Maisons d'Anjou

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Maisons d'Anjou
Description de l'image Blason duche fr Anjou (moderne).svg.
Fondation Foulques III d'Anjou
Ethnicité Francs

Il a existé quatre maisons d'Anjou successives, tenant leur nom du comté puis duché d'Anjou, les deux premières à l'époque féodale, et les deux dernières comme branches capétiennes apanagées.

Maison d'Anjou[modifier | modifier le code]

La première maison d'Anjou fut fondée par Ingelger, vicomte d'Angers à la fin du IXe siècle.
Elle s'éteignit en 1060 dans la seconde maison d'Anjou.

Maison de Gâtinais-Anjou[modifier | modifier le code]

La maison de Gâtinais-Anjou, ou seconde maison d'Anjou, s'est formée par le mariage vers 1035 de Geoffroy II du Gâtinais avec Ermengarde d'Anjou, héritière du comté d'Anjou. Elle a notamment donné les Plantagenêts et la branche cadette des rois de Jérusalem.

La branche des rois de Jérusalem s'éteignit en 1185 avec Baudouin IV de Jérusalem. Le comté d'Anjou fut conquis par Philippe II Auguste sur le roi d'Angleterre Jean sans Terre en 1202, en même temps que le comté du Maine et le duché de Normandie.

Maison d'Anjou-Sicile[modifier | modifier le code]

La maison capétienne d'Anjou-Sicile, ou troisième maison d'Anjou, est une branche cadette des capétiens directs, fondée par Charles Ier d'Anjou, fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille, et apanagé en 1246 par son frère ainé Saint Louis.

Le comté d'Anjou fut rattaché à la couronne en 1328 par son héritier devenu roi de France, Philippe VI de Valois. Plusieurs rameaux puinés se sont cependant perpétués en ligne masculine jusqu'en 1414.

Maison de Valois-Anjou (1351-1481)[modifier | modifier le code]

La maison de Valois-Anjou ou quatrième maison d'Anjou, est une branche cadette des Valois, fondée par Louis Ier d'Anjou, apanagé en 1351 par son père Jean II le Bon.

En 1360, le comté d'Anjou fut érigé en duché d'Anjou.

Le duché d'Anjou fut rattaché à la couronne de France par Louis XI en 1481, à la mort de son dernier titulaire Charles V d'Anjou.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Thévenot, La légende dorée des comtes d'Anjou : d'Ingelger à Geoffroy V Plantagenêt (850-1151), Paris, Olivier Orban, 1991, 307 p., (ISBN 2-85565-624-9). Réédition : Histoire des comtes d'Anjou, 850-1151, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Histoire et archéologie », 2001, 159 p., (ISBN 2-84253-605-3).
  • L'État angevin : pouvoir, culture et société entre XIIIe et XVe siècles : actes du colloque international, Rome-Naples, 7-11 novembre 1995, Rome, École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome » (no 245), , 704 p. (ISBN 2-7283-0339-8, présentation en ligne).
  • L'Europe des Anjou : aventure des princes angevins du XIIIe au XVe siècles, Rennes, Somogy éditions d'art, coll. « Histoire », , 394 p. (ISBN 2-85056-465-6, présentation en ligne).
  • Noël-Yves Tonnerre (dir.) et Élisabeth Verry (dir.), Les Princes angevins du XIIIe au XVe siècle : un destin européen, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 320 p. (ISBN 2-86847-735-6, présentation en ligne, lire en ligne).
  • Jean-Michel Matz (dir.) et Noël-Yves Tonnerre (dir.), René d'Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 400 p. (ISBN 978-2-7535-1702-8, présentation en ligne), [présentation en ligne].

Articles connexes[modifier | modifier le code]