Le Malzieu-Ville

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Le Malzieu-Ville
Le Malzieu-Ville
Vue générale sur le village.
Blason de Le Malzieu-Ville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac
Maire
Mandat
Jean-Noël Brugeron
2020-2026
Code postal 48140
Code commune 48090
Démographie
Gentilé Malzéviens
Population
municipale
741 hab. (2021 en augmentation de 0,14 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 25″ nord, 3° 19′ 53″ est
Altitude Min. 826 m
Max. 1 063 m
Superficie 7,80 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Liens
Site web gevaudan.com

Le Malzieu-Ville est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Truyère, le ruisseau de Galastre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Malzieu-Ville est une commune rurale qui compte 741 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher. Ses habitants sont appelés les Malzéviens ou Malzéviennes.

Depuis 2021, elle a rejoint Les Plus Beaux Villages de France[1].

Ses vestiges médiévaux sont classés.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Malzieu-Ville se situe dans le nord du département de la Lozère, dans l'ancien pays du Gévaudan.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

C'est dans la région naturelle de la Margeride que se trouve la vallée où est située la cité. L'altitude moyenne de la commune est de 835 m.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune se situe entre le Galastre et la Truyère.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paulhac-en-Margeride à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 7,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[9] : la « rivière de la Truyère autour de Malzieu » (65 ha), couvrant 6 communes du département[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[9] : le « cours de la Truyère et de la Rimeize aval » (503 ha), couvrant 14 communes du département[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Malzieu-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[I 1],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,6 %), forêts (19,5 %), zones urbanisées (10,9 %), prairies (4,6 %), eaux continentales[Note 5] (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune du Malzieu-Ville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Truyère et le ruisseau de Galastre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[17],[15].

Le Malzieu-Ville est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[18]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[18],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Malzieu-Ville.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[20].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 517 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 418 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Malzieu-Ville est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plusieurs hypothèses sur l'étymologie du Malzieu ont été émises au fil du temps :

  • la plus simple, populaire mais certainemet fausse, est que le Malzieu serait la contraction de « mal aux yeux ». Ce mal aurait été guéri par une source qui aurait existé entre le Malzieu et Saint-Léger ;
  • une autre origine pourrait résulter de la substitution d'un Z à un R, Malzieu deviendrait alors Malrieu, par allusion le Galastre, mauvais ruisseau en occitan que ses foucades sortent assez souvent de son lit ;
  • la géographie aussi ne manque pas à l'appel à l'appui d'une autre hypothèse. En occitan ancien, le Malzieu se dit « Malgasiu » et gasiu peut se traduire par marécage ou par gué (endroits où l'on marche dans l'eau). Il est certain que la Truyère a souvent divagué dans la plaine située au sud du bourg la transformant en marécage et aussi qu'il y avait bien un gué sur le site du Malzieu, juste en amont du pont de Saint-Chély ;
  • la dernière hypothèse s'appuie sur la dénomination de deux villages voisins, Prunières et Le Nozier, évoquant pruniers et noyers. Le Malzieu à travers le latin malus, évoquerait les poiriers[24] qui aiment les sols humides et sont encore nombreux dans plusieurs vallées du Massif central. Un changement du r en z étant possible (donc on serait passé de « rieu » à « zieu »), cela signifierait vallée des pommiers.

Reste le « Ville », qui est un ajout pour éviter les homonymies notamment avec sa commune voisine du Malzieu-Forain.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

À l'époque gauloise, le Gévaudan est habité par les Gabales. Ce peuple, client des Arvernes, s'est battu à leur côté durant la guerre des Gaules[25]. Après la conquête, les Romains ont conservé la même capitale pour les Gabales, Anderitum, devenue Javols. Le village de Javols est situé à environ une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau du Malzieu.

Au Ve siècle, le fonctionnaire de l'empire Sidoine Apollinaire, qui n'est pas encore devenu évêque de Clairmont, réalise un voyage entre l’Auvergne et Narbonne. Il raconte dans un recueil de poème ce voyage qui traverse, notamment, le pays gabale. Il évoque comme première description, la présence d'une « ville altière dans un puits (un trou) »[26]. Les historiens peinent cependant à interpréter ces vers pour savoir de quelle vallée il veut parler, la majorité penchant pour la ville de Mende. Il existait cependant un oppidum romain sur le site du Malzieu[27].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Du haut Moyen Âge, il reste des traces, au moins dans les coutumes locales, d'une bataille qui aurait eu lieu contre les Sarrazins au VIIIe siècle. En effet, le « pré des Sarrazins », situé sous le village de Verdezun, attesterait ce combat. Il y a aussi le chemin des « Espagnols ». Les seigneurs du Malzieu se battent avec leurs voisins de Chanaleilles.

