Mandelieu-la-Napoule

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Mandelieu-la-Napoule
Mandelieu-la-Napoule
Vue panoramique de la commune.
Blason de Mandelieu-la-Napoule
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité CA Cannes Pays de Lérins
Maire
Mandat
Sébastien Leroy
2020–2026
Code postal 06210
Code commune 06079
Démographie
Gentilé Mandolociens-Napoulencs
ou
Mandolociens-Napoulois
Population
municipale
21 561 hab. (2021 en diminution de 3,57 % par rapport à 2015)
Densité 671 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 32′ 47″ nord, 6° 56′ 17″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 486 m
Superficie 32,14 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Mandelieu-la-Napoule
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription des Alpes-Maritimes
Localisation
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Mandelieu-la-Napoule
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Mandelieu-la-Napoule
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Mandelieu-la-Napoule
Liens
Site web https://www.mandelieu.fr/

Mandelieu-la-Napoule[1] (souvent orthographiée localement Mandelieu-La Napoule) est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de la commune est issu de la fusion entre les communes de Mandelieu et La Napoule, en 1836.

Ses habitants sont appelés les Mandolociens et Napoulois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Mandelieu-la-Napoule est située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en limite sud-ouest du département des Alpes-Maritimes, en bordure de la baie de Cannes,

Vue du port de Mandelieu-la-Napoule et de l'embouchure de la Siagne depuis le sommet du cône volcanique du San Peyre, avec le golfe de La Napoule, Cannes et les îles de Lérins à l'horizon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cannes, Pégomas, La Roquette-sur-Siagne, Théoule-sur-Mer, Fréjus, Saint-Raphaël et Tanneron.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la commune.

La superficie de son territoire est de 3 137 hectares ; l'altitude varie entre 0 et 486 mètres[2]. La commune est entourée à l'ouest par les massifs de l'Esterel et du Tanneron. Le cône volcanique du San Peyre culmine à 131 mètres au sud de l'embouchure de la Siagne dont la plaine alluviale traverse l'est de la ville du nord au sud[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire est traversé par :

  • la Siagne, se jetant dans le golfe de La Napoule. La partie basse de ce fleuve a été aménagée pour la navigation et les rives artificialisées en 1977 pour protéger des inondations[3] les constructions faites en son lit majeur ;
  • le Riou de l'Argentière, se jetant dans le golfe de La Napoule, non loin du port de La Napoule. L'urbanisation déraisonnée de ces dernières décennies au sein de son lit majeur aura été responsable de nombreux dégâts matériels et d'un bilan humain lourd[réf. nécessaire] lors des dernières inondations des , et .

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 16 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 925,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records MANDELIEU LA NAPOULE_SAPC (06) - alt : 104m, lat : 43°31'25"N, lon : 6°53'55"E
Records établis sur la période du 01-07-1988 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,7 4,5 6,6 8,9 12,5 16 18,4 18,8 15,6 12,6 8,5 5,5 11
Température moyenne (°C) 8,8 9 11,2 13,5 17,3 21 23,8 24,2 20,6 16,8 12,5 9,6 15,7
Température maximale moyenne (°C) 12,9 13,5 15,9 18,1 22 26,1 29,2 29,6 25,6 21 16,5 13,6 20,3
Record de froid (°C)
date du record
−3,9
26.01.05
−4,3
11.02.12
−3,3
01.03.05
1,6
19.04.1991
4,5
06.05.1991
7,9
01.06.06
11,8
13.07.00
12,6
29.08.1995
7,3
28.09.07
2,4
29.10.12
−2,9
22.11.1998
−3,6
20.12.09
−4,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
19.01.07
24,2
15.02.1990
28
31.03.15
27,1
21.04.18
32,1
27.05.22
36,7
27.06.19
39,4
19.07.23
39,2
06.08.17
34,3
03.09.09
31,3
03.10.23
26,6
14.11.23
22,4
05.12.1988
39,4
2023
Précipitations (mm) 90,2 61,4 60,9 82,4 56,7 33,4 15,5 23,9 92,1 146,4 155,5 107,2 925,6
Source : « Fiche 6079002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,9
4,7
90,2
 
 
 
13,5
4,5
61,4
 
 
 
15,9
6,6
60,9
 
 
 
18,1
8,9
82,4
 
 
 
22
12,5
56,7
 
 
 
26,1
16
33,4
 
 
 
29,2
18,4
15,5
 
 
 
29,6
18,8
23,9
 
 
 
25,6
15,6
92,1
 
 
 
21
12,6
146,4
 
 
 
16,5
8,5
155,5
 
 
 
13,6
5,5
107,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Mimosa en fleur dans le massif du Tanneron.

