Maison Charlier

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Maison Charlier
Présentation
Type
habitation
Destination initiale
maison d'habitation et de commerce
Destination actuelle
maison d'habitation et de commerce
Style
Architecte
Construction
1900
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Commune
Coordonnées
Carte

La Maison Charlier appelée parfois Maison Collard ou encore le Garage Bourguet est l'édifice Art nouveau le plus représentatif de la ville belge de Spa et un des plus remarquables de la province de Liège.

Situation[modifier | modifier le code]

Cette imposante bâtisse de quatre niveaux et de deux travées se situe en plein centre de Spa, à deux pas du Pouhon Pierre le Grand dans la rue du Marché au n° 26. Elle est considérée comme la plus belle réalisation Art nouveau à Spa.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Maison Charlier a été construite en 1900 par l'architecte Gustave Charlier (1848-1922) pour l’industriel Victor Collard. L'immeuble est classé en 1988 et joliment rénové il y a quelques années.

Description[modifier | modifier le code]

Oriel, coquelicots et tournesol

La couleur[modifier | modifier le code]

Ce qui frappe avant tout le passant ou encore l'amateur d'Art nouveau, c'est le choix de la couleur de cette maison. La brique vernissée qui en est l'élément principal, se décline en deux tons de jade et de vert pastel. Les boiseries adoptent aussi le vert pour asseoir l'esthétisme de la maison.

Les fleurs[modifier | modifier le code]

Au sommet de la façade, les modillons de la corniche encadrent trois panneaux de céramiques (deux tout petits aux extrémités, un grand au centre) avec comme motif un champ de coquelicots.

Au deuxième étage, deux doubles baies symétriques sont garnies de balcons en fer forgé au motif floral. Au-dessus de ces baies, deux petits triangles reprennent le motif des coquelicots. Toutes les baies vitrées de cette maison sont pourvues de traverses ondulantes complétées par des petits bois courbes. Au centre de la façade, un tournesol en ferronnerie semble ensoleiller la maison.

Le métal[modifier | modifier le code]

Le métal fait la part belle à l'oriel du premier étage. Quatre colonnes s'agrippent à la base en pierre de taille pour rejoindre le balcon du deuxième étage. Au-dessus et en dessous des baies, des panneaux métalliques servent de support à un motif floral. On remarquera aussi au-dessus des panneaux inférieurs une guirlande métallique parsemée, elle aussi, de quelques fleurs.

À gauche de l'oriel, la grande baie vitrée du premier étage est un résumé des autres baies de cette façade. Le rez-de-chaussée présente moins d'intérêt si ce n'est la porte cochère garnie de quelques sculptures animales et florales.

Source et lien externe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • SCHILS M.-C., 1993. Fleurons de l'architecture Art nouveau à Spa, Histoire et archéologie spadoises, Spa, Villa royale Marie-Henriette, 75, p. 127-130.
  • KRINS V., 2009. Le patrimoine de Spa, Stavelot (Carnets du Patrimoine, 57), p. 54-56.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]