Marcellin Berthelot

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Marcellin Berthelot
Description de l'image Marcellin Berthelot.jpg.

Naissance
Paris (France)
Décès (à 79 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Domaines Chimie
Institutions École supérieure de pharmacie
Collège de France
Diplôme Lycée Henri-IV
Faculté des sciences de Paris
Collège de France (1854)
Renommé pour ses travaux de chimiste
Distinctions prix Jecker de l'Académie des sciences (8 août 1865)

Marcellin Berthelot[1] (Paris, - Paris, ) est un chimiste, philosophe, historien des sciences et homme politique français.

Biographie

Berthelot au milieu de la Commission des explosifs (Bruyères de Sèvres).
Berthelot dans son laboratoire de Meudon.
Berthelot posant, photo intitulée « M. Berthelot prenant une mesure électrique ».
« L'usine électrique » de Berthelot, Meudon.
Cultures expérimentales de Meudon.
La Tour Berthelot de Meudon.

Études

Pierre Eugène Marcellin Berthelot est né à Paris dans une maison située au coin de la rue du Mouton et de l'ancienne place de Grève[2]. Son père est médecin et un républicain convaincu qui se dévoua sans compter lors de l'épidémie de choléra de 1832 et pour aider les blessés sur les barricades[3]. Berthelot fait de brillantes études en pension au lycée Henri-IV et intègre la 6e à 10 ans seulement. Il s'intéresse entre autres à l'histoire et à la philosophie (prix d'honneur de philosophie au concours général)[2]. Il y fait la connaissance de Renan, qui avait quitté le séminaire et travaillait dans cet établissement comme maître d'études ; ils nouèrent une amitié qui devait durer jusqu'à la mort[4]. Leur correspondance publiée après la mort de Berthelot évoque les nombreuses oppositions de religieux mais également des ligues d'extrême droite auxquels ils durent faire face[5]. Il étudie ensuite à la faculté des sciences de Paris.

Il commence vraiment ses recherches dans le laboratoire privé de Théophile-Jules Pelouze, où il pouvait expérimenter à sa guise. Il entre au Collège de France en 1851 comme préparateur d'Antoine-Jérôme Balard, son ancien maître. Comme plusieurs autres chimistes de son temps, il étudie les composés organiques de nature complexe. Il obtient son doctorat en 1854, à l'âge de 27 ans, avec une thèse sur la structure et la synthèse des graisses et sur les combinaisons du glycérol avec les acides.

Il continue ses fructueuses recherches sur les synthèses organiques. À la suite d'une série d'articles sur le glucose, parus en 1859 et remarqués par Dumas, il est nommé la même année professeur à l'École supérieure de pharmacie[2][6]. Six ans plus tard, en 1865, sur recommandation de M. Balard, il devient professeur de chimie organique au Collège de France, avec une chaire spécialement créée à son intention[2].

Outre la chimie, le domaine de ses intérêts était extrêmement large, englobant les médicaments, les explosifs —travaux qui l'ont conduit à devenir président de la Société des explosifs[2]— et la physiologie végétale. À partir de 1869, année durant laquelle l'inauguration du Canal de Suez lui fait visiter l’Égypte, il se passionne pour les textes anciens sur l'alchimie dans l'antiquité et sur les alchimistes du Moyen Âge, étudiant les sources hermétiques (chaldéennes, juives, gnostiques)[2]. Ces recherches débouchent sur Les origines de l'alchimie (1885) puis sur Introduction à l'étude de la chimie des anciens et du Moyen Âge (1889).

Engagement politique

Il entre en politique le 2 septembre 1870 à l'occasion du déclenchement de la guerre franco-allemande, à la suite de sa nomination au Comité scientifique de défense. Il est alors membre puis président du comité consultatif du Comité des poudres et salpêtres, puis président de la Commission des substances explosives. Il encadre la fabrication des canons et expérimente de nouvelles formules de poudre. Il est également chargé d'établir les correspondances entre Paris investi et la province[2][7].