Il est possible d'accéder au parc maritime départemental Estérel-Théoule depuis la commune en remontant le vallon de la Rague.

Ci-dessous la liste des espaces verts de la commune, dont certains sont au moins partiellement artificialisés.

  • Le Mont Turney - 50 000 m2
  • Mont San Peyre - 180 000 m2
  • Massif de l’Estérel - 320 km2
  • Forêt du Grand Duc - 90 000 m2
  • Parc Robinson - 11 800 m2
  • Le Parc des Oliviers - 11 000 m2
  • Berges de Siagne - 72 000 m2
  • Parc Camille - 14 000 m2
  • Parc de la Vernède - 26 600 m2
  • Parc Emmanuelle de Marande - 13 000 m2
  • Massif du Tanneron - 2 000 000 m2

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mandelieu-la-Napoule est une commune urbaine[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[13] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), zones urbanisées (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), terres arables (3,7 %), cultures permanentes (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), eaux maritimes (0,1 %)[21].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 21 708, alors qu'il était de 20 860 en 2013 et de 19 233 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 51,7 % étaient des résidences principales, 42,9 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 16,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 83,3 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mandelieu-la-Napoule en 2018 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,9 %), très supérieure à celle du département (25,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,8 % en 2013), contre 55,3 % pour les Alpes-Maritimes et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Mandelieu-la-Napoule en 2018.
Typologie Mandelieu-la-Napoule[I 1] Alpes-Maritimes[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 51,7 66,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,9 25,3 9,7
Logements vacants (en %) 5,3 8,4 8,2

La commune est loin de respecter ses obligations en matière de logement social qui sont prescrites par l'article 55 de la loi SRU de 2000, et qui prévoient que les villes de plus de 3 500 habitants (1500 en Île-de-France) de disposer d’au moins 20% ou 25% de HLM parmi ses résidences principales[22].

Néanmoins, au , la ville ne compte que 1 352 logements sociaux, soit 9,4% des résidences principales, soit environ un tiers de ses obligations. De ce fait, la commune est astreinte au paiement d'une pénalité de près de 830 000 , soit légèrement moins de 2 % des recettes de fonctionnement de la Ville. Lors du bilan triennal 2017-2019, la ville avait déjà été l’une des villes les plus lourdement sanctionnées, avec une pénalité de plus d’un million d’euros[23],[22].

Le maire se défend en rappelant que la commune, fréquemment touchée par les intempéries, est à 80% inconstructible car « frappée par des risques majeurs »[22]. Néanmoins, elle a su accueillir 2 475 logements supplémentaires entre 2008 et 2018...

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Un nouveau centre-ville est en projet, à la suite d'une consultation organisée courant 2007. Il prévoit 8 000 m2 de logements (100 logements dont 40 en accession et 60 en locatif) et 2 000 m2 de commerces et services en rez-de-chaussée dont 300 m2 réservés à la relocalisation du bureau de poste.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Bateaux de plaisance à Mandelieu-la-Napoule.

La commune est desservie par l'autoroute A8 et se trouve à 35 minutes de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur. L'aéroport de Cannes - Mandelieu se trouve à cheval sur les deux communes. De plus, la départementale D 6007 (ancienne nationale 7) traverse la commune, la reliant à Cannes et Saint-Raphaël.

La gare de Mandelieu-la-Napoule est desservie par les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur de la ligne Les Arcs - Draguignan à Nice-Ville et la gare TGV la plus proche est celle de Cannes (20 minutes).

