Mariage chrétien

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Un Mariage religieux à la cathédrale de Vilnius.

Le mariage dans la tradition chrétienne est l'alliance d'un homme et d'une femme, dans le but de former une famille. La religion chrétienne réglemente fortement cette institution, aussi bien dans les pratiques rituelles que dans le vécu au niveau des individus. De ce fait, de fortes traditions existent aujourd'hui dans les aires culturelles où les Églises de cette religion ont étendu leur influence.

Histoire du mariage chrétien

Rome et Byzance

Les premiers chrétiens se mariaient selon les coutumes de leurs pays d'origine. Pour les chrétiens juifs par exemple, la Bible montre que cet événement était purement familial, dans la mesure où les mariages sont arrangés pour unir deux familles, c'est-à-dire deux patrimoines. Rétrospectivement, cela apparaît aujourd'hui comme un concubinage reconnu par les familles des deux époux.

Dans la Bible, pour des temps plus anciens, un seul récit de mariage fait allusion à un acte juridique; il s'agit du mariage de Ruth et de Booz, et l'acte juridique concernait les terres auxquelles Ruth était liée par son histoire, mais dont Booz était l'héritier au terme de la loi juive.

Ce n'est qu'à partir de l'empereur Constantin Ier le Grand que l'Église conseilla aux chrétiens de protéger juridiquement le mariage chrétien par le mariage civil romain, lequel pouvait avoir deux régimes : le mariage cum manu et le mariage sine manu.

Au IVe concile du Latran, en 1215, Le mariage chrétien devient l'objet de décisions juridiques internes à l'Église et, par la même occasion, un sacrement.

La tradition de célébrer le mariage chrétien dans un édifice religieux ne date que du haut Moyen Âge ; en effet, aucun texte des Évangiles n'y fait allusion. La seule intervention du Christ dans un mariage est celle des Noces de Cana où il ne fera pas de bénédiction, mais où il changera, à la demande de Marie, sa mère, l'eau en vin pour que la fête ne soit pas gâchée par le manque de vin.

De nos jours, le mariage chrétien se déroule d'une manière relativement similaire dans les différentes confessions et dans tous les pays du monde : il supplante souvent les traditions locales, notamment dans les pays non-occidentaux où l'on célèbre parfois trois mariages, la dot, le mariage civil apporté souvent par la colonisation de même que le mariage chrétien, tout en considérant le mariage chrétien comme le plus important.

Contrairement au mariage chrétien, le mariage romain n'était pas fondé sur un consentement initial, mais sur un consentement continu. Faute de consentement, le mariage cesse. Il s'agit d'une affaire privée, et l'autorité publique n'intervient donc pas.

La christianisation de l'Empire romain, puis les invasions « barbares » modifièrent ces pratiques.

Le mariage devint une cérémonie privée, qui se déroulait au domicile de la future épouse, et donnait lieu à des réjouissances familiales. Une bénédiction était parfois donnée, mais sans qu'elle ait de valeur officielle. Le mariage était un engagement mutuel, écrit et signé, que la législation impériale encadrait.

Le Moyen Âge

Mariage au moyen âge

Haut Moyen Âge

Avec le déclin de l'Empire romain, l'habitude de signer un écrit disparut progressivement : seuls des témoins (de la cérémonie, ou de la vie conjugale), désormais, pouvaient justifier de l'existence de l'union.

De même, les mariages « secrets », les rapts (sans l'accord des parents de la fille, car, dans certaines tribus germaines, le rapt était un mode de fiançailles), les divorces et les remariages devinrent courants.

Le mariage se déroule en quatre étapes : la toilette de l'épouse, celle de l'époux, la cérémonie, puis, pour finir, une grande fête où familles et amis se retrouvent.

Le mariage se fait dès la puberté de la fille à l'identique de la coutume romaine. Il en résulte des maternités précoces, et un faible ratio d'enfants arrivant à l'âge adulte.

Moyenne époque

L'Église catholique structure la société et organise la famille.

IVe concile du Latran

En 1215, l'Église catholique réglemente le mariage une première fois :

  • publication des bans (pour éviter les mariages clandestins)
  • instauration du mariage comme sacrement, donc indissoluble, sauf par la mort
  • exigence du consentement libre et public des époux, échangé de vive voix dans un lieu ouvert (contre les rapts). Si le consentement de l'épouse est une novation absolue, cela ne gêne en rien les mariages arrangés.
  • imposition d'un âge minimal des époux (pour éviter le mariage d'enfants, et notamment des très jeunes filles). Actuellement, aux termes du code de droit canonique, le mariage religieux dans l'Église catholique ne peut pas être contracté avant 14 ans pour la femme et 16 ans pour l'homme (canon 1083).
  • précision des cas de mariages constatés nuls par l'Église, c’est-à-dire n'ayant, en fait, jamais existé. Ces mariages déclarés nuls par l'Église ne sont donc pas annulés comme le croient encore la plupart des Français. Ces cas sont par exemple : manque de liberté d'un des fiancés (mariage contraint ou forcé), de duperie sur la personne, de rapt, de non consommation, de mariage clandestin, etc.

