Marcel Poncet

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Marcel Poncet
Marcel Poncet, Autoportrait au haut-de-Forme, vers 1928, huile sur toile, musée d'Art et d'Histoire de Genève.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Vich (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Anne-Marie Poncet-Denis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Marcel Poncet né le à Genève et mort le à Lausanne est un peintre, mosaïste et verrier suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études au Collège de Genève, puis à l'école professionnelle, Marcel Poncet entre en 1910 à l'École supérieure des beaux-arts de Genève où il est élève d'Eugène Gilliard et de Ferdinand Hodler. Il se lie alors d'amitié avec le sculpteur Casimir Reymond. En 1913, Marcel Poncet obtient le prix Lissignol avec un vitrail intitulé Les Vendanges de Bonn. Il complète sa formation de verrier dans l'atelier Krachten à Carouge. Il adhère à la section genevoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et obtient ses premières commandes.

Marcel Poncet est l'un des cofondateurs de la Société d'art religieux de Saint-Luc et Saint-Maurice, dévouée à la défense du renouveau de l'art sacré en Suisse romande. En 1918, Marcel Poncet gagne le concours lancé en vue de la réalisation de tous les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Sion à Lausanne. Il y signe Les quatre Évangélistes (1922) et La Crucifixion (1927)[2]. En 1924, après un séjour parisien difficile, Marcel Poncet installe son atelier à Vich, dans la campagne vaudoise. Il conçoit et exécute, grâce à son four, ses propres vitraux — coupe de verres, sertissage des plombs, montage provisoire, pose de la grisaille. Dès 1925, il renoue avec la peinture et le dessin.

Lauréat de la bourse fédérale des beaux-arts en 1933, Marcel Poncet reçoit une même distinction de la part de la fondation Pro Arte en 1944. Il expose souvent à Lausanne à la galerie Vallotton dès 1934. Marcel Poncet est nommé professeur d'académie et de peinture à l'École cantonale d'art de Lausanne en 1945.

Il est le mari de l'écrivaine et poétesse Anne-Marie Poncet-Denis (1901-1994) et le père du sculpteur Antoine Poncet (1928-2022)[3].

Protagoniste du renouveau de l'art sacré en Suisse romande, le musée cantonal des beaux-arts de Lausanne lui consacre une grande rétrospective en 1955.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005b097448e09d1 », sous le nom Poncet Marcel (consulté le )
  2. Matthias Oberli, « Marcel Poncet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. « Le sculpteur Antoine Poncet est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marcel Poncet et ses élèves, Château de La Sarraz, La Maison des artistes, p. 24-27. — Catalogue de l'exposition du au .
  • Dictionnaire biographique de l'art suisse, Vol. II, p. 831-832.
  • Valentine Reymond, Marcel Poncet précédé d'un essai de Jacques Chessex, Paris, La Bibliothèque des arts Collection « Art moderne », 1992.
  • Sophie Donche-Gay, « Le vitrail de Poncet à Cingria », Patrimoine fribourgeois, no 5,‎ , p. 46-49.
  • Musée en fête : l'art suisse dans les collections du Musée Jenisch de 1875 à 1950, Vevey, Musée Jenisch, p. 93-100. — Catalogue de l'exposition du au .
  • 24 Heures, , p. 26.
  • Camille Noverraz, Marcel Poncet (1894-1953). Au cœur de l'œuvre d'un artiste-verrier, mémoire de maîtrise, sous la direction de Dave Lüthi, université de Lausanne, 2014.
  • Camille Noverraz, « Marcel Poncet (1894-1953) et le vitrail religieux moderne », Monuments vaudois, vol. 7,‎ , p. 46-55 (ISSN 1664-3011).

Liens externes[modifier | modifier le code]