En 1871, les listes de candidats à l'Assemblée Nationale[8] sont établies par des comités restreints automandatés (comme aujourd'hui). Les personnes portées sur ces listes sans leur accord ont la possibilité de retirer leur candidature par voie de presse. Berthelot figure sur les listes proposées par quatre journaux alors qu'il ne s'est pas présenté. Il arrive en 109e position, avec 30 913 voix[9],[10]. En juillet 1881, il devient sénateur inamovible. Il est nommé inspecteur général de l'instruction publique en 1876. Il combat pour la laïcisation des enseignements et occupera deux fonctions ministérielles importantes :

Il entre dans le comité de direction de La Grande Encyclopédie, où il prendra la relève de Ferdinand-Camille Dreyfus pour les 13 derniers volumes.

Étant, à la suite de Dumas, un des membres les plus influents de l'École équivalentiste, selon laquelle « la chimie devait être une science strictement positive, c’est-à-dire une pratique expérimentale, libre de toute hypothèse superflue sur la structure exacte de la matière[11] », il combat le vitalisme ainsi que l'atomisme scientifique, critique les travaux de Gay-Lussac et d' Avogadro et usant de son prestige de ministre pour imposer jusque vers 1900 son école de pensée[12]. En tant qu'adversaire de la théorie atomique, il refusait d'ailleurs les travaux portant sur ce sujet qui lui étaient adressés.

Marcellin Berthelot était un espérantophone et espérantiste distingué, dont le souvenir fut salué par Zamenhof lors du Congrès de Cambridge le 12 août 1907. Il était membre du comité de patronage de l'ISAE (Association Internationale Scientifique Espérantiste (eo)).

Berthelot, les armes et explosifs

Après avoir étudié les explosifs et les moyens de les améliorer, Marcellin Berthelot est nommé Président de la Société des explosifs. Dans ce domaine, il a notamment travaillé sur « le rôle des détonants par rapport à la force des explosions et put ainsi déterminer de façon précise quel sera l'effet produit par une quantité donnée d'un explosif, comment et pourquoi cet effet se produira »'[2]. Il a contribué à la mise au point et à la production d'explosifs sans fumée[2], qui seront très utilisés durant la Première Guerre mondiale et par la suite.

Interrogé par la Revue illustrée, qui lui consacre un article de plusieurs pages en janvier 1902, il dit s'être adonné au « culte de la vérité pure » ;

« [...] ne me mêlant jamais à la lutte des intérêts pratiques qui divisent les hommes, j'eus vécu dans mon laboratoire, solitaire, entouré de quelques élèves, mes amis : mais pendant pareille crise (guerre de 1870 et tensions avec l'Allemagne), il n'était plus permis de rester indifférent. Voilà pourquoi j'ai fabriqué de la poudre, des canons, des explosifs ; j'ai tâché de faire mon devoir sans partager les haines étroites de quelques-uns contre l'Allemagne dont je respecte la science en maudissant l'ambition impitoyable de ses chefs [...] »[2]

Berthelot et les plantes

En fin de carrière, il s'est aussi beaucoup intéressé à la physiologie végétale. À partir de 1882, alors qu'il est âg. de 55 ans, il s'installe à Meudon et y cultive des champs expérimentaux dans les potagers de l'ancien château pour étudier les liens entre croissance végétale et électricité[2]. Dans la tour du château, haute de 28 mètres, il étudie l'effet de l'altitude sur le potentiel électrique des plantes soumises à différentes hauteurs et d'éventuels effets sur certaines fonctions végétales[2]. En exposant des plantes à de l'électricité à basse tension, il cherche à comprendre comment les végétaux synthétisent les « principes organiques », comment ils fixent l'azote libre de l'air dans la terre à l'aide de l'action microbienne, qui permet de conserver la « fertilité indéfinie » des sols naturels[2]. Ces expériences l'amènent à prouver la fixation de l'azote par les microbes[2]. Il produit l'électricité nécessaire à son laboratoire au moyen d'un moteur et d'une batterie d'accumulateurs.

Décès et postérité

Berthelot avait maintes fois répété à ses enfants « Je sens que je ne pourrai survivre à votre mère » (son épouse Sophie Berthelot, née Niaudet, malade). Il meurt quelques minutes après la disparition de celle-ci, le . Les causes de sa mort n'ont pas été élucidées. Certains l'ont attribuée à l'angine de poitrine dont il souffrait depuis longtemps, mais pour Jean Jacques, les circonstances font penser au suicide[13]. Georges Lyon son gendre (mari de Marie-Hélène Berthelot) écrit à Louis Breguet (oncle de Sophie Niaudet, épouse Berthelot) qu'il était très faible depuis longtemps et que la douleur l'emporta[14].

