  • Matin à Cannes, huile sur toile
  • Banquet breton, bois gravé et peint
  • Femmes de Plonéour-Trez, faïencerie Henriot
  • Les joueurs de quilles, gravure sur bois de fil ou linoléum. Tirage sur papier japon colorié à l'aquarelle[4]
  • Musée des beaux-arts de Brest[5] :
    • Nature morte à la bouteille, carton, 40,8 x 32,8 cm ;
    • Recouvrance, 1957, huile sur toile, 81 x 60 cm ;
    • La grande marée, huile sur toile, 119,3 x 159,8 ;
    • Portrait de Charles Estienne, vers 1937, gouache sur papier.

Expositions

  • Galerie Saluden (Brest), 1958
  • Musée des beaux-arts de Brest, 1970
  • Galerie Gloux de Concarneau, 1979
  • Musée de la faïence de Quimper, 2017 : Seules œuvres en faïence à représenter le costume traditionnel de Plouigneau[6].
  • Musée de Beaux-Arts de Brest : La gravure sur bois en Bretagne, 2019[7].

Illustrations

  • Jeanne Bluteau, Souvenirs de Brest (poèmes), éditions Pierre Seghers, Paris, 1953, 269 p., illustrations de Marie-Renée Chevallier-Kervern.

Hommages

En 1979, dans son recueil intitulé Petite Navigation celtique, la poétesse Jeanne Bluteau, lui dédie le poème la maison de l' Aber-Wrach.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Filae
  2. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 288
  3. Site Bretagne ancienne antiquité
  4. « Les joueurs de quilles, bois gravé », sur http://musee-breton.finistere.fr.
  5. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  6. Article du Télégramme de Brest du 13 août 2016[1]
  7. « Expositions en 2019 », sur musee.brest.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • René Le Bihan, Marie-Renée Chevallier-Kervern : œuvres de 1932 à 1969, cat. exp., musée des beaux-arts de Brest, 1970.
  • René Le Bihan, « La froce intérieur de Chevallier-Kervern », dans Jean Balcou et Yves Le Gallo (dir.), Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne, Paris et Genève, Champion-Slatkine, 1987, t. 3, pp. 352-353.
  • Philippe Le Stum, Impressions Bretonnes. La gravure sur bois en Bretagne (1850-1950), Plomelin, Palantines, , 208 p. (ISBN 2911434501), p. 102-103, 112-113
  • Philippe Le Stum, La Gravure sur Bois en Bretagne, 1850-2000, Spézet, Coop Breizh, , 319 p. (ISBN 9782843468216)

Liens externes