Vers le IXe siècle, des moines de Saint-Gilles s'installent dans la région du Malzieu. Ainsi, ils bâtissent une église consacrée à saint Hippolyte au Malzieu, et une dédiée à saint Laurent à Verdezun[28]. On trouve des sarcophages dans la crypte de l'église.

Durant cette période, en 1055, le Malzieu devient la propriété des barons de Mercœur, l'une des huit baronnies du Gévaudan. Les barons, qui ont un château à Saugues, construisent leur château principal à Verdezun[29]. À la fin du XIIe siècle, la ville du Malzieu se munit de remparts et de grandes tours[27]. En 1307, l'évêque de Mende, Guillaume VI Durand, conclut avec le roi de France l'acte de paréage. Cet acte partage en trois le territoire du Gévaudan : la terre du roi, la terre de l'évêque et la terre commune (administrée également par les barons). Les Mercœur ayant principalement leur possessions en Auvergne, leur baronnie est alors rattachée à la cour de Riom et au parlement de Paris, alors que le reste du Gévaudan est dépendant de la cour et du parlement de Toulouse[30]. Le chirurgien papal Guy de Chaulhac y fait ses débuts.

Lors de la guerre de Cent Ans, la ville est assiégée et pillée plusieurs fois par les grandes compagnies.

Renaissance[modifier | modifier le code]

Le Malzieu est une étape de la route de Saint-Jacques-de-Compostelle comme l'attestent certaines cartes du XVIIe siècle et des inscriptions de coquille sur l'église.

Au XVIe siècle, le Malzieu, catholique, doit faire face à la Réforme protestante et aux guerres de Religion qui s'ensuivent. Lors du massacre de la Saint-Barthélémy, le baron Astorg de Peyre[Note 7], d'un village voisin, est assassiné dans la chambre du roi à Paris[31] : sa veuve engage alors un jeune homme, Matthieu Merle, afin de venger la mort de son époux[32]. Le , Merle et ses troupes se dirigent vers le Malzieu et pénètrent dans la cité par la ruse. Ils entrent par le lit d'un ruisseau qui passe sous les murailles, le « trou de Merle ». Là, ils massacrent les treize prêtres de la ville, ainsi que le curé de Rimeize. Ils rançonnent les habitants fortunés, puis détruisent l'église[33]. Merle devient ensuite maître de Grèzes, puis d'une grande partie du Gévaudan. La riposte contre les troupes de Merle est menée par Anne de Batanay, duc de Joyeuse, soutenu par le roi Henri III depuis Lyon. En , ses généraux assiégent le Malzieu avec 500 arquebusiers et dix canons pour reprendre la ville aux protestants. Les occupants se contentent de répondre aux troupes par la provocation, comparant les armées du duc à du « beurre fondu »[34]. Selon Agrippa d'Aubigné, ils injurient la cour d'Henri III[35]. Le , l'armée du duc de Joyeuse, fort de ses moyens modernes, reprend facilement la cité, détruisant les fortifications médiévales tournées vers le pont de la Truyère, mais n'exécute pas l'ordre d'Henri III de raser la cité. Les opposants sont pendus.

Du XVIIe à la Révolution française[modifier | modifier le code]

Le Malzieu est touché par les grandes épidémies de peste du XVIIe siècle. Le 4 juin 1632, le médecin Jean Conchet, venu du Puy pour désinfecter la ville, préconise d'incendier une maison, mais le feu se communique aux maisons voisines : neuf rues du centre sont anéanties. La reconstruction permet d'adosser les nouvelles maisons aux remparts. On fait alors appel à des architectes et maçons italiens dont l'influence se voit sur les frontons autour de la place centrale du marché ou sur des fenêtres Renaissance à meneau et traverse.

Le Malzieu offre un terrain de prédilection sur la route de la bête du Gévaudan (1764/1767)[36]. Une seule victime serait du Malzieu, mais environ 25 personnes du canton furent attaquées ou tuées. L'hôtel de la Croix Blanche devient le centre logistique de la traque dès novembre 1764[37]. Les habitants se montrent défiants face au capitaine des dragons, Jean-Baptiste Duhamel. L'un des principaux bourgeois du Malzieu, M. Brun, réaffirme l'indépendance des habitants. Lors de la battue hivernale du 7 février 1765, les Malzéviens, chargés de surveiller les rives de la Truyère, restent chez eux[38]. Le 9 février, l'attaque sauvage de Marie-Jeanne Rousset à Mialanette conduit cependant le clergé à célébrer une messe pour le succès des opérations. En mai, le comte de Morangiès dénonce cette centralisation au Malzieu et l'attitude des successeurs de Duhamel, les Denneval, qui passent leur temps dans les tavernes "avec tous les crapuleux de cette folle cité". En 1767, Jean Chastel, envoyé par le roi, séjourne au Malzieu avant de tuer la bête.