Le réseau Palm Bus dessert la cité :

  • Palm Express A, effectuant un trajet entre le Centre Commercial Minelle et la Gare de Cannes, avec des passages toutes les douze minutes en semaine ;
  • Ligne 17, reliant la Gare Routière à l'Hôpital de Cannes via Ranguin et Le Cannet ;
  • Ligne 22, reliant Théoule-sur-Mer (depuis la mairie) et parfois le Trayas à la Gare de Cannes via le bord de mer ;
  • Ligne 23, faisant la liaison entre le Parc d'Activité de la Siagne et de nombreux lieux importants de la ville ;
  • Ligne 620, ligne assurant le transport entre Théoule-sur-Mer (depuis la mairie) et parfois au Trayas à la Gare Routière via le Collège Albert Camus ;
  • Palm Night N20 de 20 h 30 à 2 h 20 du matin, permettant le voyage de nuit entre le centre-ville de Mandelieu et la Gare de Cannes via le Boulevard du Midi.

Des lignes de ramassage scolaire permettent aux collégiens de se rendre au Collège Albert Camus (R1 et R2) et au Collège Les Mimosas (R1), tandis que les lycéens se rendant sur Cannes (Lycées Bristol, Carnot, Jules Ferry, etc.) peuvent emprunter la R4. Il existe aussi Palm à la Demande.

Une ligne du réseau Sillages, la 18, relie Mandelieu-la-Napoule depuis l'arrêt La Canardière à Pégomas.

Des lignes du réseau départemental du Var, Varlib, desservent aussi Mandelieu.

Deux ports de plaisance sur le Golfe de La Napoule, le port de la Rague de 520 places[24] et le port de Mandelieu-la-Napoule de 977 places[25] ainsi qu'une marina de 1 720 places sur la Siagne, Cannes Marina[26], accueillent les bateaux de plaisance.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'étymologie de La Napoule remonte au grec néa « nouvelle » et polis « ville », soit « ville nouvelle ». Elle partage cette étymologie avec d'autres villes de la Méditerranée colonisées par les populations antiques grecques comme Naplouse en Palestine, Nabeul en Tunisie ou encore Naples en Italie[27].

Par décret du , Mandelieu prend le nom de Mandelieu-la-Napoule[28]. En provençal, le nom de la commune est Mandaliéu-la-Napoulo.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le territoire de Mandelieu a livré des traces d'occupation anciennes, notamment d'époque romaine.

Ad Horrea-Saint-Cassien[modifier | modifier le code]

Un des sites antiques les plus importants de cette partie de la région est celui de la butte de Saint-Cassien à Cannes, à la limite de Mandelieu. De nombreuses découvertes se sont succédé depuis le XIXe siècle sur la butte, dans le secteur de l'aérodrome et des terrains de sport (qui se trouvent sur le territoire de la commune de Mandelieu). Sous les terrains de sport, à l'ouest de l'aérodrome, les traces d'une agglomération antique ont été mises au jour. L'élément architectural le plus remarquable est un vaste entrepôt de 1 000 m2 qui semble avoir été édifié dans le courant du Ier siècle ap. J.-C. Le site semble occupé jusqu'au VIe siècle et a livré quantité d'objets qui montrent la vitalité du site jusqu'à cette époque au plus tôt. Au pied de la butte, a été découverte une importante nécropole d'époque romaine, avec des sépultures datant du Ier au IVe siècle ap. J.-C.

On peut rapprocher ces découvertes de la petite agglomération de Ad Horrea (en latin : les entrepôts) à mi-chemin entre Forum Iulii (Fréjus) et Antipolis (Antibes) sur la Table de Peutinger. La présence d'une petite ville bien reliée au réseau de communications antiques par l'intermédiaire de la Via Julia Augusta passant par Saint-Cassien explique la présence d'une communauté de moines venant des quatre coins de l'empire sur les îles de Lérins.

Notre-Dame d'Avinionet[modifier | modifier le code]

Sur une colline surplombant la plaine de la Siagne a été mise au jour une exploitation rurale occupée entre le milieu du Ier siècle et le Ve siècle et quelques sépultures du XIe siècle près de l'ancienne chapelle Notre-Dame aujourd'hui détruite[29]. Le site a aussi été un centre de production de céramique, qui a notamment produit des amphores durant le Ier siècle puis de la vaisselle commune durant l'Antiquité tardive[30]. Une des particularités du site réside dans la transformation d'une des salles en mithraeum au IVe siècle[31].

Le San Peyre[modifier | modifier le code]

Colline du San Peyre.

