Margrit Weber

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Margrit Weber
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Margrit Weber en janvier 1960.

Naissance
Ebnat-Kappel, Suisse
Décès (à 77 ans)
Zollikon, Suisse
Activité principale Pianiste
Style
Musique savante (ou classique)
Années d'activité 19551973
Formation Conservatoire de Zurich
Maîtres José Berr, Walter Lang, Max Egger
Conjoint Karl Weber (1945-1973)

Répertoire

Margrit Weber née Hartmann le à Ebnat-Kappel (Suisse) et morte le à Zollikon (Suisse) est une pianiste suisse.

Elle commence en 1955 une carrière européenne qui s'étend aux États-Unis à partir de 1956. La musique contemporaine occupe une large place dans ses programmes. Bohuslav Martinů lui dédie son concerto pour piano et orchestre no 5 « Fantasia concertante » (1957-58), Igor Stravinsky ses Mouvements pour piano et orchestre (1958-59) et Alexandre Tcherepnine son concerto pour piano et orchestre no 6 (1965). Elle donne en création des œuvres pour piano de compositeurs suisses mais aussi de Wolfgang Fortner et Harald Genzmer. Elle a joué sous la direction de chefs d'orchestre tels que Ferenc Fricsay, Rafael Kubelík, Charles Munch à Boston, Hans Münch à Bâle, George Szell, Josef Krips, et Paul Sacher. En 1971, elle est nommée professeure à la Hochschule de Zürich.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Élevée au sein d'une famille où la musique est présente : son père Karl Hartmann, boulanger-confiseur pratique le piano tandis que sa mère, Marie Steiner, est soprano amateur[1]. À l'âge de 10 ans, Margrit Hartmann est élève au Conservatoire de musique de Zurich et en 1938 participe avec 300 jeunes artistes à la première compétition Jecklin dont elle remporte le premier prix à 14 ans[2].

Ses premiers professeurs sont José Berr pour le piano et Heinrich Funk pour les leçons d'orgue. À 15 ans, elle obtient son premier poste d'organiste à la chapelle de Wetzwil, hameau de la commune de Herrliberg dans le canton de Zurich puis en 1942 à Erlenbach. Au conservatoire de Zurich, elle continue sa formation avec Walter Lang (1896-1966) et Max Egger. Parallèlement au conservatoire, elle donne des leçons de piano. Parmi ses élèves, l'entrepreneur Karl Weber (1903-1973) avec lequel elle se marie en 1945[1]. Soucieuse à la fois de remplir ses obligations de mère (ils ont 4 enfants) et de poursuivre son cursus, c'est seulement en 1952 soit huit ans après son diplôme de professeur de piano (1944), qu'elle reçoit celui d'artiste concertante avec mention Sehr gut (« très bien ») des mains de Max Egger.

Carrière[modifier | modifier le code]

Town Hall (New York).

« Une de mes plus belles et inoubliables expériences musicales a été le concerto de Brahms en mineur sous la direction de Fricsay avec le KGL Kapel à Copenhague, où après les accords finaux, le public est resté assis dans un silence complet de quelques secondes jusqu'à ce que finalement les applaudissements retentissent[vo 1]. »

— Margrit Weber.

Les débuts de Margrit Weber en tant que concertiste commencent en janvier 1955. Le chef d'orchestre hongrois Ferenc Fricsay alors en préparation d'une tournée avec l'orchestre de la ville de Winterthour l'écoute jouer durant un concert donné par le Musikkollegium. Le soir même, il l'invite comme soliste à interpréter entre autres, sous la direction de Victor Desarzens, Burlesque pour piano et orchestre en mineur de Richard Strauss. Fricsay l'engage ensuite pour des concerts à Naples, à Berlin et à Munich en 1956 dans le cadre de son Festival.

Sa carrière américaine débute en novembre 1956 au Town Hall de New York[3]. Par la suite, elle se produit en tournée avec George Szell et l'orchestre de Cleveland[4]. Les comptes rendus de critiques musicaux tels que Jay S. Harrison pour le New York Herald Tribune ou encore Robert Commanday du San Francisco Chronicle soulignent autant son style que sa virtuosité. Mais c'est avec le succès de la création mondiale des Mouvements pour piano et orchestre de Stravinsky le à New York sous la direction du compositeur que sa renommée d'interprète se révèle à l'échelle internationale.