La Révolution française met à mal la fidélité au roi des habitants du Malzieu. Les Ursulines doivent quitter leur monastère. Le , l'église voit ses biens nationalisés, la plupart des prêtres refusent de prêter serment, s'enfuient ou se cachent. Toutefois, tous les habitants ne sont pas d'accord. Les habitants du Malzieu Forain ne veulent pas partager les biens sectionaux avec les commerçants et bourgeois de la ville du Malzieu. Par le décret du , les villages et hameaux qui faisaient partie du Malzieu-Ville sont séparés de celui-ci et donnent naissance à deux nouvelles communes : Le Malzieu-Campagne qui donnera plus tard Le Malzieu-Forain et Verdezun. La Restauration de 1815 est bien acceptée. Des troupes royalistes y viennent chercher le maréchal Soult, qui a trouvé refuge dans le château du général Louis Bertrand Pierre Brun de Villeret, qui y fonde une manufacture de laine en 1827.

Du XIXe siècle à nos jours[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, le village est marqué par une certaine rechristianisation. Il continue d'abriter des congrégrations, des processions y ont lieu le . En 1905, la porte de l'église est enfoncée parce que le clergé s'oppose aux inventaires de la loi de Séparation de l’Église et de l’État.

Le Malzieu reste encore un territoire rural à vocation agricole avec de nombreux prés à brebis et à vaches. Les activités agricoles comme les grandes foires de la Sainte-Barbe sur la place du foirail et le travail de la laine de mouton déclinent au profit d'une timide industrialisation et d'un fort développement des services. Le Malzieu est l'un des premiers villages électrifiés de Lozère. Aujourd'hui, l'industrie agro-alimentaire (Tellus), l'industrie textile de la peau de mouton (ifoolki), l'industrie du bois et l'industrie du métal (France Résille) se maintiennent sporadiquement.

Le Malzieu n'échappe pas cependant aux grands conflits contemporains. Il envoie son lot de poilus et paie son tribut à la Première Guerre mondiale. Le dernier poilu mort au front, alors même que l'armistice du a sonné, vient de Montchabrier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Malzieu se distingue par sa Résistance à l'Occupation. Au pied du Mont-Mouchet et des Gorges de la Truyère, il sert de point d'appui aux résistants. Un médecin du nom de Marc Monod soigne de nombreux résistants. Des juifs trouvent refuge au Malzieu, protégés par plusieurs Justes. Simone Serrière, Henri et Hélène Cordesse hébergent un temps la famille Reiss, composée d'une mère et de ses quatre enfants, au pensionnat des frères des écoles chrétiennes[39]. Le sergent Marcellin Cazals résiste aux ordres d'arrestation des autorités en prévenant des opérations, sauvant ainsi des juifs cachés dans la gendarmerie.

Au XXe siècle, les services se développent. Le Malzieu sert de relais de poste entre Paris, Lyon et Toulouse. À la Belle Époque, on ne compte pas moins de sept hôtels-restaurants, qui se distinguent par des menus très copieux d'inspiration lyonnaise. Le Malzieu vante ses cures d'air en altitude. Après guerre, le Malzieu s'étale hors des remparts. Un mouvement de périurbanisation s'opère et de nouveaux lotissements se construisent tout autour des remparts. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Le Malzieu fait figure de pionnier du tourisme en Margeride et développe le tourisme vert. En 1963, un établissement VVF pionnier (Village vacances familles) s'installe à Ganigal. En 1971, le village est classé station verte. Les remparts médiévaux sont entièrement restaurés et classés monument historique. Une grande base de loisirs avec terrain de tennis, terrain de football, de basket, de skate, de tennis de table, aire de pique-nique, aire de jeu, piscines en plein-air, piste de chevaux, parcours VTT et quad s'étend le long de la Truyère. La proximité de l'autoroute A75 en a facilité l'accès. Plusieurs manifestations sont organisées dont Les Médiévales[40] et les Musicales.