Près des vestiges du château d'Avignonnet construit en 1182 par le seigneur de Villeneuve et de la chapelle consacrée à saint Pierre (San Peyre), ont été découverts quelques traces d'une occupation de l'extrême fin de l'âge du fer et d'une exploitation rurale d'époque romaine en partie dédiée à la viticulture ou oléiculture comme le montre la présence de contrepoids de pressoirs. Il faut encore noter la découverte au XVIIIe siècle d'une plaque de bronze antique portant une dédicace au dieu Mars Oludios aux alentours de la colline du San Peyre. Cette inscription est d'époque romaine, mais renvoie à une divinité indigène aux consonances celtes rhabillée à la mode romaine[32].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Laurent Gandolphe, maire de Mandelieu de 1908 à 1939, développe la culture du mimosa qui devient l'une des principales activités de la commune. Il participe à l'expansion de l'industrie du liège en promouvant le bouchon de liège et à l'essor du tourisme en obtenant en 1910 la prolongation de la ligne de tramway de Cannes jusqu'au champ de courses. Théoule-sur-Mer devient sous son mandat une commune autonome[33].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Mandelieu a été le point d'origine de la première section d'autoroute concédée, donc payante, en France (tronçon Mandelieu-Fréjus, mis en service en 1960 par Escota)[réf. nécessaire]. La société Escota (filiale de VINCI Autoroutes) conserve une partie de son siège social dans la commune[34].

En 1970, la commune de Mandelieu prend le nom de Mandelieu-la-Napoule.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1860 dans l'arrondissement de Grasse du département des Alpes-Maritimes.

Elle faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Grasse, année où celui-ci est scindé et la commune intègre le canton de Grasse-Ouest. En 1985, la commune devient le chef-lieu du canton de Mandelieu-Cannes-Ouest[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Mandelieu-la-Napoule

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription des Alpes-Maritimes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Mandelieu-la-Napoule, jusqu'alors restée isolée, intègre à sa création la communauté d'agglomération des Pays de Lérins, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2014 désormais dénommé communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes, la liste UMP menée par le maire sortant Henri Leroy obtient lma majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 689 voix (56,67 %, 29 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[36] :
- Jean-Valéry Desens (DVD, 2 940 voix, 24,90 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Cédric Aimasso (FN, 1 401 voix, 11,86 %, 2 conseillers municipaux élus)
Lors de ce scrutin, les listes menées par Chantal Maimon (PRG-PS-EELV, 423 voix, 3,58 % %) et Hervé Lavisse (FG, 350 voix, 2,96 %) n'ont pas eu d'élus. 31,32 M des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes, la liste LR menée par le maire sortant Sébastien Leroy — qui avait succédé en 2017 à son oncle Henri Leroy devenu sénateur, démissionnaire en raison de la législation limitant le cumul des mandats en France — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 7 488 voix (81,54 %, 32 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle DVD menée par Jean-Valéry Desens, qui a recueilli 1 695 voix (18,45 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,12 % des électeurs se sont abstenus[37].

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 56,67 DVD 24,90 FN 11,86 PRG 3,58 Tour unique
Européennes 2014[38] UMP 34,66 FN 33,07 PS 6,71 UDI 6,29 Tour unique
Régionales 2015[39] UMP 41,37 FN 40,18 PS 8,33 AEI 3,36 UMP 55,01 FN 44,99 Pas de 3e
Présidentielle 2017[40] LR 34,25 FN 29,83 EM 16,52 LFI 10,44 LREM 50,28 FN 49,72 Pas de 3e
Législatives 2017[41] EM 32,86 LR 29,98 FN 21,88 FI 5,25 LR 56,87 LREM 43,13 Pas de 3e
Européennes 2019[42] RN 31,50 LREM 21,54 LR 16,69 EELV 8,60 Tour unique

