Marc Bonnehée

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Marc Bonnehée
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Vue de la sépulture.

Marc Bonnehée ( - ) est un baryton français de l'Opéra de Paris (1853-1864) et de l'Opéra de Toulouse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bonnehée est né à Moumour (Basses-Pyrénées). Il étudie le chant à Toulouse, puis au Conservatoire de Paris, où son professeur est le ténor Alphonse Révial[1]. En 1853, il  remporte le deuxième prix d'opéra comique du conservatoire et les premiers prix de chant et de grand opéra[2],[3].

Il fait ses débuts à l'Opéra de Paris, le , dans le rôle d'Alphonse, dans La Favorite de Donizetti . En 1854, il prend part avec Gustave-Hippolyte Roger et Sophie Cruvelli à la reprise de La Vestale de Gaspare Spontini[4].

Parmi les rôles que Bonnehée a créés, il y a Guy de Montfort, dans Les Vêpres siciliennes de Verdi (1855) où il obtient un grand succès entre Louis-Henri Obin et Louis Gueymard ; le duc de Palma dans La Rose de Florence de Emanuele Biletta (1856)[note 1], Stello dans La Magicienne (en) (1858) et Julien dans Pierre de Médicis (1860)[5],[6].

Il a également chanté le rôle du comte de Luna dans Le Trouvère de Verdi ()[7]. D'autres rôles sont marquants dans son répertoire comme le rôle-titre de Guillaume Tell, Henri Asthon dans Lucie de Lammermoor[8],[9], Cinna dans La Vestale, et Lusignan dans La Reine de Chypre[10].

En 1865, Bonnehée apparaît avec succès à Madrid, et en , il est engagé par l'Opéra de Toulouse.

Après son départ à la retraite en 1873, il enseigne le chant à Passy[11]. Il devient professeur de chant au Conservatoire de Paris, le , où il succède à Gustave-Hippolyte Roger.

Il est nommé officier d'Académie en 1882[12].

Il est mort, 45 rue Decamps, le [4],[13], à l'âge de 57 ans et repose au cimetière de Montmartre.

Décorations françaises[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gustave Vapereau, Bonnehée, Marc, Dictionnaire universel des contemporains (4e édition) Vol. 1, p. 236. Hachette et Cie (1870)
  2. « Concours de musique et de déclamation », Le Ménestrel,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  3. Le Conservatoire national de musique et de déclamation. Documents historiques et administratifs, Paris: Imprimerie National, 1900, p. 703.
  4. a et b « Courrier des Théatres », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. « Pierre de Médecis », Petit guide dans les théâtres,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. Théodore Lajarte, Bibliothèque musicale du Théâtre de l'opéra, Catalogue historique, chronologique, anecdotique, volume 2 (1793-1876), Librairie des bibliophiles, 1876, p. 228
  7. Théodore Lajarte, Bibliothèque musicale du Théâtre de l'opéra, Catalogue historique, chronologique, anecdotique, volume 2 (1793-1876), Librairie des bibliophiles, 1876, p. 222.
  8. « Panorama de Paris - Théâtres », Le Mercure parisien,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  9. Lucie de Lammermoor : grand opéra en 4 actes sur le archive.org
  10. Kutsch & Riemens 2003, p. 499.
  11. Springer, Christian (2013).
  12. Le Conservatoire national de musique et de déclamation. Documents historiques et administratifs. Paris: Imprimerie National, p. 438.
  13. Acte état-civil no 204, Paris 16e.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Kutsch, K. J.; Riemens, Leo (2003). Grosses Sängerlexikon (quatrième édition, en allemand). Munich, K. G. Saur. (ISBN 978-3-598-11598-1).
  • Théodore Lajarte, Bibliothèque musicale du Théâtre de l'opéra, Catalogue historique, chronologique, anecdotique, volume 2 (1793-1876), Librairie des bibliophiles, (présentation en ligne)
  • Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Imprimerie nationale, , 1031 p. (présentation en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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