Marcellin Berthelot est le père du diplomate Philippe Berthelot, du banquier, homme d'affaires et encyclopédiste André Berthelot, du chimiste Daniel Berthelot, du philosophe René Berthelot. Il est également l'arrière-grand-oncle de René Berthelot, ancien directeur du conservatoire d'Orléans, compositeur, chef d'orchestre, et violoncelliste.

Hommages

Son jubilé scientifique fut célébré solennellement. Le gouvernement, désireux d'honorer le grand homme, transféra ses cendres au Panthéon. Il fut estimé logique de ne pas le séparer de sa femme, qui fut inhumée avec lui : c'est donc la première femme entrée au Panthéon.

Après sa carrière d'enseignant, Marcellin Berthelot résida à Meudon, où l'on trouve encore la tour d'expérimentation déjà appelée « tour Berthelot » de son vivant.

Parmi les édifices et lieux nommés en son honneur, on compte :

Apports

Berthelot est reconnu pour des travaux encore utiles de nos jours :

D'autres aspects de son œuvre ou de ses positions scientifiques sont en revanche controversés, notamment :

  • Son rejet de la notion d'atomes[16]: Comme le rappelle le Professeur Lazlo dans l'article « Théorie atomique » de l'Encyclopédia Universalis, Berthelot et Le Chatelier s'opposèrent à la théorie atomique pour limiter l'implantation d'un nouveau dogmatisme comparable à la scolastique. Ils se battirent pour que la chimie reste un science expérimentale[17].
  • Son positivisme, à l'époque très répandu dans les milieux scientifiques, l'aurait amené, lorsqu'il était secrétaire perpétuel à l'Académie des sciences, à demander que le professeur Yvon Delage retire de sa démonstration les références au linceul de Turin (21 avril 1902).

Il y a également des critiques d'ordre politique:

  • Vilfredo Pareto, qui soutenait ce qu'on appelait la « science chrétienne » fondée par Mary Baker Eddy, a beaucoup critiqué Berthelot[18].Développant des théories libérales voire ultra-libérales[19], il s'est opposé à la politique de relance que préconisait Berthelot[20].
  • L'Action française s'opposa à lui.[réf. souhaitée]
  • son scientisme, qui lui valut le surnom de « pontife du scientisme républicain » (Pierre Thuillier), lui fit écrire au début de son livre Les Origines de l'alchimie (1885) : « Le monde est désormais sans mystère ; l'univers entier est revendiqué par la science et personne n'ose s'opposer à cette revendication[21]. » Cette phrase souvent critiquée ne signifie pas en fait que tout était découvert mais que la science refuse toute explication surnaturelle et métaphysique, ainsi que le montre la suite du texte. À la même époque, le jésuite Duviviers, parmi d'autres hommes d'église, lui reprochait de faire partie de ces « savants qui, tout en affirmant que « la science ne s'occupe ni des causes premières ni de la fin des choses » (Berthelot), concluent cependant, au nom de cette science, à la négation de la Cause première[22]! » (c'est-à-dire ici Dieu).

Dans un bref discours chargé d'humour intitulé « En l'an 2000 », recueilli dans Science et Morale (1897), il fait preuve d'un optimisme typique des romans d'anticipation de l'époque. Ce discours a été salué par Jacques Testart dans Labo-planète[23] :