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 20 000 et 34 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 35[43].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[44]
Période Identité Étiquette Qualité
1881 1908 Ludovic Guize[Note 4]    
1908 1939 Laurent Gandolphe[Note 4]    
1939 1944 François Mourer    
1944 1947 Léon Rous    
1947 1953 Antoine Colin    
1953 1965 Émile Carbon[Note 5]    
1965 1971 Julien Alary[Note 6]   Colonel de Gendarmerie
1971 1995 Louise Moreau[Note 7],[45] CD puis UDF Députée des Alpes-Maritimes (8e circ.) (1978 → 2001)
Vice-présidente de l'Assemblée nationale (1984 → 1985 et 1997 → 1998)
Députée européenne (1979 → 1984)
Croix de guerre, officier de la Légion d'honneur à titre militaire, rosette de la Résistance
1995[46] 2017 Henri Leroy RPR-DL
puis UMP-LR
Ancien Officier de la Gendarmerie Nationale
Conseiller général de Mandelieu-Cannes-Ouest (1999 → 2015) , vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes
Conseiller départemental de Mandelieu-la-Napoule (2015 → 2017)
Sénateur des Alpes-Maritimes (2017 → )
Démissionnaire lorsqu'il devient sénateur en remplacement de Louis Nègre.
septembre 2017[47] En cours
(au 23 juin 2023)
Sébastien Leroy LR Avocat, neveu de Henri Leroy
Vice-Président de la CA Cannes Pays de Lérins (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[48]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune de Mandelieu-la-Napoule a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[49], bien que certains résidents n'ont pas encore accès à l'internet haut débit.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Mandelieu-la-Napoule est jumelée avec[50]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Mandelieu-la-Napoule est située dans l'académie de Nice. La commune administre cinq écoles maternelles et six école élémentaires communales[51] Ainsi qu'un CFA - et une école de commerce - Business School. Le département gère deux collèges[52].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Mandelieu-la-Napoule relève du tribunal d'instance de Cannes, du tribunal de grande instance de Grasse, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, du tribunal pour enfants de Grasse, du conseil de prud'hommes de Cannes, du tribunal de commerce de Cannes, du tribunal administratif de Nice et de la cour administrative d'appel de Marseille[53].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 21 561 habitants[Note 9], en diminution de 3,57 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
933298978111256305433
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
334495423455423714835779984
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6951 2601 5171 7232 3762 3432 3422 3782 962
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 9816 1249 53514 28316 49317 87020 85022 00422 168
2021 - - - - - - - -
21 561--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 154 hommes pour 11 682 femmes, soit un taux de 53,5 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,72 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,4 
13,8 
75-89 ans
15,1 
19,1 
60-74 ans
21,8 
19,6 
45-59 ans
19,3 
17,2 
30-44 ans
16,8 
14,4 
15-29 ans
12,3 
14,6 
0-14 ans
12,3 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,3 
75-89 ans
12,1 
17,5 
60-74 ans
18,7 
20,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,7 
17 
0-14 ans
14,5 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête du mimosa, d'une durée de dix jours, anime les rues de Mandelieu au mois de février depuis 1931. Comme de nombreuses autres villes, Mandelieu-la-Napoule se veut capitale du mimosa. Depuis son importation au XIXe siècle, le mimosa n'a cessé de se répandre et d'envahir les sites naturels voisins, ce sont quatre tonnes de cette fleur qui sont utilisées chaque année pour garnir les chars qui défilent en ville lors de la fête du mimosa. Se déroulent également à Mandelieu-la-Napoule le salon du bateau d'occasion et celui des saveurs et terroirs en novembre.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

De nombreuses associations sportives sont installées dans la commune[58] :

  • Le RC Mandelieu a joué dans l'élite lors de la saison 1994-1995
  • Golf Club Old Course de Cannes - Mandelieu
  • Riviera Golf de Barbossi, créé en 1991 (18 trous).
  • HB3M (Handball Mougins Mouans-sartoux Mandelieu) évolue en national 2 pour la saison 2009/2010
  • Mandelieu Basket Club évolue en national 2 pour la saison 2009/2010
  • Tennis Club de Barbossi
  • Rowing Club Cannes-Mandelieu
  • Le Mandelieu Futsal Club évolue au plus haut niveau régional.

Mandelieu-la-Napoule est la ville d'arrivée de la 1re étape du Tour du Haut-Var 2019.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Pons, 1763, rue du Cimetière au Capitou.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue de la Plage XIVe siècle à La Napoule.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Mimosas, rue Jean-Monnet 1927
  • Église Notre-Dame-du-Liban, avenue de Fréjus.
  • Chapelle Saint-Jean, avenue de Fréjus [détruite et remplacée par l'église Notre-Dame-du-Liban] (Minelle).
  • Chapelle Saint-Jean au cimetière, route forestière des Trois-Termes.
  • Chapelle de Maure-Vieil, chemin de Maure-Vieil.
  • Ruines de la chapelle San-Peyre XIIIe siècle, parc départemental de San-Peyre .

