Marcel Serret

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 Marcel Serret
Marcel Serret

Naissance Modèle:NDA
Bléneau, France
Décès Modèle:NDA
Moosch, France
Mort au combat
Origine Drapeau de la France Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Chasseurs à pied
Grade Général de brigade
Années de service 18851916
Commandement 66e division d'infanterie
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Metzeral
Bataille du Hartmannswillerkopf
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur


Marcel Serret (BléneauMoosch), est un officier général français.
C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Né aux Luneaux (commune de Bléneau) dans l'Yonne, il est le fils d'un agriculteur, Emile Jean-Baptiste et de Marie Louise Dieudonné.

Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1885 (promotion de l'Annam)[1]. En 1887, il sort 29e et choisit les chasseurs à pied. Promu sous-lieutenant le 1er octobre 1887 puis lieutenant le 15 avril 1891. Il est breveté de l’École de Guerre (1892-1894), puis officier d'ordonnance du ministère de la Guerre. En 1912, il est attaché militaire à Berlin. À la déclaration de guerre, il prend le commandement d'un groupe de bataillons de chasseurs, comme lieutenant-colonel puis colonel.

Première Guerre mondiale

Monument élevé à la mémoire du général Serret à l'endroit où il fut mortellement blessé[2].

Durant la Première Guerre mondiale, Serret, alors général de brigade, commande par intérim la 66e division d'infanterie de montagne qui se bat à l'Hartmannswillerkopf, dans les Vosges.

« Le 28 décembre [1915], il se produit une grande attaque sur l'Hartmannswillerkopf et le jour suivant l'ambulance[3] accueille le général Serret blessé au genou. Un chirurgien de l'ambulance pratique l'amputation mais celle-ci ne semble pas faite assez haut car la gangrène continue à progresser. Il faudrait réopérer mais il est déjà trop tard et le Général décédera le . »

— Dr Paul Georges, Mémoires de jeunesse et de guerre.

Il est inhumé à la Nécropole nationale de Moosch parmi 592 soldats tués dans les combats des Vosges.

Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1910, il est nommé commandeur de l’ordre le 26 janvier 1916[4].

Postérité

En 1919, la caserne Serret de Metz est rebaptisé en son honneur.
L'ancien tribunal cantonal de Saint-Amarin, transformé en ambulance militaire durant la Première Guerre mondiale, est devenu le musée Serret.

Décorations

Décorations françaises

Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (arrêté du 26 janvier 1916) Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1914-1918 (2 citations à l'ordre de l’armée)

Décorations étrangères

Officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (Italie, 1909).

Notes et références

  1. Jean Boÿ, « Historique de la 70e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1885-1887), promotion de l'Annam » [PDF], sur www.saint-cyr.org, Association des élèves et anciens élèves de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (Saint-Cyrienne), (consulté le ), p. 4 et 5.
  2. 47° 51′ 16″ N, 7° 09′ 31″ E
  3. Ambulance 3/58 à Moosch
  4. « Marcel Serret », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Bibliographie

  • Henry Bordeaux, Vie et mort du général Serret, Paris, Plon, , 277 p. (BNF 34181992).
  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande Guerre (1914-1918), vol. L-Z, t. 2, Paris, Archives & Culture, , 699 p. (ISBN 978-2-35077-070-3, BNF 41384629).

Liens externes