María Margarita Vargas Santaella

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María Margarita Vargas Santaella
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La princesse Marie-Marguerite en 2015.

Titre

Épouse du prétendant légitimiste
aux trônes de France et de Navarre

Depuis le
(19 ans, 5 mois et 15 jours)

Prédécesseur Carmen Martínez-Bordiú y Franco
Biographie
Titulature Duchesse d’Anjou
Dynastie Maison de Bourbon
Nom de naissance María Margarita de Jesús Vargas Santaella
Naissance (40 ans)
Caracas (Venezuela)
Père Víctor Vargas
Mère Carmen Leonor Santaella Tellería
Conjoint Louis de Bourbon,
duc d'Anjou
Enfants Eugénie de Bourbon,
Madame Royale
Louis de Bourbon,
duc de Bourgogne
Alphonse de Bourbon,
duc de Berry
Henri de Bourbon,
duc de Touraine
Religion Catholicisme romain

Description de l'image Armoiries Marie-Marguerite Vargas Santaella.svg.

María Margarita Vargas Santaella[1], également appelée Marie-Marguerite de Bourbon[2], née le à Caracas (Venezuela), est une cavalière vénézuélienne devenue française en 2012. Depuis son mariage avec Louis-Alphonse de Bourbon le , prétendant légitimiste au trône de France, elle porte le titre de courtoisie de duchesse d'Anjou.

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Marie-Marguerite avec son père et sa sœur Maria Victoria.

Marie-Marguerite de Bourbon est la fille cadette de l’avocat et banquier vénézuélien Víctor Vargas, président et propriétaire du Banco Occidental de Descuento (BOD) mais surtout troisième fortune du Venezuela, et de son épouse Carmen Leonor Santaella Tellería, séparés actuellement. Comme la plupart des Vénézuéliens, la famille Vargas descendrait du conquistador espagnol Alonso de Ojeda.

Son arrière-grand-père Simón Vargas Falcón, homme d'affaires né en 1891, fut maire de la ville de Libertad[Laquelle ?].

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis de Bourbon et son épouse la princesse Marie-Marguerite en 2015.

Marie-Marguerite vit sa jeunesse entre Caracas, Miami et les propriétés de ses parents dans d'autres pays.

Élevée dans le catholicisme, la jeune fille fait ses études secondaires chez les Ursulines avant d’entamer une licence de pédagogie à l'université métropolitaine de Caracas en 2002[3].

María Margarita est cavalière de concours de saut d'obstacles. Elle évolue au niveau pro-am (CSI 2*)[4] et court sous les couleurs de son pays natal[5]. Elle est également très active au sein du monde associatif et travaille notamment auprès de la Croix-Rouge ainsi que de l'ordre souverain de Malte[6].

Lors du mariage de sa sœur aînée María Victoria avec Francisco Javier d’Agostino Casado, elle fait la connaissance d’un très bon ami de son nouveau beau-frère, Louis-Alphonse de Bourbon[7]. À partir de cette rencontre, les jeunes gens entament une relation étroite, qui aboutit à leur union

Le , elle épouse religieusement, à La Romana, en République dominicaine, Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou et prétendant au trône de France (« Louis XX » pour les légitimistes). Ce dernier est le fils d'Alphonse de Bourbon (1936-1989), duc d’Anjou et duc de Cadix, lui-même prétendant légitimiste au trône de France en tant qu’Alphonse II ; et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco.

Depuis cet évènement, couvert par les médias hispaniques et la presse du cœur française, elle, son époux et leurs enfants font de temps à autre l'objet d’articles relatifs à leur vie familiale[8]. Parmi les journaux et magazines espagnols spécialisés dans le gotha mondain, ¡Hola! est ainsi celui qui consacre le plus d’articles au couple[9].

En 2010, elle déclare qu'« en France, son mari et elle sont la représentation de l’institution monarchique, et que si un jour la monarchie était rétablie en France, elle serait heureuse d’accomplir ses obligations »[10]. Elle est présente régulièrement, au côté de son mari, aux cérémonies commémoratives à la basilique Saint-Denis[11], à Saint-Louis-des-Invalides[12] ou en la cathédrale de Versailles.

En 2012, Marie-Marguerite de Bourbon acquiert la nationalité française[13].

Elle est devenue la marraine[14],[15],[16] du 19e régiment du génie (19e RG), basé à Besançon.

Descendance[modifier | modifier le code]

Armes de Marie-Marguerite de Bourbon (variation des armes des Vargas (es) espagnols créée par Hervé Pinoteau)

De son union avec Louis-Alphonse de Bourbon sont nés :

  1. Eugénie de Jésus de Bourbon (née le à Miami, États-Unis), actuelle Madame Royale, baptisée le samedi suivant par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli (depuis cardinal), à la nonciature apostolique de Paris ;
  2. Louis de Jésus de Bourbon (né le à New York, États-Unis), titré dès sa naissance Dauphin de France, duc de Bourgogne[17] par son père ;
  3. Alphonse de Jésus de Bourbon (né le à New York, États-Unis), son frère jumeau, titré duc de Berry[17] par son père. Les jumeaux sont baptisés le suivant au Vatican, en la basilique Saint-Pierre par le cardinal Angelo Comastri, vicaire général du pape Benoît XVI ;
  4. Henri de Jésus de Bourbon (né le à New York, États-Unis), titré duc de Touraine[18].