« Dans ce temps-là, il n'y aura plus dans le monde ni agriculture, ni pâtres, ni laboureurs : le problème de l'existence de la culture du sol aura été supprimé par la chimie. […] Chacun emportera pour se nourrir sa petite tablette azotée, sa petite motte de matière grasse, son petit morceau de fécule ou de sucre, son petit flacon d'épices aromatiques, accommodés à son goût personnel ; tout cela fabriqué économiquement et en quantités inépuisables par nos usines ; tout cela indépendant des saisons irrégulières, de la pluie, ou de la sécheresse, de la chaleur qui dessèche les plantes, ou de la gelée qui détruit l'espoir de la fructification ; tout cela enfin exempt de ces microbes pathogènes, origine des épidémies et ennemis de la vie humaine. Ce jour-là, la chimie aura accompli dans le monde une révolution radicale, dont personne ne peut calculer la portée ; il n'y aura plus ni champs couverts de moissons, ni vignobles, ni prairies remplies de bestiaux. L'homme gagnera en douceur et en moralité […]. Dans cet empire universel de la force chimique […] la terre deviendra un vaste jardin, arrosé par l'effusion des eaux souterraines, où la race humaine vivra dans l'abondance et dans la joie du légendaire âge d'or[24]. »

Distinctions

Mandat électif

Bibliographie

Œuvres de Marcellin Berthelot

  • Mémoire sur les combinaisons de la glycérine avec les acides et sur la synthèse des principes immédiats des graisses des animaux, Paris, Mallet-Bachelier, (lire en ligne)
  • Chimie organique fondée sur la synthèse, Paris, Mallet-Bachelier, , 2 vol. in-octavo 17×24 cm (lire en ligne tome 1)
  • La Science idéale et la Science positive, lettre ouverte à Ernest Renan parue dans La Revue des deux Mondes, 1863
  • Sur la force de la poudre et des matières explosives, Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne)
  • Essai de mécanique chimique fondée sur la thermochimie, Paris, éditions Dunod, , xxxi+566 p., xi+774, 2 vol. in-octavo 24×15 cm (lire en ligne)
  • Sur la force des matières explosives d'après la thermochimie, Gauthier-Villars, 1883 (lire en ligne vol. 1 Lire en ligne)
  • La Grande Encyclopédie, direction de la publication, 1885-1902
  • Les Origines de l'alchimie, 1885 (Lire en ligne)
  • Science et Philosophie (1886) (Lire en ligne)
  • Marcelin Berthelot et Charles-Émile Ruelle, Collection des anciens alchimistes grecs (CAAG), 4 vol., 1887-1888 ; rééd. Osnabrück, 1967.
    • t. I : Introduction. Indications générales. Traités démocritains (Démocrite, Synésios, Olympiodore). Texte grec et traduction française (lire en ligne : [1] et [2])
    • t. II : Les Œuvres de Zosime. Texte grec et traduction française (lire en ligne)
    • t. III : Les Vieux Auteurs, les Traités techniques et les Commentateurs. Texte grec et traduction française
    • t. IV : Table.
  • La Révolution chimique : Lavoisier, 1890 (Lire en ligne)
  • La Chimie au Moyen Âge, 3 vol. 1893 ; rééd. Osnabruck, O. Zeller, 1967 [(fr) lire en ligne] :
  • Science et morale, Paris, Impr. Nouvelle, , 35 p., 1 cahier in-16 broché (lire en ligne)
  • Thermochimie. Données et lois numériques, 2 vol., Paris, Gauthier-Villars, 1897 :
  • Les Carbures d'hydrogène, 1901.

Études et témoignages sur Berthelot

  • Ernest Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse.
  • Émile Jungfleisch, « Notice sur la vie et les travaux de Marcelin Berthelot », Bull. Soc. Chim. Fr., 4e série, vol. 13,‎ (ISSN 0150-9888)
    Recommandé par J. Jacques comme contenant une liste complète et une analyse très poussée des travaux scientifiques[25].
  • Léon Velluz, Vie de Berthelot, Plon, 1964.
    Complète l'étude de Jungfleisch en ce qu'il s'attache à la vie privée de Berthelot.
  • Reino Virtanen, Marcelin Berthelot : A study of a scientist's public role, University of Nebraska Studies, 1965
    Recommandé par J. Jacques comme « éclairant remarquablement l'homme public replacé dans l'histoire culturelle et politique de son temps[25] ».
  • Jean Jacques, Berthelot 1827-1907, autopsie d'un mythe, Paris, Belin, 1987
    L'auteur, qui reconnaît ne pas aimer Berthelot, cherche à trier l'ivraie et le bon grain, non seulement dans son activité politique et idéologique, mais aussi dans son œuvre scientifique.
  • Daniel Langlois-Berthelot, Marcelin Berthelot, un savant engagé, Paris, Jean-Claude Lattès, 2000.
    L'auteur, arrière-petit-fils de Berthelot, utilise des sources familiales inédites.