Parallèlement à son activité de concertiste, elle signe un contrat avec la Deutsche Grammophon pour laquelle elle enregistre des œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven, Karl Maria von Weber, Manuel de Falla, Sergueï Rachmaninov, César Franck, Jean Françaix, Harald Genzmer, Bohuslav Martinů, Arthur Honegger et Alexandre Tcherepnine. En 1958, elle accompagne également au piano Dietrich Fischer-Dieskau dans une sélection de Lieder d'Othmar Schoeck et quelques années plus tard, avec le baryton suisse Kurt Widmer et Anne-Marie Blanc comme récitante, sont enregistrées les Magelone Romanzen op. 33 de Brahms.

Dédicataire et créatrice d’œuvres[modifier | modifier le code]

Bohuslav Martinů et Margrit Weber en Suisse vers 1957.

Margrit Weber donne en création des œuvres pour piano de compositeurs suisses tels que Armin Schibler (Concert pour la jeunesse pour cinq batteries, piano et orchestre à cordes op.76, 1962-63), Albert Moeschinger (Concert en sextuor op.91, 1962), la Sonate pour piano no 2 op.70 de Walter Lang, ainsi que les Bagatelles dans leur version pour piano et orchestre (op.5, 1958-1959) et le sixième concerto pour piano et orchestre (op.99, 1965) d'Alexandre Tcherepnine, les Épigrammes (1964) de Wolfgang Fortner, les Hörformen (1972) de Wladimir Vogel, de Harald Genzmer (concerto pour piano et orchestre no 2, 1966), la Pianoforte cantate du compositeur tchèque Dalibor Vačkář, la Partita concertante de Hugo Pfister, le concerto pour piano et orchestre no 5 « Fantasia concertante » (1957-58) de Bohuslav Martinů et enfin les Mouvements pour piano et orchestre (1958-59) d'Igor Stravinsky.

Martinů[modifier | modifier le code]

Le journal The Boston Globe du 28 février 1960 annonce la première américaine du Concerto pour piano et orchestre no 5 de Martinů avec Margrit Weber en soliste.

Par une lettre datée du , Alfred Schlee alors éditeur à Universal Edition informe Bohuslav Martinů qu'il a parlé à Zurich « avec une excellente pianiste, Mme Margrit Weber. Elle souhaiterait avoir une œuvre pour piano et orchestre composée par vous, de préférence un Concertino pour piano et orchestre d'une durée comprise entre 18 et 25 minutes »[5]. Sur les instances de la pianiste, Martinů compose son cinquième concerto pour piano et orchestre, le dernier de sa contribution au genre, entre le et le alors qu'il est en résidence chez les Sacher à Schönenberg près de Pratteln[6],[7]. Son sous-titre de « Fantasia concertante » est mentionné pour la première fois dans une lettre du adressée par Martinů à Margrit Weber, mais comme le précise Harry Halbreich, il « est difficilement applicable à la forme de l’œuvre » qui s'apparente davantage par ses trois mouvements à une structure classique [8]. Dédicataire du concerto, Margrit Weber en donne une création mondiale à Berlin le sous la baguette du chef d'orchestre Gotthold Ephraim Lessing avec le Radio-Symphonie-Orchester Berlin. Le concerto de Martinů a également été joué par la pianiste lors de la Biennale de Venise le au théâtre La Fenice avec Ferruccio Scaglia à la direction de l'Orchestre symphonique de Rome de la Radio-Télévision italienne [6],[w 1]. Sa première américaine se situe quant à elle à Boston les 4 et avec l'orchestre symphonique de Boston sous la direction de son chef Charles Munch avec la soliste suisse[8], qui demeure à ce jour une « exceptionnelle interprète de Martinů »[9],[a].