Ce concile fixa des règles très largement reprises ensuite dans le mariage civil et laïc, institué en France en 1792.

Concile de Trente

Le concile de Trente (1545-1563) 24e session, 11 novembre 1563. En niant le septième sacrement, les Réformateurs avaient placé le mariage hors du domaine surnaturel et, par voie de conséquence nécessaire, exclu la compétence juridique de l'Église sur les cas de mariage. Aussi la mise en valeur du caractère surnaturel du sacrement du mariage comme image terrestre de l'union de Dieu avec son Église telle qu'elle est décrite dans le Cantique des cantiques, fut le principal objectif du concile de Trente dans sa 24e session. Résumé et principales décisions :

  • sacramentalité du mariage, contre Luther qui prétend que le Nouveau Testament ne montre d'institution par Jésus que du baptême et de la Cène,
  • monogamie, contre la supposée complaisance des Réformateurs[1], Luther en particulier, pour la bigamie du landgrave Philippe de Hesse,
  • droits de l'Église en matière d'administration et de législation du mariage. Ces droits découlent du fait que le sacrement du mariage est maintenant clairement formalisé. Par le canon 12 sur le sacrement du mariage, ce concile reconnait à l'État une compétence incontestée sur les effets civils du contrat de mariage.
  • indissolubilité.

Le mariage doit être :

  • précédé de la publication des bans,
  • célébré devant un prêtre et des témoins,
  • matérialisé par la signature des deux époux sur un registre paroissial.

Il peut autoriser la vie séparée durant le mariage dans des cas limités et bien déterminés (Par ex. maladie grave d'un des deux conjoints, époux parti à l'étranger pour une très longue durée, etc. Cf. article 8 des Canons sur le sacrement du mariage de la session XXIV du 11 novembre 1563 : « Si quelqu'un dit que l'Église se trompe lorsqu'elle décrète que, pour de nombreuses raisons, les époux peuvent vivre séparés, sans vie conjugale ou sans vie en commun, pour un temps déterminé ou indéterminé : qu'il soit anathème. »)

Par contre, il est interdit de cohabiter hors mariage, c'est une mesure pour limiter les enfants illégitimes. Mais les coutumes sont parfois plus fortes que les injonctions de l'Église, comme en témoigne, en Vendée, le maraîchinage.

Temps modernes

Pendant la révocation, une problématique se crée au sein du protestantisme résistant[2]. Les synodes clandestins et les pasteurs réprouvent le double jeu des "réunis"[3]. Toutefois, ils encouragent l'appel à un pasteur pour les baptêmes et les mariages célébrés clandestinement, d'où l'habitude de marquer ces événements sur la page de garde des Bibles familiales.

De même, on organise des mariages collectifs pour tous ceux qui sont en "longues fiançailles" chaque fois qu'une accalmie dans la répression permet la venue d'un pasteur. Ainsi se reconstruisent des communautés. Ces longues fiançailles n'étaient pas plus reconnues que le mariage protestant par les autorités civiles, ici représentées par l'autorité catholique. De nombreux procès (dénonciation, filiation, héritages) avaient lieu autour de cette pratique jugée ambiguë.

Mais en 1731, les parlementaires prennent le mors au dent quand il devient évident que l'Église catholique n'a plus la main sur les mariages protestants. Les tribunaux prononcent des bâtardises et privent des enfants de leur héritage quand ils sont jugés illégitimes. Cette intransigeance montre l'iniquité du système quand sont tenus pour nuls des mariages non canoniques et des contrats de mariage non déclarés[4]. Dès 1774, une mention de bâtardise est ajoutée aux actes de baptêmes d’enfants nés de parents mariés clandestinement (donc protestants).

Il en résulte des troubles à l'ordre public et, surtout, la circulation de libelles et mémoires qui mettent en cause l'iniquité de la législation spécifiquement sur les points suivants :

  • contradiction entre l’article 12 de l’édit de Fontainebleau (reconnaissance de la liberté de conscience) et le traitement juridique d’obligation qui interdit la pratique cette liberté
  • contradiction de droit canonique : la demande en mariage se situe dans le domaine du for externe tandis que la législation oblige le protestant à une profession de foi (domaine du for interne) ; ainsi, ce que les normes ecclésiastiques en vigueur n’ont jamais exigé des catholiques est imposé aux "réunis" au mépris du droit
  • contradiction sur la théologie du sacrement et le rôle dévolu au prêtre (les vrais ministres du sacrement sont les mariés qui contractent, et donc l’obligation de passer devant un prêtre n’est qu’un point de discipline ecclésiastique alors même que les canons du Concile de Trente n’ont jamais été officiellement reçus au royaume de France) donc conflit de compétence entre lois religieuses et lois civiles
  • contradiction entre la tradition chrétienne de reconnaissance du mariage naturel accordé à tous les païens mais refusé aux seuls protestants.

