Magalas

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Magalas
Magalas
Église Saint-Laurent.
Blason de Magalas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Simo-Cazenave
2020-2026
Code postal 34480
Code commune 34147
Démographie
Gentilé Magalassiens
Population
municipale
3 478 hab. (2021 en augmentation de 4,82 % par rapport à 2015)
Densité 168 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 19″ nord, 3° 13′ 22″ est
Altitude 115 m
Min. 77 m
Max. 201 m
Superficie 20,76 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Magalas
(ville-centre)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Magalas
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Magalas
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Magalas

Magalas (prononcer [maɡalas] ; en occitan Magalaç) est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Libron, la Lène, le ruisseau de Badeaussou, le ruisseau de Saint-Pierre et par divers autres petits cours d'eau.

Magalas est une commune rurale qui compte 3 478 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Magalas et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Magalassiens ou Magalassiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte.
Magalas. - Plan parcellaire de la commune
Magalas. - Plan parcellaire de la commune.

Magalas est un village du Grand Biterrois. Situé sur l'axe 909 Béziers-Bédarieux, à 15 km au nord de Béziers et à 25 km de la mer Méditerranée, il est tout près des contreforts de la montagne Noire et des Cévennes.

Le territoire communal de Magalas est essentiellement drainé par le cours d'eau du Libron et quatre affluents que sont les ruisseaux de Meyroune ou Maïroun, de Badeaussou, de la Marche et un dernier en limite ouest de la zone urbaine, la Lène[1].

À 600 mètres au nord-est du village se trouve un ancien oppidum, classé aux Monuments historiques[2], dit le « Camp Redon » sur le Puech de Montfau (154 m d'altitude)[3]. On peut y voir les vestiges d'un fort de pierre datant probablement de l'Âge du Bronze, c'est-à-dire antérieur aux Celtes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Magalas
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[4]
Laurens (5.98 / 8,48 km)
Autignac (5.07 / 6,43 km)
Roquessels
(8.79 / 15,46 km)
Fouzilhon (3.86 / 4,93 km)
Roujan (8.06 / 9,93 km)
Pouzolles (4.72 / 6,24 km)
Causses-et-Veyran
(10.98 / 15,42 km)
Magalas Alignan-du-Vent
(9.69 / 11,88 km)
Saint-Geniès-de-Fontedit
(3.89 / 4,42 km)
Pailhès (5.45 / 7,49 km)
Puimisson (3.79 / 5,78 km)
Béziers
(14.59 / 17,34 km)
Coulobres (5.18 / 8,16 km)
Puissalicon (1.95 / 2,61 km)
Lieuran-lès-Béziers (6.08 / 9,14 km)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Murviel-lès-Béziers à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 15,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 663,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Magalas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[I 1],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Magalas, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 4 702 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (82 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), terres arables (1,2 %), forêts (0,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Magalas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Libron et la Lène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1992, 1996, 2000, 2005, 2014 et 2019[19],[17].

Magalas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Magalas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 490 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 486 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Magalas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a été connue sous les variantes : Barnerii de Magalas (1065), S Petri Stephani de Magalatis (vers 1089), Berengarius de Magalatio (1152), ad Magalatium (1160).

Le nom dérive d'un mot pré-indo-européen mag- (hauteur) + suffixe -al-atis[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des jacobins », puis après la chute de la monarchie « société populaire et montagnarde » et enfin « société populaire régénérée des sans-culottes ». Elle est créée en juillet 1791 et fréquentée par 69 membres en l’an III[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1790 Etienne Trinche    
1790 1791 François Trinche    
1791 1792 Jean-François Viguier    
1792 1792 Jean-Pierre Crouzilhac    
1792 1793 Louis Vanière    
1793 1795 Jean Espanhac    
1795 1800 Jean-Baptiste Bedrines    
1800 1808 François Vernhes    
1808 1816 Etienne Trinche    
1816 1817 Charles Legras    
1817 1819 Antoine Delhon    
1819 1828 Antoine Chabardes    
1828 1830 Henri D'Aureilhan    
1830 1832 Mathieu Delhon    
1832 1844 Gilles Bedrines    
1844 1848 Mathieu Delhon    
1848 1848 Hippolyte Bedrines    
1848 1848 Charles Legras    
1848 1860 François Bedrines    
1860 1865 Pierre Martin Vanière    
1865 1870 Auguste Bedrines    
1870 1871 Prosper Berthomieu    
1871 1871 Jules Delhon    
1871 1876 Pierre Sicard    
1876 1877 Ernest Pinçon    
1877 1878 Jules Delhon    
1878 1880 Ernest Pinçon    
1880 1881 Isidore Martin    
1881 1883 Etienne Solinhac    
1883 1889 Alexandre Vidal    
1889 1889 Arthur Crouzablanque    
1889 1892 Xavier Chabardes    
1892 1893 Raphaël Chabardes    
1893 1896 Gabriel Georgerens    
1896 1900 Camille Granier    
1900 1921 Louis Chabardes    
1921 1932 Camille Granier    
1932 1938 Paul Bousquet    
1938 1942 Pierre Resseguier    
1942 1944 Edmond Balmefrezol    
1944 1953 Jean Maury    
1953 1959 Gaston Bousquet    
1959 mars 1977 Gabriel Granier    
mars 1977 mars 1983 Jean-Pierre Bilski   Professeur d'histoire-géographie
mars 1983 juin 2020 Charles Hey[27] UMP puis LR Retraité de la fonction publique
juin 2020 En cours Jean-Pierre Simo-Cazenave[28],[29]    