« Le Concerto est à vous, écrit pour vous. Vous devriez le garder pour vous-même. D'autres pianistes auront le temps de le jouer après vous, plus tard. Vous avez dit à Charlotte que vous vouliez en parler à Universal pour rendre cette œuvre disponible aux autres (pianistes). Ne le faites pas, gardez les droits pour vous. Ce ne serait pas agréable si quelqu'un jouait le Concerto avant vous, à Boston ou ailleurs [vo 2],[10]. »

— Lettre de Martinů à Margrit Weber.

Stravinsky[modifier | modifier le code]

Igor Stravinsky et Margrit Weber discutant des Mouvements pour piano et orchestre, en janvier 1960.

Une des compositions sérielles les plus compliquées de Stravinsky: « les Mouvements sont, de tout ce que j'ai composé, la musique la plus avancée du point de vue de la construction »[w 2]. L’œuvre est écrite pour piano et utilise un orchestre de chambre très réduit. Ces cinq mouvements sont en outre séparés par quatre courts interludes sans piano[w 2]. Stravinsky compose cette partition à la demande du mari de Margrit Weber (mis en relation par Fricsay), le riche industriel Karl Weber, pour 15 000 $[w 3]. Bien que le commanditaire ait demandé une œuvre d'une durée comprise entre 15 et 20 minutes, le compositeur s'acquitte d'une pièce concise d'à peine 10 minutes. Étonnés, les Weber n'hésitent pas à soulever quelques objections et après réception d'une lettre adressée par eux, Stravinsky leur répond « avoir ajouté une à deux minutes de musique »[w 4]. Le piano tient un rôle essentiel dans la partition cependant différent de celui qui lui est ordinairement dévolu comme soliste. La création mondiale des Mouvements a lieu à New York au Town Hall, le lors du Festival Stravinsky, sous la direction du compositeur lui-même et Margrit Weber la dédicataire au piano[w 2].

Tcherepnine[modifier | modifier le code]

Alexandre Tcherepnine et Margrit Weber à Zurich en 1959.
  • 10 Bagatelles opus 5, deux arrangements pour piano et orchestre (1958-59) :

Écrites dans les années 1912 à 1918, d'abord pour piano solo, Tcherepnine arrange ses Bagatelles opus 5 en deux versions à la demande de Margrit Weber[7]: pour piano et orchestre et pour piano et orchestre à cordes[11]. Malgré l'accompagnement orchestral, la partie de piano reste inchangée par rapport à celle de l'originale[w 5]. Le contraste entre mouvement rapide et agressif et moment lyrique et méditatif est suffisamment exploité pour mettre en valeur la virtuosité de l'instrument soliste. Efficacité également renforcée par le caractère concertant et symphonique de l'arrangement ainsi que par sa conception formelle cyclique[7].

  • Concerto pour piano et orchestre no 6 op. 99 (1965):

\new Staff {
  \relative c'' {
    \override Staff.TimeSignature #'stencil = ##f
    \override Staff.BarLine #'stencil = ##f
     bes1^B a^A e^E c^C b!^H 
  }
}
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  \context {
    \Score
    tempoWholesPerMinute = #(ly:make-moment 60 1)
  }
}

Le sixième et dernier concerto pour piano d'Alexandre Tcherepnine est une commande de Margrit Weber[12]. Cette dernière qui avait déjà enregistré les Bagatelles en 1961 se lie d'une amitié artistique avec le compositeur d'origine russe, figure de l'avant-garde des années trente[13]. En 1965, Tcherepnine séjourne dans la maison de la pianiste à Bäch, dans le canton de Schwytz[14]. Environné de paysages où écrit-il « un paisible lac reflète le ciel »[14], le compositeur s'attelle à une partition où se conjuguent la rutilance d'un Prokofiev à l'aspérité d'un Chostakovitch[w 6]. L'ouvrage comporte trois mouvements et se signale par une redoutable technique pianistique. Le finale notamment est basé sur un motif de quatre notes répétées, et d'un thème correspondant au nom du village suisse : B-A-E-C-H (si♭ la mi do si♮)[w 7]. Le concerto a été donné en création mondiale par la dédicataire de l’œuvre et l'orchestre royal du Concertgebouw sous la direction de Rafael Kubelik au Festival de Lucerne en 1972[w 6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Premier prix de la compétition musicale Jecklin (1938).
  • Médaille Hans Georg Nägeli de la Ville de Zurich (1971).

