Manos Limpias
Manos Limpias (« Mains propres » en espagnol) est un syndicat de fonctionnaires espagnols d'extrême droite, fondé en 1995 par l'avocat Miguel Bernad Remón, ex-dirigeant de Fuerza Nueva, le parti nationaliste de Blas Piñar.
Description[modifier | modifier le code]
Dénué de représentation institutionnelle en 2009, ce syndicat s'est néanmoins illustré en lançant plusieurs attaques judiciaires contre des mouvements de gauche, ainsi que contre le magistrat Baltasar Garzón à la suite de sa tentative de rouvrir le dossier des crimes amnistiés du franquisme[1]. Celui-ci est une cible de longue date de Manos Limpias, qui a déposé pas moins de 19 plaintes contre lui depuis 1997 sans qu'aucune, jusqu'alors, ne soit couronnée de succès[2],[3].
Le juge Juan del Olmo et la procureur Olga Sánchez ont aussi été attaqués sans succès, celui-là pour supposée destruction de preuves concernant les attentats du 11 mars 2004, accusation qui a été rejetée. Le syndicat a aussi tenté de s'opposer à la loi autorisant le mariage homosexuel, et a essayé plusieurs procédures judiciaires contre des nationalistes catalans ou basques.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Le juge Garzon pris dans un étau judiciaire en Espagne, Le Figaro, 12 mai 2010
- Manos Limpias, el sindicato ultra que denunció a Los Lunnis, Público, 29 mai 2009.
- Es una venganza miserable, El País, 9 septembre 2009.