Titulature[modifier | modifier le code]

Les titres portés par les membres de la maison de Bourbon n'ont pas d'existence juridique en république française, et sont considérés comme des titres de courtoisie attribués par le chef de maison.

Héraldique[modifier | modifier le code]

En 2016, elle fait créer par Hervé Pinoteau ses armoiries personnelles, composées :

Marie-Marguerite de Bourbon, Reine de France (prétention légitimiste)
Blason de Marie-Marguerite de Bourbon, Reine de France (prétention légitimiste) Blason
Deux écus accolés. Le premier, d'azur à trois fleurs de lys d'or (de France). Le deuxième du même à trois fasces du premier chargées de six marguerites au naturel, 3, 2 et 1.
Ornements extérieurs
  • La Couronne Royale de France en timbre.
Détails
En tant qu'épouse et mère des enfants de Louis de Bourbon, Marie-Marguerite de Bourbon porte les pleines armes de France à dextre, une variation des armes de sa famille paternelle à senestre, et la couronne royale de France en timbre.

Armoiries conçues par M. Hervé PINOTEAU en  ; confirmées par jugement du Tribunal de grande instance de Paris en date du , en tant que marques de reconnaissance accessoires du nom de famille.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de l'acte de naissance sans filiation : Service central d'état civil du ministère des Affaires étrangères - Nantes - Extrait d'acte de naissance - Année 1984 - État civil - No 2005/87 - María, Margarita de Jesús Vargas Santaella. « Le vingt et un octobre mil neuf cent quatre-vingt-trois à quatorze heures dix minutes, est née à Caracas (Venezuela) María, Margarita de Jesús Vargas Santaella, du sexe féminin. Mariée à La Romana (République dominicaine) le six novembre deux mille quatre avec Louis-Alphonse de Bourbon. Acte transcrit à l'ambassade de France à Saint-Domingue sous le no 2005/87. »
  2. « Portrait : Marie-Marguerite de Bourbon, duchesse d’Anjou », sur Noblesse et royautés, (consulté le )
  3. (es) « La millonaria se hace aristócrata », sur El Mundo, (consulté le ).
  4. « Maria Margarita Vargas », fei,‎ (lire en ligne)
  5. « Princesse Maria Margarita et Marta Ortega : Leurs bambins sont leurs 1ers fans ! », sur PurePeople.com, (consulté le ).
  6. (es) Antonio Diéguez, « Margarita Vargas, sobre su hermana de dos meses: 'Está bien ya. Claro que he ido a verla' », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « El príncipe sin corona se casa », sur El Universal, (consulté le ).
  8. (es) « Luis Alfonso de Borbón y María Margarita Vargas esperan su primer hijo », sur ABC, (consulté le ).
  9. (es) « Luis Alfonso de Borbón y Margarita Vargas, Felices en Sotogrande », sur ¡Hola!, (consulté le ).
  10. (es) María Eugenia Yagüe, « Viviendo en España salimos ganando », El Mundo, vol. XXII, no 7620, « La Otra Crónica » (año II, no  92),‎ (ISSN 1697-0179, lire en ligne, consulté le ) : « P.— Y usted Margarita, ¿se ve como reina de Francia? R.— En Francia no hay monarquía. Mi marido, nosotros, somos la representación de una institución. De eso a reina, hay un trecho. P.— Torres más altas han caído, ahora en Rusia veneran a los zares. R.— Hombre, si un día hubiera un trono en Francia, cumpliría encantada con mis obligaciones, pero no creo que ocurra nada semejante. ».
  11. Le duc et la duchesse d'Anjou à la cathédrale de Saint-Denis le .
  12. Le duc et la duchesse d'Anjou à la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides le .
  13. « L'épouse du prince Louis de Bourbon acquiert la nationalité française », sur Le Figaro,
  14. « Les 19 et 20 janvier, le 19e régiment du génie a accueilli pour la première fois sa marraine, Marie-Marguerite d'Anjou, ainsi que le duc d'Anjou son époux. »
  15. « Marie-Marguerite d’Anjou, une marraine qui a du génie… »
  16. « La duchesse d’Anjou marraine du 19e RG ».
  17. a et b Lettre[réf. incomplète] du secrétariat de l’institut de la maison de Bourbon.
  18. https://www.legitimite.fr/single-post/2019/02/02/Communiqué-à-l’occasion-de-la-naissance-du-Prince-Henri-duc-de-Tourraine

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) José Apezarena, Luis Alfonso de Borbón: Un príncipe a la espera, Plaza & Janés, 2007.
  • Fabio Cassani Pironti, « Bref crayon généalogique de S.A.R. Marie-Marguerite, Duchesse d’Anjou, née Vargas Santaella », Le Lien Légitimiste, no 16, 2007.