La conclusion de ces mémoires propose :

  • la distinction du sacrement et du contrat de mariage civil, pour faire reconnaître tous les mariages protestants clandestins,
  • la reconnaissance des droits patrimoniaux des enfants issus de ces mariages du fait du contrat civil.

Il s'agit donc d'une forme de mariage civil à utilisation rétroactive de validation des mariages dont la non-reconnaissance était le lieu de troubles à l'ordre civil et surtout à l'ordre économique et patrimonial.

En 1786, Malesherbes somme Louis XVI de légiférer pour accorder un état civil à tous ceux de ses sujets qui ne sont pas de confession catholique ; on comprend là que le ministre-législateur pensait donc également aux sujets de confession juive. Cette année-là, le beau-frère du roi, Joseph II, empereur d’Autriche, venait de prendre, de son côté, toute une série de mesures allant dans ce sens sans soulever la moindre opposition en son empire.

Époque contemporaine (Révolution française)

Le début de cette époque est une période charnière pour l'institution du mariage.

En effet, en France, la Révolution instaure une distinction entre le mariage chrétien, en particulier le mariage catholique, et le mariage civil, dans la Constitution de 1791 (article 7). Cela permet notamment aux citoyens non catholiques (juifs, protestants…) de bénéficier des mêmes droits civiques que les citoyens catholiques (Article 1 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune »). Le mariage devient un contrat entre les époux. La constitution instaure le mariage civil sur des bases similaires à celles du mariage catholique :

Article 7. - « La loi ne considère le mariage que comme contrat civil. - Le Pouvoir législatif établira pour tous les habitants, sans distinction, le mode par lequel les naissances, mariages et décès seront constatés ; et il désignera les officiers publics qui en recevront et conserveront les actes. »[5]

L'article 7 de la Constitution de 1791 reprend les règles du droit canon sur le mariage, mais ne comporte pas de définition de celui-ci, puisqu'il n'est qu'un contrat civil, c'est-à-dire entre citoyens.

En 1804, la promulgation du Code Civil rend le divorce possible, ce qui distingue un peu plus le mariage chrétien du mariage civil. Dans le code civil, le mariage ne comporte pas de définition. Les droits et devoirs des époux, des père et mère des enfants dans la famille, y sont précisés, notamment l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant (article 371). Il est à noter que l'évidence de la nécessité d'altérité sexuelle était telle que ni les rédacteurs du code, ni leurs successeurs, n'éprouvèrent le besoin de l'énoncer expressément[6].

Le mariage catholique, quant à lui, ne subit pas d'évolution à la Révolution.

De nos jours

Dispositifs communs à toutes les confessions

Théologie

Pour les chrétiens, le mariage n’est pas seulement l’amour entre un homme et une femme ; il est aussi le signe de l’amour de Dieu pour les hommes, un signe de son Alliance. C’est à travers leur amour mutuel, dans toutes ses dimensions (partage des bons et des mauvais moments, amour physique, fécondité, respect de la liberté de l’autre [1]) que les époux découvrent ce qu’est l’amour de Dieu pour l’humanité : le don de soi sans réserve. Les réflexions théologiques sur le Cantique des cantiques, livre de la Bible qui est un poème d'amour entre un homme et une femme, interprété comme l'amour entre Yahvé et Israël, sont sans doute à l'origine de cette perception de l'amour du couple comme image de l'amour de Dieu.

À cette dimension du mariage comme image de l'alliance entre Dieu et son peuple, la théologie paulinienne (Épître aux Éphésiens, Épître aux Corinthiens), qui sert de référence à la définition actuelle du mariage chrétien, ajoute un autre niveau. Les textes de Paul sont fréquemment utilisés dans le mariage chrétien.

Pour préparer leur mariage, au cours de quelques réunions avec le pasteur, le prêtre ou une équipe paroissiale, les fiancés choisissent souvent (avec différents degrés de latitude selon les confessions) les cantiques, les chants et le texte de leur engagement mutuel.

Obligations entre époux

Les époux se doivent :

  • amour et assistance ;
  • d'élever les enfants ;
  • la liberté : chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement ;
  • la fidélité : ils se promettent fidélité et cette promesse est source de confiance réciproque.

La Bible, qui est le fondement de la foi chrétienne, quelle que soit la dénomination de l'église (catholique, protestante, évangélique...), instaure un rôle à chaque époux et de nombreux textes en précisent les attentes et les fondements bibliques qui les sous-tendent. La Bible parle clairement du rôle de l'époux dans le plan de Dieu et du rôle de la femme dans le plan de Dieu.

Dispositifs particuliers à certaines confessions

Célébration

Les célébrations sont importantes pour tous, elles symbolisent la foi

Orthodoxe

Voir aussi l'article principal : Mariage orthodoxe

Il nécessite de contacter le prêtre et de participer à quelques réunions. Un acte de baptême sera requis.