Jumelages[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 3 478 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9049019501 1611 2131 1731 1451 1651 164
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2091 3151 3651 5121 5491 4631 3351 6181 872
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0601 8742 1022 0312 0252 0401 9041 7361 577
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 6041 5831 5971 6041 6991 8272 4893 1203 313
2021 - - - - - - - -
3 478--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 349 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 3 422 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 290 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 5] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 9,1 % 10,5 % 10,5 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 927 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (63,4 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 832 emplois en 2018, contre 755 en 2013 et 705 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,9 %[I 13].

Sur ces 1 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 402 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

293 établissements[Note 7] sont implantés à Magalas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 293 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 4,1 % (6,7 %)
Construction 47 16 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
74 25,3 % (28 %)
Information et communication 1 0,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 6 2 % (3,2 %)
Activités immobilières 29 9,9 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
48 16,4 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
41 14 % (14,2 %)
Autres activités de services 35 11,9 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (74 sur les 293 entreprises implantées à Magalas), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Midel, supermarchés (17 908 k€)
  • Les Acacias, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 613 k€)
  • Jean Gonzalez Bâtiments, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (922 k€)
  • SASU Propub-Milmak, régie publicitaire de médias (739 k€)
  • Philogeris Les Acacias, autres services de restauration n.c.a. (283 k€)

Les services et les équipements valorisent le site tant sur le plan culturel, sportif, économique, que sur le plan de la santé et de la sécurité[réf. nécessaire]. De nombreuses associations et sociétés animent le village et donnent un grand éventail de choix aux près de 3 000 habitants et leur permettent de trouver des moments de détente[réf. nécessaire].

Autrefois, Magalas vivait essentiellement de la vigne. Depuis quelques années, ses vignerons ont choisi la carte de la Qualité et ont su améliorer la vinification[réf. nécessaire].

Magalas a su également se tourner vers le XXIe siècle en diversifiant son économie. Une zone d’activités artisanales et économiques (ZAE) « L’audacieuse », bien desservie par la départementale 909, a vu le jour en 1990, puis s’est agrandie en l’an 2000[réf. nécessaire]. Une 3e extension est en cours de réalisation[Quand ?].

Magalas fait partie de la communauté de communes des Avant-Monts du Centre Hérault.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 163 116 65 51
SAU[Note 10] (ha) 1 199 990 900 900

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 163 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 116 en 2000 puis à 65 en 2010[35] et enfin à 51 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[36],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1199 ha en 1988 à 900 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 18 ha[35].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Laurent de Magalas du XIe siècle (inscrite aux Monuments Historiques le [37]). L'église du village a servi de lieu de tournage pour la mémorable scène de la messe du film Le Petit Baigneur de Robert Dhéry avec Louis de Funès en 1968. Le fruit de la location de l'église a permis de faire rénover le monument qui tombait en ruine ;
  • Chapelle Sainte-Croix, petite chapelle romane nichée au cœur des vignes à 2 km au nord du village[38] ;
  • Oppidum au lieu-dit Puech du Montfo (inscrit aux Monuments Historiques le ) ;
  • Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, édifié en 1923 ;
  • L'office de Tourisme de Magalas vous permet de découvrir la fonderie de cloches et l'histoire viticole du village. Une importante cloche du XIXe siècle trône sur le rond-point d'accès à la zone commerciale ;
  • La cave coopérative historique a été désaffectée en 2006, Magalas a rejoint celle de Servian ;
  • Maison de retraite en face de la gare de chemin de fer.

Galerie[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Magalas se blasonnent ainsi :

D'hermine, au pairle losangé d'argent et de sable.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Roger Barthe (1911-1981), essayiste, lexicologue et poète occitan français né à Magalas ;
  • Émile Bosc (1912-2002), joueur de rugby à XV et XIII ;
  • Jacky Vergnes : Jacques « Jacky » Vergnes footballeur français (1948-).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Unité urbaine 2020 de Magalas » (consulté le ).
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  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Magalas » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  3. Oppidum dit le Camp Redon, publié sur le site des Mégalithes du Monde (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Andrée Candau et Bernard Boisard, Magalas : guide historique et de visite, [Magalas], [s.n.], [2013], 26 p.
  • Joseph Coulouma, L'oppidum et les ateliers de Montfo près Magalas : continuation des fouilles (1934-1936), Nîmes, Larguier, , 27 p.
  • Albert Fabre, Histoire de Roujan : Fos, Fouzilhon, Gabian, Magalas, Margon, Montesquieu, Neffiès, Pouzolles, Roquessels, Vailhan, Nîmes, Lcour-Ollé, coll. « Rediviva », , 320 p. (lire en ligne)
  • Philippe Lemaire Le Chemin de poussière, Éditions Gérard Tisserand. Une partie de l'action du roman se situe à Magalas.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]