En 2021, Le Malzieu-Ville adhère à l'association Les Plus Beaux Villages de France[41].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires du Malzieu-Ville[42]
Période Identité Étiquette Qualité
1838 1848 D'Imbert    
1848 1855 Jean-François Pantel    
1855 1857 Bertrand Fraisse    
1857 1870 Brun de Villeret    
1870 1875 Dominique Pantel    
1875 1878 Jean-François Vialard    
1878 1892 Eugène de Rozière    
1892 1896 Brun de Villeret    
1896 1896 Eugène de Rozière    
1896 1904 Clovis Grèze    
1904 1908 Léon Paulhac    
1908 1913 Pierre Valadier    
1913 1914 Pierre Chabert    
1914 1916 Jean-François Rabeyrolle    
1916 1918 Pierre Chabert    
1918 1919 Jean-François Rabeyrolle    
1919 1929 Léon Paulhac    
1929 1940 Pierre Rousset    
1940 1945 Pierre Delmas    
1945 1947 Pierre Rousset    
1947 1949 Marc Monod    
1949 1953 Auguste Gras    
1953 1960 Léon Laporte    
1960 1971 Lucien Paulet    
1971 1982 Jean Boulet    
1982 1983 Joseph Boulet    
1983 En cours
(au 30/05/2020)
Jean-Noël Brugeron[43] UMP Conseiller général du canton du Malzieu-Ville (1985-2015)

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le Malzieu fait partie de la communauté de communes des Terres d'Apcher de 2007 à 2017. Depuis cette date, elle fait partie de la communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac.

Découpage administratif[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 741 habitants[Note 8], en augmentation de 0,14 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0148971 0201 0621 1671 1011 1651 2181 087
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9678539601 0179661 0881 1421 0331 018
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0221 087998975976971904860772
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
802794874924947970890867749
2018 2021 - - - - - - -
725741-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 360 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 665 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 380 [I 4] (20 420  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,6 % 5,3 % 6,1 %
Département[I 7] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 358 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 332 emplois en 2018, contre 368 en 2013 et 391 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 130,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43 %[I 10].

Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 113 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 15,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Chapelle Saint-Vincent-de-Paul de l'hospice du Malzieu-Ville.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La Collégiale Saint-Hippolyte[modifier | modifier le code]

La collégiale.
La mairie et la tour Bodon.
Le beffroi, tour de l'horloge.

L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[48].

La première église romane Saint-Hippolyte du Malzieu-Ville, fut fondée par les moines de Saint-Gilles. Elle fut détruite pendant les guerres de Religion en 1573 par les Huguenots de Merle et reconstruite en 1582 dans le style gothique.

Un Christ en bois du XIIIe siècle et classé par les beaux-arts occupe un pan de mur.

En 1882, cette église est remplacée par une autre, plus grande, sur la demande de l'abbé Ruffin Clavel.

Les Tours[modifier | modifier le code]

Les tours de l'édifice[modifier | modifier le code]

Le Malzieu au Moyen Âge possédait sept tours qui étaient reliées entre elles par des remparts :

  • la tour de Mercœur (en 1739, elle est désignée « Tour de Jaumes ») située au nord-ouest, est fort abaissée et recouverte d'un toit ;
  • la tour de Jonas, est emportée le par une crue du Galastre, les ponts sont tous noyés, la tour de sera jamais reconstruite faute de moyens ;
  • la tour de Bodon à l'est, elle est la tour la mieux conservée, elle abrite l'office de tourisme ;
  • la tour de Crussols, de nos jours, il n'en reste que de minces traces ;
  • la tour de Thaler est située au nord-ouest au côté du trou de Merle, écrêtée mais conservée ;
  • la tour de la Communauté, détruite par les troupes de Joyeuse ;
  • la tour de Tourlande, détruite par les troupes de Joyeuse.
Les autres Tours[modifier | modifier le code]

Il y avait aussi trois autres tours qui à l'intérieur des remparts étaient censées former le Château, l'une d'entre elles était la tour de Baude, celle-ci est la seule qui reste du château.

Un autre tour est le beffroi, qui porte l'horloge. Il servit autrefois de prison.

Les places[modifier | modifier le code]

Le Malzieu en possède au moins sept, certaines ont plus d'importance que d'autres :

  • la place de Leyde, sur laquelle débouche l'avenue Pierre-Rousset ;
  • la place Eugène-de-Rozière connue aussi comme « place de la Vierge », très prisée lors des vide-greniers estivaux ;
  • la place du Foirail, certainement la plus active de nos jours ;
  • la place Jean-Boulet, sur laquelle sont situées la Poste et l'ancienne école publique des filles ;
  • la place du Soubeyran, sur laquelle débouche la rue Torte ;
  • la place du Marché, où trône une croix de granit. Plusieurs maisons anciennes de cette place comportent au-dessus de leur porte supérieure un encadrement en granit de forme triangulaire ;
  • la place de l'Église ou de l'Abbé-Clavel qui était un cimetière de 1582 à 1882.