Les fiançailles se célèbrent en même temps que le mariage, et annoncent le début de la cérémonie. La cérémonie orthodoxe est fastueuse, l'église scintille sous l'effet des bougies et des reflets argentés, dorés et de couleurs. Le mariage orthodoxe est célébré au cours d'un office avec lecture du Nouveau Testament par le prêtre ; les mariés partagent la coupe puis marchent autour de l'autel avec les témoins : chacun des fiancés tiendra un cierge allumé. Ils prononceront leur engagement, puis feront trois fois le tour du lutrin, là où sont disposés les Évangiles.

L'église orthodoxe admet l'ordination comme prêtres d'hommes mariés, mais pas le mariage des prêtres, et impose que les évêques ne soient pas mariés.

Catholique

Le mariage est un sacrement que se donnent les époux, mais il a toujours lieu dans une église ou, à défaut, une chapelle familiale. Il est réalisé sous l'autorité de l'évêque du lieu dont dépend le prêtre officiant.

Les familles dont l'un des membres est prêtre doivent demander l'autorisation de « l'ordinaire du lieu ». Les religieux de quelques ordres (dominicains, jésuites), ne dépendant que de leur supérieur provincial, sont dispensés de l'autorisation de l'évêque et peuvent procéder sans formalité préalable.

Protestantismes européens

Les protestants ne reconnaissent aucun sacrement. Seuls sont réalisés le baptême par immersion, porteur d'une forte symbolique et nécessaire pour devenir enfant de Dieu, ainsi que la Sainte Cène, instituée le soir de la pâque par Jésus et qu'il demande de renouveler jusqu'à son retour en gloire. Il en résulte que le mariage n'est pas un sacrement. Le baptême est un engagement personnel et ne peut être contracté que parce que le "baptisé" à fait le choix personnel de servir Dieu, cela signifie que le baptisé doit être mature spirituellement. Ceci infirme donc le baptême des enfants. Cependant certaines communautés protestantes pratiquent le baptême par aspersion ainsi que celui des nouveau-nés et enfants, parce que leur conception de la parole de Dieu est différente.

Le mariage est avant tout un choix personnel des deux époux, un acte civil. La cérémonie religieuse au temple signifie la dimension spirituelle de l'amour conjugal, le couple plaçant son union devant Dieu et sous l'autorité de sa parole. Cela n'est cependant pas une obligation, les protestants d'autres confessions croient que Dieu est omniprésent, il est donc déjà présent à la mairie. Le mariage civil est donc suffisant en lui seul pour être "reconnu et officialisé" devant Dieu. Ceci est donc pratiqué en l'état par diverses confessions protestantes. Chacune des diverses communautés protestantes possèdent ses propres appréciations de la parole dictée dans la bible, ainsi les diverses "célébrations" ne peuvent être généralisées.

Le mariage peut avoir lieu au cours d'un culte, le plus souvent le dimanche car le jeune couple est aussi placé sous la sauvegarde de la communauté. Au cours de l'office, le couple indique que ses choix de vie sont conformes aux valeurs évangéliques, et le pasteur prononce la bénédiction sur les époux.

Il peut avoir aussi lieu au domicile des parents de l'un des mariés, et être officié par le père de famille (coutume cévenole, datant de la période du Désert). Le concubinage est rarement condamné, en souvenir de la période du Désert (i.e. de la Révocation de l'édit de Nantes) ; en effet, des contrats notariés, spécialement dans la région de Luneray (près de Dieppe) et de Nîmes, attestent des « contrats de longues fiançailles », passés entre les fiancés cohabitant en l'attente du passage d'un pasteur. Le plus souvent, ces contrats sont passés quand le fiancé doit s'exiler, en sorte de sauvegarder l'honneur de la jeune femme et d'attester la filiation des enfants.

Divorce

Le mariage est indissoluble pour l'Église catholique. Dans le mormonisme, le mariage est prévu pour durer au-delà de la mort, bien qu'il puisse prendre fin avant par le divorce.

Particularité catholique romaine

Le concile du Vatican II dans la Constitution pastorale Gaudium et Spes, 4e session (14 septembre 1965 – 7 décembre 1965), indique que c'est parce qu'il est une communauté profonde de vie et d'amour entre deux personnes que le mariage doit être vécu dans la fidélité et qu'il est indissoluble.

Le document explicite ensuite, face à de multiples contre-façons et fausses conceptions, ce qu'est le vrai amour, celui qui tend au bien de chacune des personnes, et que Dieu peut amener, par sa grâce, à un haut degré de réalisation. Le titre des paragraphes du Chapitre 1 : Dignité du mariage et de la famille, donne une assez bonne idée des développements qu'ils contiennent :

  • Sainteté du mariage et de la famille
  • Fécondité du mariage : ils acceptent d’être ouverts à la vie et d’accueillir avec amour les enfants qu’ils mettront au monde
  • L'amour conjugal
  • L’indissolubilité : ils s’engagent pour toute leur vie, car le mariage crée un lien sacré entre les époux.