Notes et références

  1. La graphie Marcelin avec un seul « l » est courante. Elle figure notamment sur son état civil reconstitué (vue 121), l'acte de naissance de Berthelot ayant disparu lors des incendies de la Commune en 1871. On ne peut que se référer aux éditions originales de ses œuvres. Sa thèse de doctorat, parue en 1854, porte le nom de Marcellin Berthelot (avec deux l). La Bibliothèque nationale de France adopte elle aussi la graphie « Marcellin  » Berthelot. En revanche, dans le livre 1851-1901 : Cinquantenaire scientifique de M. Berthelot (1902), figure une photographie de la médaille commémorative remise à Berthelot au cours d'une cérémonie à la Sorbonne le 24 novembre 1901 et portant la mention « Marcellin Berthelot ».
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Revue Illustrée, janvier 1902
  3. « Marcellin Berthelot », sur Société Chimique de France (consulté le )
  4. « Berthelot acheta une bible hébraïque, qui est encore, je crois, non coupée dans sa bibliothèque. Je dois dire qu'il n'alla pas beaucoup au-delà des shevas ; le laboratoire me fit bientôt une concurrence victorieuse. » Ernest Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse.
  5. Ernest Renan, La science, la Religion, la République,, Paris, Odile Jacob,
  6. Charles Bedel, « La Vie de Berthelot », Revue d'histoire de la pharmacie, no 138,‎ , p. 97-101 (lire en ligne)
  7. Charles Bédel, « La Vie de Berthelot », Revue d'histoire de la pharmacie, no 138,‎ , p. 97-101 (lire en ligne)
  8. Il est présenté au Sénat et non à la Chambre des députés, durant la Troisième République, l'Assemblée Nationale désigne la réunion de ces deux assemblées lorsqu'elles se réunissaient pour élire le Président de la République
  9. Jean Jacques, Berthelot 1827-1907, autopsie d'un mythe, Paris, Belin, 1987, p. 128.
  10. Voir le site du Sénat, fiche de Marcellin Berthelot (section sénateurs de la IIIème République), Marcellin berthelot n'a jamais posé sa candidature à cette élection.
  11. Jean-Claude Simard, La querelle de l'atomisme, Découvrir, octobre 2012.
  12. [PDF] Myriam Scheidecker-Chevallier,Histoire des sciences, 15 mai 2003, p. 67
  13. Jean Jacques, Berthelot 1827-1907, autopsie d'un mythe, Paris, Belin, 1987, p. 263-267.
  14. Daniel Langlois- Berthelot: Un savant engagé, Marcelin Berthelot, Paris, J.-C. Lattés,
  15. Chimie organique sur wikibooks
  16. Voir cependant, pour relativiser la théorie atomiste Pierre Thuillier, D'Archimède à Einstein, Paris, Fayard, (réimpr. 1996 en Livre de Poche), 416 p., « La résistible ascension de la théorie atomique ».
  17. Pierre Lazlo, « Théorie Atomique », Encyclopaedia Universalis,‎
  18. Vilfredo Pareto, The Mind and Society, vol.III: Theory and Derivations,
  19. Joseph A. Schumpeter, Ten Great Economists, Londres, Routledge,
  20. Vifredo Pareto, Mythes et Idéologies, Paris, Droz,
  21. M. Berthelot, Les Origines de l'Alchimie, Paris, Steinheil, 1885, p. V. lire en ligne
  22. Deviviers S.J. Cours d’apologétique chrétienne, Paris/Tournai, p. 2.
  23. Jacques Testard, Agnés Sinaï, Catherine Bourgain, "Labo-planète", Paris, Mille et une nuits,
  24. Marcellin Berthelot, « Discours au banquet de la Chambre syndicale des Produits chimiques », le 5 avril 1894. Lire en ligne
  25. a et b Jean Jacques, Berthelot 1827-1907, autopsie d'un mythe, Paris, Belin, 1987, p. 277.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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