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 655 , ce qui plaçait Mandelieu-la-Napoule au 16 489e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 5].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 902 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,3 % d'actifs dont 67,6 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs[I 6]. On comptait 8 913 emplois dans la zone d'emploi, contre 6 462 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 8 852, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 100.7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi pour chaque habitant actif[I 7].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Mandelieu-la-Napoule comptait 2 958 établissements : 23 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 160 dans l'industrie, 336 dans la construction, 2 128 dans le commerce-transports-services divers et 311 étaient relatifs au secteur administratif[I 8]. En 2011, 363 entreprises ont été créées à Mandelieu-la-Napoule[I 9], dont 216 par des autoentrepreneurs[I 10]. L'activité économique est, en 2013, principalement axée sur le tourisme (villages vacances, hôtels, casino...). La commune est donc bien pourvue en sites et équipements de loisirs : plages de sable, golfs, gymnase, tennis, voile, bassin d'aviron, VTT, sentiers de randonnée, etc. Réputée pour sa fête du mimosa, le Trail des Balcons d'azur et le Triathlon Trigames qui passent dans la ville, Mandelieu-la-Napoule propose donc un large choix d'activités culturelles et sportives dans une cadre naturel privilégié et préservé. Mandelieu-la-Napoule est également partie prenante dans :

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de la Napoule
  • Le San Peyre, colline volcanique dominant le golfe de La Napoule.
  • Le château de la Napoule, édifié au XIVe siècle, rénové et transformé au XXe siècle par les Américains Henry et Marie Clews a notamment servi de décors au film En attendant Bojangles avec Romain Duris.
    Henry et Marie Clews, américains, sont enterrés au pied de la plus grande tour du château en face de la mer. Henry Clews peignait et sculptait beaucoup. Il inventa même de drôles de personnages que l'on peut retrouver lors de la visite du château. Aujourd´hui, le château abrite une fondation de promotion des arts. Il est géré par les descendants d'Henry Clews.
  • Le château d'Agecroft, construit en , haut lieu du tourisme social, puisqu'après avoir été acheté en par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais pour y accueillir des mineurs de fond en congés[60],[61], il appartient à la Caisse centrale d'activités sociales (CE d'EDF) et à la RATP ; autrefois propriété de Harry Leland de Lengley.

Héraldique, devise et logotype[modifier | modifier le code]