Ces piliers doivent être exprimés dans le projet de vie, qui forme une des pièces majeures du dossier à constituer dans le cadre du mariage catholique.

Les prêtres et évêques doivent être célibataires, excepté le cas particulier des églises unies à Rome de rite oriental ou anglican, qui permettent l'ordination à la prêtrise (mais pas à l'épiscopat) d'hommes mariés. Le mariage d'une personne ayant reçu le sacrement de l'ordre (même un diacre) n'est pas permis.

Particularité dans l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours

Dans la théologie du mormonisme, le mariage céleste, ou mariage éternel, est un mariage accompli en vertu de la loi de l'Évangile et par la sainte prêtrise. Ce mariage est accompli dans le temple et est valable non seulement pour cette vie (« jusqu’à ce que la mort vous sépare ») mais pour l'éternité. L'homme et la femme dignes ainsi scellés par le mariage dans le temple peuvent rester mari et femme pour l'éternité. Selon la théologie mormone, le fait qu'Adam et Ève aient été bénis par Dieu représente un mariage éternel (Genèse 1:22,28). « Dans le Seigneur » (dans le plus haut degré du salut en sa présence), « la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme » (1 Corinthiens 11:11).

Remariage possible

Les églises des 7 conciles et les églises issues de la Réforme autorisent le divorce et remarient les divorcés avec plus ou moins de formalités.

Particularité luthérienne

Jusque dans les années 1970, une commission évaluait le cas des candidats au remariage. En général, le conjoint victime du divorce trouvait grâce tandis que le conjoint responsable du divorce ne pouvait recevoir une nouvelle bénédiction religieuse.

Particularité orthodoxe

Les églises orthodoxes n'acceptent qu'un divorce et un remariage. Cette disposition n'existe pas pour les ministres du culte.

Particularité catholique

Les divorcés remariés sont invités à prendre toute leur place dans la vie de l'Église, et à participer à la Sainte Messe.

Cependant, il y a une contradiction entre :

  • d'une part la communion eucharistique, alliance offerte par Dieu en Jésus-Christ ;
  • et, d'autre part, le remariage civil, qui est en contradiction objective avec cette alliance : le mariage sacramentel, image, par l'union d'un homme et d'une femme, de l'alliance de Dieu qui s'engage aux côtés de l'humanité, est indissoluble, comme est indissoluble l'amour de Dieu pour l'humanité.

Aussi, l'Église demande aux personnes sacramentellement mariées qui ne peuvent vivre autrement qu'en contradiction avec leur mariage (c'est-à-dire les personnes qui se remarient civilement) de ne pas communier au Corps et au Sang du Christ.

Ces personnes sont cependant invitées, comme les autres participants à la messe qui ne souhaiteraient ou ne pourraient pas communier pour telle ou telle raison, à s'unir de cœur et à réaliser une communion « spirituelle » par l'union d'intention et de prière avec l'acte sacrificiel de la messe.

Fécondité du mariage

L'Église Catholique défend le respect de toute vie humaine innocente, de sa conception à sa fin naturelle, ce qui explique qu'elle considère l'avortement provoqué comme un « crime abominable » (Concile Vatican II).

La stérilité de l'un des époux, notamment si elle est connue mais cachée au futur conjoint, peut être un cas admis de reconnaissance de nullité du mariage devant le tribunal de la Rote romaine.

Les églises issues de la Réforme autorisent la contraception. En Europe, elles sont à l'origine de nombreux mouvements de Planning familial ayant abouti à l'évolution des lois sur la famille.

Éducation des enfants

L'Église catholique et les églises des 7 conciles exigent que les enfants soient élevés dans leur confession à l'exclusion de toute autre. Voir plus bas « problématiques des mariages inter-confessionnels ».

Position des Églises sur le mariage entre personnes de même sexe

Depuis quelques années, les associations de personnes gays et lesbiennes revendiquent la possibilité de se marier religieusement partout où un mariage civil leur est reconnu, ou dans les pays où le mariage religieux tient lieu de mariage civil. Bien que le Livre de la Genèse n'autorise que l'union entre un homme et une femme (Gn (2, 24)), et condamne l'homosexualité comme une abomination dans l'histoire de Sodome et Gomorrhe, il peut arriver que quelques pasteurs protestants bénissent des unions entre personnes de même sexe.

Catholicisme

Le mariage religieux entre personnes du même sexe n'est pas envisageable dans la religion catholique. Cette impossibilité se fonde sur la complémentarité de l'homme et de la femme, et sur une conception du mariage tournée vers la protection de la femme et des enfants, et plus généralement sur le livre de la Genèse :

« C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. »[7]

Protestantismes européens

L'attitude en matière de bénédiction dépend largement de la discipline des Églises. En 2000, une pétition a circulé dans l'ERF dans laquelle une quinzaine de pasteur(e)s (sur 490) et nombre de prédicateurs laïcs (une quinzaine sur 100) s'engageaient à bénir tout couple titulaire d'un PACS en bonne et due forme.

