Marie-Charlotte Boucher

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Marie-Charlotte Boucher
Portrait de Madame Rousseau par Hyacinthe Rigaud en 1737. Collection privée. Cadre anonyme de style Régence.
Biographie
Naissance
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Décès
Conjoint
Parentèle

Marie-Charlotte Boucher, née à Paris vers 1690 et morte dans la même ville le [1], était l'épouse d'Antoine Rousseau, marchand et financier français[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle était la fille aînée de Louis-Paul Boucher, marchand de draps puis secrétaire du roi. Son père était un client du peintre Hyacinthe Rigaud, de même que son frère Etienne-Paul et sa sœur cadette, Madame Grimaudet[3].

Elle s'est mariée le à Antoine Rousseau, devenu secrétaire du roi en 1709, l'archétype de la réussite sociale et du bourgeois gentilhomme[4]. Elle survit à son mari, Antoine Rousseau, décédé en 1749 : son nom figure comme marraine sur une cloche de l'église de Garancières, baptisée en 1750, avec l'inscription «Dame Marie Charlotte Rousseau douairière de messire Antoine Rousseau écuyer conseiller secrétaire du Roy»[5]. Sa fille, Marie-Anne Rousseau d'Auteil se marie en à Hugues-Etienne, marquis de Romance de Mesmont.

Portrait de Madame Rousseau par Hyacinthe Rigaud[modifier | modifier le code]

Madame Rousseau se fait portraiturer par Hyacinthe Rigaud en 1737, en même temps que son époux[6].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Stéphan Perreau, « Catalogue concis de l'œuvre de Hyacinthe Rigaud », Sète, 2013, p. 295
  2. Sur la famille des Rousseau et sur l'histoire de la manufacture de Sedan voir Gérard Gayot, « Les gestes, les mots et la philosophie de la manufacture de draps au XVIIIe siècle », Cahiers lillois d’économie et de sociologie, n°45, 2005 (p. 175 et suiv.) mais aussi Marc Scheidecker et Gérard Gayot, Les protestants de Sedan au XVIIIe siècle : le peuple et les manufacturiers, Paris, Champion, 2003.
  3. Voir Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 215 ; S. Perreau, « Dix nouveaux Rigaud », PERTER, 2008, n°12-3. Le rédacteur des livres de comptes du peintre précise : « Mme Rousseau, sa femme, fille aînée dudit L.P. Boucher. H.r. »
  4. Samuel Gibiat, Hiérarchies sociales et ennoblissement : les commissaires des guerres de la maison du roi, 1691-1790, Librairie Droz, , 759 p., p. 564
  5. Abbé Loisel, Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet : Épigraphie du canton de Montfort-L'Amaury, , p. 34-36
  6. Tableau par succession à Angélique-Elisabeth Rousseau (morte en 1759), fille des modèles, mariée à Jean Vinanti ; son fils aîné Antoine-Charles Rousseau de Thelonne (1738 – guillotiné en 1794) ; sa seconde fille, Victoire-Françoise Rousseau, baronne de Lescours ; revenu aux marquis de Bruslard, en 1854, descendant de la sœur aînée de Victoire-Françoise, Elisabeth ; Louis Mortimer-Ternaux (1808-1871), par héritage d’une branche de la famille ; Charles-Gabriel-Jean Rousseau de Thelonne (1740-1811), banquier, député des Ardennes en l'an VIII ; sa fille, Charlotte Blanche Rousseau de Thelonne (1786-1817) ; son époux Etienne Nicolas Louis Ternaux (1765-1830) ; leur cadet, Louis Mortimer-Ternaux (1808-1871)… Les Ternaux descendent de Nicolas Ternaux, marchand-épicier et échevin de Sedan dont le fils, Charles Louis (1738-1814), est manufacturier en draps et laines à Sedan et Juge au Tribunal du Commerce] ; famille Ternaux, par descendance ; succession du baron de X ; vente Rouen (Wemaëre et De Beaupuis), 11 novembre 2001, lot 12 ; Paris, Galerie Steinitz en 2002 ; vente Paris, hôtel Drouot (Tajan), 26 juin 2008, lot 81, repr. p. 88 du catalogue (dimensions légèrement différentes : H. 84 ; L. 66,5. Les cadres de la paire ont été inversés depuis la vente de Rouen) ; acquis à cette vente par l’actuel propriétaire

Article connexe[modifier | modifier le code]