Man on Fire (film, 2004)

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Man on Fire

Titre québécois L'Homme en feu
Réalisation Tony Scott
Scénario Brian Helgeland
Musique Harry Gregson-Williams
Acteurs principaux
Sociétés de production Fox 2000 Pictures
Regency Enterprises
Scott Free Productions
New Regency Pictures
Epsilon Motion Pictures
Estudios Churubusco Azteca S.A.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau du Mexique Mexique
Genre action
Durée 146 minutes
Sortie 2004

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Man on Fire ou L'Homme en feu au Québec est un film multinational réalisé par Tony Scott et sorti en 2004.

Man on Fire est l'adaptation du roman L'Homme de feu de Philip Nicholson (sous le pseudonyme d'A. J. Quinnell). C'est la seconde adaptation de ce roman après Man on Fire réalisé par Élie Chouraqui et sorti en 1987.

Synopsis[modifier | modifier le code]

John W. Creasy, un ex-agent de la CIA devenu alcoolique et dépressif, est engagé comme garde du corps par Samuel Ramos, membre d'une famille bourgeoise de Mexico. Creasy doit veiller sur sa fille Pita dans une région marquée par les enlèvements.

Le garde du corps, au bord du suicide, exerce froidement son métier dans un premier temps, rejetant la fillette de neuf ans qui cherche en lui un ami. Mais ensuite, elle réussit à apprivoiser cet homme au caractère d'ours, qu'elle surnomme affectueusement « Creasy Bear ». De son côté, il s'attache à Pita comme à l'enfant qu'il n'a pas eu. Cette relation le ramène à la vie.

Mais Pita tombe dans les griffes d'une mafia spécialisée dans l'enlèvement d'enfants, malgré la protection de son garde du corps. Creasy échoue dans sa mission non sans s'être courageusement battu et avoir tué quatre ravisseurs. Il est grièvement blessé. Une fois sorti de l'hôpital, il va traquer les ravisseurs pour venger à tout prix la petite fille.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse du projet[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, Arnon Milchan, fondateur de Regency Enterprises, achète les droits du roman L'Homme de feu d'A. J. Quinnell (en), un pseudonyme d'écrivain qui sera identifié très tardivement comme celui de Philip Nicholson[8]. Le producteur propose à Tony Scott d'en réaliser l'adaptation. Mais le projet ne se concrétise pas et Tony Scott tourne alors Top Gun. Arnon Milchan produit finalement le film Man on Fire réalisé par Élie Chouraqui en 1987, dont l'action se déroule en Italie.

Au début des années 2000, le producteur Lucas Foster s'associe à Regency pour relancer le projet. Brian Helgeland est engagé pour écrire le script. Après envisagé Michael Bay et Antoine Fuqua, la production recontacte Tony Scott qui donne son accord en 2003[9],[10].

À l'origine, l'intrigue du scénario — comme celle du roman original — se déroule en Italie, notamment à Naples. L'histoire sera finalement transposée au Mexique, car Lucas Foster et Tony Scott trouvent que la mafia est un sujet trop cliché et déjà-vu. De plus, les enlèvements sont désormais plus rares en Italie en raison de lois plus strictes[10],[11].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Pour le rôle principal de Creasy, Robert De Niro, Tom Cruise, Will Smith et Bruce Willis étaient pressentis mais ont refusé[12]. Il revient finalement à Denzel Washington, qui retrouve Tony Scott après USS Alabama (1995).

Pour parfaire son rôle, la petite Dakota Fanning a pris, avant le tournage du film, des cours d'espagnol, de piano, d'amélioration de sa technique de natation. De plus, elle a fréquenté durant plusieurs semaines ses futurs « parents » afin de se familiariser avec le couple et paraître ainsi plus naturelle dans son rôle.

Christopher Walken était à l'origine pressenti pour jouer le rôle de Jordan Kalfus. Mais il demanda au réalisateur de lui confier plutôt celui de Rayburn. L'acteur explique ce choix : « J'avais dit à Tony que je voulais changer d'emploi et que j'en avais ma claque de jouer les méchants[10] ! ». Le réalisateur a été séduit par l'idée : « Chris arriverait à rendre excitante la lecture de l'annuaire. Il a enrichi Rayburn de quantité de nuances[10] ». Le personnage de Rayburn devait à l'origine être incarné par Marlon Brando[12].

Tournage[modifier | modifier le code]

Pour plus de réalisme, le tournage s'est déroulé principalement en décors réels, à Mexico[10]. Le tournage a également eu lieu aux Studios Churubusco à Ciudad Juárez, Puebla, de même qu'aux États-Unis, notamment à Los Angeles et à El Paso au Texas[13].