Le protestantisme néerlandais bénit de telles unions. Quelques églises communautaires se sont réunies en fédération internationale[8]

Églises protestantes du 2e réveil

L'homosexualité est condamnée par les Église protestantes du 2e réveil.

Orthodoxies

Aucune Église orthodoxe (2 Conciles, 3 Conciles ou 7 Conciles) ne reconnaît de mariage entre personnes de même sexe, mais certaines acceptent que les homosexuels en couple communient.

Mariage des ministres du culte

Le célibat chez les ministres du culte n'est pas spécifique au christianisme: on le rencontre chez les peuples exotiques et chez les peuples antiques, par exemple avec les vestales et les flamines.

Le célibat des ministres du culte n'est pas exigé dans les branches du christianisme issues de la Réforme, ainsi que dans les églises du christianisme oriental, incluses les églises catholiques orientales.

Églises catholiques orientales

Le mariage des prêtres est autorisé avant leur ordination. Cela revient à ordonner des hommes mariés. Après l'ordination, ce n'est pas possible.

Une campagne en cours tente de pousser les plus brillants des séminaristes à renoncer au mariage dans le but d'avoir accès à la promotion dans la hiérarchie de l'église romaine. En effet, il est notable qu'aucun des évêques issus des églises catholiques orientales n'est marié, suivant en cela la tradition des églises orientales des 2, 3 et 7 conciles dont elles sont issues.

L'actuelle campagne s'adresse prioritairement à l'Église maronite et offre, en compensation, une éducation supérieure soignée aux jeunes gens qui acceptent la discipline du célibat[9]. Cette sélection par l'échec qui envoie en paroisse les séminariste les moins brillants est diversement vécue par les maronites qui voient là une normalisation de leurs pratiques sur le canevas du catholicisme occidental.

Églises des 2, 3 et 7 conciles

Les églises ordonnent des prêtres mariés ; les fonctions épiscopales sont réservées aux célibataires et, le plus souvent, les évêques sont recrutés parmi les moines.

Certaines Églises, chez certains coptes et les chrétiens de Mar Thoma, ont une succession épiscopale dynastique d'oncle en neveu. L'oncle est un moine devenu évêque et donc, il n'a pas de fils. Son neveu est l'héritier naturel du trône épiscopal, et donc destiné au célibat.

Églises issues de la Réforme

La règle est la diversité.

Communion anglicane

chez les épiscopaliens du Canada

Le mariage gay est reconnu. Prêtres et évêques peuvent être gays et vivre notoirement en couple. Cette discipline ne fait pas l'unanimité de la Communion anglicane comme l'a montré le synode général de Lambeth de 2008.

chez les anglicans en général

Ministres et ministresses peuvent être mariés avant ou après l'ordination

Dans la tradition réformée

  1. La situation dans l'Église Unie du Canada est analogue à celle de l'Église épiscopalienne
  2. dans l'ERF (Église Réformée de France), la règle est d'avoir des pasteur(ine)s mariés. On a connu même, au XIXe siècle, une liste des qualités que devaient démontrer les fiancées de pasteurs pour être agréées par le conseil presbytéral ou le consistoire, instances qui, à l'époque, avaient leur mot à dire sur le mariage du ministre. En ce temps là, la conjointe était considérée comme un assistant paroissial non rémunéré. À l'heure actuelle, les conjoint(e)s ne participent plus à la vie paroissiale de façon aussi présente qu'au XIXe siècle ; la plupart des épouses ont leur propre vie professionnelle, a fortiori les époux.
Religion des conjoints

L'ERF ne pose aucune condition confessionnelle aux conjoint(e)s qui ne sont pas forcément protestants. On a connu dans les années récentes à la Chapelle Royale de l'Oratoire du Louvre :

  • une épouse catholique du pasteur titulaire, devenue protestante après la naissance de ses enfants
  • un conjoint de pasteur titulaire de confession juive avec un fils élevé dans le judaïsme à sa demande.

C'est donc l'ouverture qui règne sous cet aspect.

Le divorce et même le remariage des ministres du culte est admis depuis une vingtaine d'années. Toutefois, en ce qui concerne mademoiselle Elisabeth Schmidt, première femme pasteur de l'ERF, le célibat lui fut exigé.

En quelque sorte, la discipline concernant le mariage des ministres est toujours un peu plus rigoureuse que celle exigée des fidèles.

Problématiques du mariage interconfessionnel

Jusqu'au XIXe siècle, toutes les confessions religieuses dissuadent d'épouser un chrétien d'une autre Église, forcément hérétique. Un édit de 1680 prohibe, en France, les mariages mixtes, et cette interdiction ne trouve pas de solution dans l'Édit de Tolérance de 1787.

L'exception notable est le mariage des princes, où l'État le plus puissant exige du conjoint étranger la conversion à la religion de la nation qu'il épouse avec le prince (la princesse) héritier(e).