Cinéma[modifier | modifier le code]

La salle des fêtes du Malzieu-Ville a été utilisée pour le tournage des scènes de bal dans le film Hors la loi de Robin Davis (1985) avec le tout jeune Clovis Cornillac[49].

Langue[modifier | modifier le code]

L'occitan encore parlé dans le village est auvergnat et non pas languedocien. Plusieurs communes du nord de la Lozère appartiennent en effet à l'Auvergne dialectale alors qu'elles sont languedociennes depuis des siècles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

La Malzieu

Son blasonnement est : de sinople à la tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé d'une lettre M onciale d'or, au franc-canton d'argent chargé d'une croix patriarcale de gueules.

Néanmoins la mairie semble arborer des armoiries légèrement différentes : le M onciale étant de sable (noir) de même pour la croix patriarcale (ou croix de Lorraine)[52].

Sur l'une des portes des remparts de la ville, on trouve sous le blason, un phylactère avec la devise de la cité « Vireti Gemma » (Perle de la vallée).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Club Les Remparts, Ombres et lumières sur les tours du Malzieu de l'origine à nos jours, Marvejols,
  • Joseph Tichit, « Le canton du Malzieu », Lou Païs, no 397,‎ , p. 4-29
  • Georges Archer, Le Malzieu, histoire d'un canton de la Lozère, Montpellier, 1964
  • Didier Catarina, « Une exception judiciaire en Languedoc : les prévôtés de Saugues et du Malzieu à la fin du XVIIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • Jay Smith, Monsters of the Gevaudan, Harvard, 2011
  • Limor Yagil, Des Policiers et gendarmes sous l'Occupation 1940-1944, 2018
  • Patrick Cabanel, Histoire des Justes de France, 2012

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. François Astorg de Cardaillac de Peyre plus précisément
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Malzieu-Ville » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Malzieu-Ville » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Malzieu-Ville » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Lozère : le Malzieu-Ville rejoint les "Plus Beaux Villages de France" », sur France 3 Occitanie (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Le Malzieu-Ville et Paulhac-en-Margeride », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Paulhac-en-Margeride_sapc » (commune de Paulhac-en-Margeride) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Paulhac-en-Margeride_sapc » (commune de Paulhac-en-Margeride) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune duMalzieu-Ville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF la « rivière de la Truyère autour de Malzieu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF le « cours de la Truyère et de la Rimeize aval » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune du Malzieu-Ville », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  18. a et b « Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) », sur lozere.gouv.fr (consulté le ).
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  20. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune du Malzieu-Ville », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  24. Mal signifie "mauvais" en occitan et est employé dans de nombreux toponymes n'ayant rien à voir avec les fruitiers !
  25. Jules César, De bello Galico, Livre VII, chap.LXXV
  26. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 190.
  27. a et b (fr) Site de la commune, patrimoine
  28. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 610.
  29. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 615.
  30. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 611.
  31. [PDF] Arbre généalogique des Peyre
  32. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 826.
  33. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 828.
  34. J.A. de Thou, Histoire universelle, .
  35. Agrippa d'Aubigné, Histoire universelle, .
  36. « Télévision. La Bête du Gévaudan sur France 3 avec Stéphane Bern, 2021 », sur France 3 Occitanie (consulté le ).
  37. Le labo des archives, « Quelle trace de la chasse à la bête du Gévaudan ? », sur Archives nationales, carnet de recherche (consulté le ).
  38. (en) Jay SMITH, « Monsters of the Gevaudan: The Making of a Beast. », The American Historical Review, Harvard University Press, vol. 118, no 2,‎ , p. 597–598 (DOI 10.1093/ahr/118.2.597)
  39. P Cabanel, Histoire des Justes de France.
  40. « Festival médiéval 2021 - Les Médiévales du Malzieu », sur lesmedievalesdumalzieu.org (consulté le ).
  41. Le Malzieu-Ville Cité médiévale en Gévaudan, Les Plus Beaux Villages de France, consulté le .
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  43. « Le nouveau conseil municipal est installé », sur Midi Libre, (consulté le ).
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  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. « Église paroissiale Saint-Hippolyte », notice no IA48001301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le ).
  49. http://www.l2tc.com/cherche.php?titre=Hors-la-loi&exact=oui&annee=1985
  50. Midi Libre Lozère, avril 2023
  51. Le Malzieu : Personnages célèbres
  52. [image] Logo sur le site officiel de la commune