Musique[modifier | modifier le code]

Man on Fire
Original Motion Picture Soundtrack

Bande originale de Harry Gregson-Williams
Sortie [14]
Genre musique de film
Label Varèse Sarabande

La musique du film est composée par Harry Gregson-Williams, qui avait déjà travaillé avec le réalisateur pour Ennemi d'État et Spy Game : Jeu d'espions.

Toutes les chansons sont écrites et composées par Harry Gregson-Williams, sauf exceptions notées[15].

Liste des titres
No TitreAuteurInterprètes Durée
1. Una PalabraCarlos VarelaCarlos Varela 1:19
2. Main Title 3:05
3. Taxi 0:53
4. El Paso 0:41
5. Creasy's Room 0:34
6. The Rave 4:23
7. Pita's Sorrow 1:47
8. Nightmare 1:06
9. Bullet Tells The Truth 1:36
10. Followed 1:02
11. Smiling 0:48
12. You Are Her Father 1:45
13. No Mariachi 0:43
14. The Drop 2:58
15. Angel VengadorMeri GavinGabriel Gonzalez 1:22
16. You Betrayed Me 1:25
17. She's Dead 0:43
18. The Crime Scene 0:57
19. Pita's Room 1:48
20. Gonzalez 1:57
21. Oye Como VaKinky 4:40
22. La Niña 1:49
23. Creasy's Art Is Death 0:54
24. The Voice 2:59
25. Sanchez Family 4:45
26. The Rooftop 5:07
27. The EndHarry Gregson-Williams, Lisa GerrardLisa Gerrard 9:34
28. Man On Fire (Hybrid Remix)Lisa Gerrard 3:41

Sortie et accueil[modifier | modifier le code]

Critique[modifier | modifier le code]

Dès sa sortie en salles, Man on Fire a rencontré un accueil mitigé des critiques professionnelles : 39 % des 161 commentaires collectés sur le site Rotten Tomatoes sont positifs, pour une moyenne de 5,210[16], tandis qu'il obtient un score de 47100 sur le site Metacritic, pour 36 commentaires collectés[17]. Le site AlloCiné lui attribue une note moyenne de 2,85 pour seize critiques de presse collectées[18].

Box-office[modifier | modifier le code]

Man on Fire a rencontré un certain succès commercial au box-office, rapportant un total de 130 293 714 dollars de recettes mondiales, dont 77 911 774 dollars sur le territoire américain, alors que le budget initial du film était d'environ 70 millions de dollars[2]. En France, le film totalise 435 128 entrées[19].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
77 911 774 $[2] [20] 20[20]
Drapeau de la France France 435 128 entrées[19] - -

Monde Total mondial 130 293 714 $[2] - -

Distinctions[modifier | modifier le code]

Entre 2004 et 2005, Man on Fire a été sélectionné 8 fois dans diverses catégories et a remporté 1 récompense[21].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Société de Production / Sociétés de distribution » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le 17 août 2020).
  2. a b c et d (en) « Man on Fire », sur Box Office Mojo (consulté le )
  3. « Spécifications techniques » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le 17 août 2020).
  4. « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le 17 août 2020).
  5. a et b « Guide Parental » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le 17 août 2020).
  6. (en) « Classification Parentale en Suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
  7. « Visa et Classification - Fiche œuvre Man on Fire », sur CNC (consulté le ).
  8. (en) Social and Personal Obituaries." Times of Malta. Thursday 14 July 2005. Retrieved on 28 March 2011.
  9. Davies, Paul (2010), "'Be not overcome by evil but overcome evil with good': The Theology of Evil in Man on Fire". In Nancy Billias (ed.), Producing and Promoting Evil. Rodopi Publishers, 221. Retrieved March 30, 2011. (ISBN 90-420-2939-0), (ISBN 978-90-420-2939-2).
  10. a b c d et e Secrets de tournage - AlloCiné
  11. (en) "The Stax Report: Script Review of Man on Fire". IGN. May 8, 2003.
  12. a et b « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  13. Lieux de tournage - Internet Movie Database
  14. (en) « Harry Gregson-Williams - Man on Fire (Original Motion Picture Soundtrack) », sur AllMusic (consulté le )
  15. (en) « Man On Fire (Original Motion Picture Soundtrack) » (album), sur Discogs
  16. (en) « Man of Fire », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  17. (en) « Man of Fire », sur Metacritic (consulté le )
  18. « Critiques presse de Man of Fire », sur AlloCiné (consulté le )
  19. a et b « Man on Fire », sur JP's box-office (consulté le )
  20. a et b (en) « Man on Fire - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  21. « Distinctions » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le 20 juin 2020).

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Man on Fire, précédente adaptation du roman

Liens externes[modifier | modifier le code]