Le mariage des princes

Cette pratique de la conversion en vue de mariage perdure jusqu'au XXe siècle

  • Russie : la princesse Sophie Augusta Fredericka d'Anhalt-Zerbst, allemande et luthérienne, devient la Grande Catherine II de Russie, impératrice orthodoxe
  • Grande-Bretagne : le prince Philipp von Battenberg (Mountbatten), qui était orthodoxe, devient anglican en épousant Élisabeth II d'Angleterre
  • Danemark : le prince Henrik de Danemark, né Henri de Laborde de Monpezat, qui était catholique, devient luthérien en épousant Margrethe II de Danemark.

Mariage catholico-protestant

Cérémonie

Le catholicisme distingue le mariage mixte qui concerne deux baptisés de deux confessions différentes du mariage dispar qui concerne un(e) catholique et un non-baptisé[10]

Jusqu'au milieu du XIXe siècle

Il est peu fréquent avant l'édit de Tolérance de 1787. Il se rencontre dans les territoires "d'empire", à savoir en Alsace et en Lorraine. Les élections des délégués au synode de 1873 stipulent que, pour être électeur et éligible en Alsace, il faut être confirmé, à jour de cotisation et, si l'on est dans un mariage mixte, il faut élever ses enfants dans le protestantisme[11]. Cette stipulation indique donc deux choses : les mariages inter-confessionnels existaient, et la problématique de l'éducation des enfants trouvaient un retentissement.

Le plus souvent, le mariage se fait par procuration. Le conjoint protestant s'arrête au porche de l'église catholique tandis que son mandataire catholique le remplace dans le chœur de l'église, et réciproquement dans l'église luthérienne. La situation en pays Réformé est plus "communautaire" du fait de la répression durant la Restauration[12] et, donc, le mariage inter-confessionnel moins possible.

Des deux côtés, la conversion du conjoint est souhaitée et fréquemment obtenue au bout d'un certain temps. Au Québec, André Siegfried faisait la remarque suivante au tout début du XXe siècle[13] :

"L'Église veut maintenir ses frontières précises ; rien ne lui serait plus préjudiciable que de les atténuer. Elle aime mieux perdre tout à fait un fidèle, qui passe au camp opposé, qu'introduire un protestant dans une famille catholique. Ce serait la fissure redoutée, et justement redoutée ; il pourrait alors se constituer une société mi-protestante, mi-catholique, bientôt peut-être libre penseuse et qui, en tout cas, risquerait fort d'être perdue pour Rome."
Après la seconde guerre mondiale

Le temps n'était pas encore à l'œcuménisme du côté catholique quand le conjoint protestant acceptait de se marier à l'église catholique. Jusqu'aux années 1950, en France, la cérémonie se déroulait dans la sacristie et le conjoint hérétique devait s'engager à élever ses enfants dans le catholicisme[14].

Depuis les temps œcuméniques

En cas de mariage interreligieux entre catholique et protestant, la cérémonie a lieu, de nos jours, dans le lieu de culte choisi par les époux, lieu dans lequel l'autre ministre est invité. La caractéristique de la partie catholique consiste :

  • à exiger que les enfants soient élevés dans la religion catholique,
  • à considérer que le mariage est un sacrement, et qu'il est indissoluble.

Une réflexion sur ces deux points conduit les futurs époux à choisir soigneusement le lieu de culte selon leur conception du mariage. En effet, les protestants ne considèrent pas le mariage comme un sacrement, les obédiences les plus rigoureuses accordent un "droit à l'erreur" aux divorcés et les remarient avec plus ou moins de formalités et ne manifestent aucun exclusivisme sur l'éducation des enfants. Certains voient là l'une des causes essentielles de la diminution des fidèles dans les protestantismes historiques.

Le mariage a donc lieu dans le lieu de culte choisi par les conjoints, qui adoptent de plus en plus une attitude consumériste. L'idéal, dans un tel mariage, consiste à avoir un oncle ou un cousin membre d'un ordre religieux catholique qui célébrera "à la maison", sans demander les engagements les plus humiliants, puis transmettra à l'ordinaire du lieu[15]. Dans le cas où la célébration a lieu dans une église catholique, d'un point de vue théologique, la législation canonique catholique s'applique ; le ministre de l'autre église participe par la lecture de l'Écriture, le commentaire, une prière. L'église catholique précise : "Ce qui est recherché est la présence et la participation de l'autre Église, et non la recherche de parité entre les ministres, en ayant une addition des traditions, des Églises, des ministres"[16] Si la célébration a lieu dans un temple, le ministre catholique peut être présent et assister le président de la cérémonie comme ci-dessus. L'église catholique ne reconnaît pas le mariage protestant ; c'est donc le certificat de mariage civil qui sera adressé à l'évêque du lieu, en sorte que ce mariage soit mentionné sur l'acte de baptême[17].