Enregistrements majeurs[modifier | modifier le code]

Tableau proposant les enregistrements de Margrit Weber avec leurs références 33 tours (LP).

Légende couleurs
19 098 LPEM
139 116 SLPM
18 338 LPM
133 009 SLP
18 710 LPM
138 828 SLPM
Interprétations de Margrit Weber
Compositeur Œuvre Orchestre Direction Label Date Commentaire
Manuel de Falla Nuits dans les jardins d'Espagne Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1957
Manuel de Falla Nuits dans les jardins d'Espagne Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise Rafael Kubelík D.G.G. 1966 Enregistré en juin 1965 dans la Herkulessaal à Munich[15].
Jean Françaix Concertino pour piano et orchestre Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1957 Distribué aux États-Unis par le label Decca Gold Label Series (DL 9 900).
César Franck Variations symphoniques pour piano et orchestre FWV 46 Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1957
Arthur Honegger Concertino pour piano et orchestre H.55 Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1957 Distribué aux États-Unis par le label Decca Gold Label Series (DL 9 900).
Bohuslav Martinů Concerto pour piano et orchestre no 5 fantaisie concertante H.366 Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise Rafael Kubelik D.G.G. 1966 Dédicataire et créatrice de l'œuvre. Enregistré en juin 1965 dans la Herkulessaal à Munich[15].
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano et orchestre no 12 K.414 Festival Strings Lucerne Rudolf Baumgartner D.G.G. 1959 Un seul titre.
Sergueï Rachmaninov Rhapsodie sur un thème de Paganini op.43 Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1961 Enregistré en octobre 1960 dans la Jesus-Christus-Kirche à Berlin.
Richard Strauss Burlesque pour piano et orchestre AV 85 Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1957 Distribué aux États-Unis par le label Decca Gold Label Series (DL 9 900).
Igor Stravinsky Mouvements pour piano et orchestre HH 88 Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1963 Dédicataire et créatrice de l'œuvre. Enregistré le dans la Jesus-Christus-Kirche à Berlin[w 8]. Couplé avec la suite Háry János de Zoltán Kodály et Ballade pour orchestre de Gottfried von Einem.
Alexandre Tcherepnine 10 Bagatelles op.5 (version piano et orchestre) Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1961 Dédicataire de l'œuvre dans cette version. Enregistré en octobre 1960 dans la Jesus-Christus-Kirche à Berlin[15].
Carl Maria von Weber Morceau de concert pour piano et orchestre op.79 Radio-Symphonie-Orchester Berlin Ferenc Fricsay D.G.G. 1961 Enregistré en octobre 1960 dans la Jesus-Christus-Kirche à Berlin[15].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Dictionnaires[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • (en) Ludmila Korabelnikova et Sue-Ellen Hershman-Tcherepnin (dir.) (trad. Anna Winestein), Alexander Tcherepnin. The Saga of a Russian Emigré Composer, Bloomington et Indianapolis, Indiana University Press, , 266 p. (ISBN 978-0-253-34938-5, lire en ligne).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Harry Halbreich, Bohuslav Martinů : Werkverzeichnis und Biographie, Mayence, Schott Music, , 2e éd. (1re éd. 1967), 448 p. (ISBN 978-3-7957-0565-7).Document utilisé pour la rédaction de l’article

Études[modifier | modifier le code]

  • (en) Larry Sitsky, Music of the Repressed Russian Avant-Garde, 1920-1929, Westport-Londres, Greenwood Press, coll. « Contributions to the Study of Music and Dance, number 31 », , 351 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Revues[modifier | modifier le code]

  • (en) Ivana Tabak, « Martinů's final piano concerto and the dispute about the work's title », Martinůrevue, vol. XIII no 2,‎ , p. 6-7.Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes discographiques[modifier | modifier le code]

