Marcellin Pellet

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Marcellin Pellet
Illustration.
Marcelin Pellet en 1910
Fonctions
Ambassadeur de France aux Pays-Bas

(8 ans)
Prédécesseur Joseph Raymond Baylin de Monbel
Successeur Henry Allizé
Député du Gard

(9 ans, 7 mois et 24 jours)
Législature Ire, IIe, IIIe
Groupe politique Union républicaine
Prédécesseur Emmanuel de Crussol d'Uzès
Successeur Fernand Crémieux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Hippolyte-du-Fort
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Valleraugue
Nationalité Drapeau de la France France
Profession Diplomate,Homme politique
Religion Catholique

Eugène Antoine Marcellin Pellet, né le à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) et décédé à Valleraugue (Gard) le , auteur d'ouvrages sur la Révolution française[1], avocat, député du Gard et diplomate qui favorisa l'exploration spéléologique des Cévennes[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève du lycée de Montpellier, puis à Paris d'une école de droit, il devient avocat au barreau de Paris et journaliste. Participant à la guerre franco-allemande de 1870, il est fait prisonnier à la bataille du Mans et emmené en Prusse. À son retour, Léon Gambetta lui confie la direction de son journal La République française[4]. Il est élu député républicain du Gard de 1876 à 1885. En mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363. Après sa défaite en 1885, il quitte la politique et entame une carrière diplomatique. Il est nommé consul de France à Livourne en 1886, à Naples en 1889, à Genève en 1892, ministre plénipotentiaire au Guatemala en 1897 puis à La Haye auprès de S.M. la Reine des Pays-Bas en 1902[4].

Il prend sa retraite en 1916.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Marcellin Pellet a été décoré de la médaille du Club cévenol en 1912, donnée aussi à des spéléologues[7].

Écrits[modifier | modifier le code]

Pellet a publié de nombreux articles ou interventions, et des ouvrages sur Napoléon (Napoléon à l'île d'Elbe : mélanges historiques) et une Étude historique et biographique sur Théroigne de Méricourt.
Pendant son séjour en Italie, il a publié Naples contemporaine, dans lequel il fait une description des conditions de vie et de la misère des habitants des bassi.

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. archive.org
  2. www.cevenols.com
  3. oldornes.free.fr
  4. a et b Joseph Uzanne, Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, Paris, Librairie Henri Fleury, , p. 201
  5. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Nationaal Archief, inventory 2.02.32, dossier 372, registry number 211
  7. « Les médaillés du Club Cévenol », sur Internet Archive (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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