Démarches administratives

  • Comme pour tout mariage avec un non-catholique, le mariage entre catholique et protestant nécessite, à la demande du côté catholique, l'établissement d'une "dispense", document dont le contenu est différent selon que le conjoint est réputé chrétien ou pas. Cette dispense concerne la partie catholique, que son évêque autorisera à épouser un non-catholique, voire un non-chrétien.
  • Un formulaire attestant un baptême trinitaire est de plus en plus exigé, faute de quoi (e.g. le conjoint est unitarien), le diocèse le considère comme "non-chrétien" .
  • La plupart du temps, on exige du conjoint protestant un formulaire abandonnant toute ambition à transmettre toute autre religion que le catholicisme. Le formulaire catholique sur l'éducation des enfants dans le catholicisme est réclamé avec plus ou moins d'insistance selon les diocèses et la qualité de l'époque en matière d'œcuménisme. Omis au lendemain de Vatican II, il connaît, en France, un retour en force depuis une dizaine d'années.

La partie protestante, dans les protestantismes européens[18], qui demande un certificat de baptême si le conjoint s'est déclaré chrétien.

Mariage orthodoxo-catholiques

Une problématique profonde s'est levée en Grèce avec la multiplication de ce type de mariages. D'une part, les églises des 7 conciles ne reconnaissent pas le mariage catholique[19] car le sacrement catholique est échangé directement entre les époux, alors que le sacrement orthodoxe est dispensé par le prêtre ou l'évêque ; d'autre part, l'église grecque autorise le divorce et le remariage au contraire de l'église catholique, et toutes deux exigent que les enfants soient élevés dans leur confession à l'exclusion de toute autre.

Coutumes et folklores relatifs au mariage

Schéma classique

Généralement, les mariés invitent à leur mariage leur famille et leurs proches, la journée étant l'occasion d'une fête. Les invités participent à l'installation des mariés en offrant des cadeaux, par exemple selon une liste de mariage. Suite au mariage, un voyage de noces (auquel seuls les mariés participent) est parfois organisé.

Les anniversaires de mariage sont aussi fêtés.

À l'époque où les hommes choisissaient leur femme en mettant un drap sur leur tête, l'homme voulait être prêt à affronter la famille, et il gardait la main droite libre pour saisir son épée et garder sa femme près de lui.

L'alliance est portée dans la plupart des pays européens à l'annulaire gauche, sauf en Allemagne ou en Espagne où elle est traditionnellement portée à l'annulaire droit. De même, une coutume propre au protestantisme met l'alliance à la main droite.

Les dragées symbolisent le cadeau des mariés à leurs invités.

La jarretière de la mariée est mise aux enchères le temps d'une musique.

Le marié porte sa femme pour entrer dans le domicile conjugal, car cela porterait malheur que la mariée trébuchât en passant la porte (légende antique).

Coutumes abandonnées

En France (pratiquement dans toutes les régions), entre 1850 et 1914 environ, fut pratiquée la coutume du globe de mariée ou globe de mariage. Le bouquet porté par la mariée le jour de son mariage était déposé sur un coussinet de velours orné (entouré) de différents motifs décoratifs…, l'ensemble étant protégé sous un globe de verre, qui trônerait en bonne place dans la maison pendant toute la vie du couple.

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. L'institution du mariage sacramental clôt une longue bataille politique menée par l’Église catholique pour régenter le mariage des princes, d'abord en luttant contre l'inceste, c'est-à-dire en réglementant le degré de cousinage en deçà duquel le mariage est illicite
  2. Ce passage doit beaucoup "Problématique du mariage des protestants sous l'ancien régime" par Robert Poinard, professeur de droit canonique, d’histoire de l’Église et d’histoire des institutions religieuses
  3. Ce terme désigne les convertis de force qui continuent de protestantiser clandestinement
  4. . Faute de certificat de mariage catholique, un contrat de mariage ne pouvait être "de mariage" et notarié comme tel.
  5. Constitution de 1791 sur site du Conseil constitutionnel
  6. Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, étude d'impact, novembre 2012
  7. Gn (2, 24)
  8. MCC
  9. émission dominicale de France 2 sur les christianismes orientaux, juin 2008
  10. . Cette distinction pose déjà toute une problématique dans les Églises issues de la Réforme où le baptême tardif est en progression
  11. Le Christianisme au XIXe siècle, quotidien, semaine du 5 juin 1873
  12. Valentine Zuber et Jean Baubérot, la haine oubliée
  13. André Siegfried, Le Canada, les deux races: problèmes politiques contemporains, Paris, 1906.
  14. La protestante et le catholique, Frédéric Hébrard et Louis Velle
  15. évêque
  16. P. Christian TEYSSEYRE, article paru dans CÉLÉBRER no 310, février 2002, remanié le 9 février 2005
  17. P. Christian TEYSSEYRE, op. cit.
  18. Cette affirmation est vraie pour les protestantismes de la Communauté de Leuenberg
  19. . Une réflexion pastorale est en cours sur ce sujet dans l'église orthodoxe russe en France