  • Festival Strings Lucerne, Rudolf Baumgartner, « Wolfgang Amadeus Mozart. Klavierkonzert A-Dur KV.414 », Deutsche Grammophon SLP 133 009, 1959.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) , « Sergei Rachmaninoff: Rhapsody on a Theme of Paganini Op. 43; Alexander Tcherepnin: 10 Bagatelles for Piano and Orchestra, Op.5; Carl Maria von Weber: Concert Piece in F minor, Op.79 », Allemagne, Deutsche Grammophon LP LPM 18710, 1961.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Alfred Frankestein, « Richard Strauss: Burleske for piano and orchestra; Jean Françaix: Concertino for piano and orchestra; Arthur Honegger: Concertino for piano and orchestra », U.S.A, Decca Gold Label Series LP DL 9900, 1957.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Klaus Döge (trad. Hélène Ménissier), « FALLA: Nächte in spanischen, Nights in the Gardens of Spain; MARTINU: Klavierkonzert No. 5; TCHEREPNIN: 10 Bagatellen; WEBER: Konzertstück. », p. 8-9, Allemagne, Deutsche Grammophon CD 463 085-2, 1999.Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le programme de Boston est le suivant: Les Créatures de Prométhée de Beethoven, le Concerto pour piano et orchestre no 5 de Martinů, la Symphonie no 2 de Honegger, extraits de l'acte III des Maîtres chanteurs de Wagner (The Boston Globe du 7 mars 1960, page 19).

Citations originales[modifier | modifier le code]

  1. « Eines meiner schönsten und unvergesslichsten musikalischen Erlebnisse unter Fricsays Leitung war das Brahms d moll-Konzert mit der KGL Kapel in Kopenhagen, wo nach den Schlussakkorden das Publikum sich lautlos von den Sitzen erhob und während Sekunden atemlose Stille herrschte, bis endlich der Beifall einsetzte. »
  2. « The Concerto is yours, written for you. You should keep it for yourself. Other pianists will have time to play it after you, later. You told Charlotte that you wanted to speak to Universal and make this work available to others. Don't do it, retain the rights for yourself. It would not be pleasant if someone played the concerto before you, in Boston or elsewhere. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Article Margrit Weber dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  2. Festival Strings Lucerne, Rudolf Baumgartner, « Wolfgang Amadeus Mozart. Klavierkonzert A-Dur KV.414 », Deutsche Grammophon LPE 17182, 1959.
  3. Frankestein 1957.
  4. (en) , « Sergei Rachmaninoff: Rhapsody on a Theme of Paganini Op. 43; Alexander Tcherepnin: 10 Bagatelles for Piano and Orchestra, Op.5; Carl Maria von Weber: Concert Piece in F minor, Op.79 », Allemagne, Deutsche Grammophon LP LPM 18710, 1961.
  5. Tabak 2013, p. 6.
  6. a et b Halbreich 2007, p. 302.
  7. a b et c Döge 1999, p. 8.
  8. a et b Halbreich 2007, p. 303.
  9. Halbreich 2007, p. 13.
  10. Tabak 2013, p. 6-7.
  11. Korabelnikova 2008, p. 15.
  12. Korabelnikova 2007, p. 175.
  13. Sitsky 1994, p. 273.
  14. a et b Korabelnikova 2008, p. 117.
  15. a b c et d Döge 1999, p. 13.

Références web[modifier | modifier le code]

  1. (it) « La Biennale di Venezia Festival Internazionale di Musica Contemporanea I programmi 1930 – 1972 » [archive du ], sur labiennale.org (consulté le ).
  2. a b et c « Movements (1958-1959) pour piano et orchestre », sur brahms.ircam.fr/ (consulté le ).
  3. (en) « Movements, for piano and orchestra », sur laphil.com (consulté le ).
  4. (en) « Movements, for piano and orchestra », sur laphil.com (consulté le ).
  5. (en) « Selected Twentieth-Century Bagatelles for Piano. », sur DigiNole (consulté le ).
  6. a et b (en) « Review Complete Symphonies and Piano Concertos », sur musicweb-international.com (consulté le ).
  7. « Concertos (Tcherepnin) », sur mqcd-musique-classique.com (consulté le ).
  8. (en) « DGG 5/6-digits serial LPs 138(18)801~850 SLPM », sur classite.com/ (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]