Blason de Mandelieu-la-Napoule Blason
D'or à un sautoir de gueules, coupé de sinople, à un écureuil assis d'argent[62].
Devise
Qu va vou li va qu va vou li pas mando (Que celui qui veut y aller y aille, que celui qui ne veut pas y aller y envoie quelqu'un)[63].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Luiz de Orleans e Bragança (1938–2022), « prince impérial du Brésil », est né le à Mandelieu. Il est l'aîné de la branche de Vassouras, branche cadette de la Maison d'Orléans-Bragance et est, en tant que tel, l'un des deux prétendants au trône du Brésil.
  • Eddy Ottoz, né en 1944 à Mandelieu, athlète italien, spécialiste du 110 m haies, qui a été médaillé olympique et deux fois champion d'Europe de la distance.
  • Bernard Balastre (1937–2018), perchiste, trois fois champion de France, y est mort.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. a et b Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
  5. Un boulevard de la ville porte le nom de ce maire.
  6. Auteur du livre : Julien Alary, Sur mon chemin, , 194 p..
  7. Son nom a été donné au boulevard du Midi, une portion de la route du bord de mer
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mandelieu-la-Napoule - Section LOG T2 » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mandelieu-la-Napoule - Section LOG T7 » (consulté le ).
  3. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans les Alpes-Maritimes - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  7. EMP T5 - Emploi et activité.
  8. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  9. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  10. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres références
  1. Dénomination dans le Code officiel géographique, [lire en ligne]
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
  3. a et b La plaine alluviale de la Siagne sur le site de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse eaurmc.fr
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mandelieu la Napoule » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Mandelieu la Napoule » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  19. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a b et c Guillaume Errard, « Le coup de gueule d’un maire qui devra payer une amende salée à cause d’un manque de HLM : Le maire de Mandelieu-la-Napoule (06) conteste l’amende qu’il devra payer pour ne pas avoir construit assez de HLM », Le Figaro immobilier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Martin Falaizeau, « Logements sociaux : la préfecture des Alpes-Maritimes épingle 40 communes pour non-respect de la loi : Selon la préfecture des Alpes-Maritimes, seules deux communes du département se conforment à la loi qui leur impose de respecter un taux de 25% de logements sociaux. D'autres pourraient être prochainement sanctionnées sur le plan financier », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Et la plus grosse pénalité devrait revenir à la ville de Mandelieu-la-Napoule, qui pourrait être contrainte de verser une somme avoisinant les 830.000 euros. Car si la commune compte aujourd'hui 1.352 logements sociaux, elle doit encore encore en ajouter 2.231 pour atteindre les 25% règlementaires ».
  24. « Port de la Rague » sur le site Eco-Mer, yachtguidecaptain.com
  25. « Port de Mandelieu-la-Napoule » sur le site Eco-Mer, yachtguidecaptain.com
  26. « Cannes Marina » sur le site Eco-Mer, yachtguidecaptain.com
  27. Louis-Jean Calvet, La Méditerranée. Mer de nos langues, CNRS Editions, Paris, 2016, p. 215
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mandelieu-la-Napoule », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  29. Michel Fixot, Le Site de Notre-Dame d'Avinionet à Mandelieu, éditions du CNRS, Centre de recherches archéologiques, Valbonne, 1990, 249 p.
  30. L. Rivet, « Un atelier de potiers du Ier siècle de notre ère à Mandelieu (A.-M.) », dans Documents d'Archéologie méridionale, 9, 1986, p. 119-134.
  31. L. Aygueparse, Y. Codou, M. Fixot, « Un mithraeum à Mandelieu », dans Les dossiers Histoire et Archéologie, no 57, 1981, p. 85-86.
  32. André Chastagnol, Inscriptions latines de Narbonnaise Antibes. Antibes, Riez, Digne, CNRS Éditions, 1992
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  37. « Alpes-Maritimes (06) - Mandelieu-la-Napoule », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
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  39. « Résultats des élections régionales 2015 ».
  40. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
  41. « Résultats des élections législatives 2017 ».
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  43. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  44. « Les maires de Mandelieu-la-Napoule », sur francegenweb.org (consulté le ).
  45. Jean-Michel Bezat, « Nécrologie : Louise Moreau », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1971, elle devient maire de Mandelieu-La Napoule (Alpes-Maritimes) et le restera jusqu'en 1995. Aux législatives de 1978, elle bat le maire (divers droite) de Cannes, Bernard Cornut-Gentille, et entre au Palais-Bourbon ».
  46. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  47. E.F., « Qui est Sébastien Leroy, le nouveau maire de Mandelieu ? : Élu le 10 novembre dernier, Sébastien Leroy a pris la succession de son oncle, Henri Leroy, devenu sénateur. Un passage de témoin prévu de longue date, qui s'inscrit dans une politique de continuité », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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  51. « Alpes-Maritimes (06), Mandelieu-la-Napoule, écoles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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  53. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mandelieu-la-Napoule (06079) », (consulté le ).
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
  58. Liste de toutes les associations sportives de la commune
  59. Voir le site CASPWiki - Genèse d'une dénomination
  60. Association pour la sauvegarde du patrimoine historique industriel et minier (A.P.P.H.I.M.), « La Napoule », sur mineurdefond.fr (consulté le ).
  61. [vidéo] Les mineurs en vacances à La Napoule sur YouTube (consulté le ).
  62. « Mandelieu-la-Napoule », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  63. « Une ville, une histoire » [PDF], sur avf.asso.fr (consulté le ), p. 25.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuelle de Marande, Mandelieu, Jadis, naguère et aujourd'hui, Serre éditeur (collection Les régionales), Nice, 1988
  • Mandelieu-La Napoule, d'hier à aujourd'hui, 2012

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]