MIG (groupe)

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MIG est un groupe trip hop d'origine grenobloise qui voit le jour dans les années 2000. L'architecture musicale est organisée autour de la chanteuse Djazia Satour dont la voix est mise en valeur par les sons acoustiques et électroniques de Mathieu Goust et Piero Martin, les deux autres membres du groupe[1].

Historique[modifier | modifier le code]

MIG est né en 1999 sous l'impulsion de Gaël Chatelain et Julien Blanchet qui veut conduire le projet d'un EP mélangeant des influences musicales plutôt trip hop avec du rap. Pour cela ils convient le rappeur Shaolin du groupe Le Monaster et Betoka, jeune rappeur tout juste débarqué du Cameroun pour mener ses études en France. Julien, Gaël et son frère Thierry s'occupent alors de la production.

Tous réunis ils donnent naissance à la rentrée 1999 au premier EP du groupe intitulé MIG. Sur cet EP, on retrouve également le temps d'un morceau nommé Leaving Beth la voix de Djazia Satour, demi-sœur du leader du groupe Gnawa Diffusion. Elle assure également des chœurs sur le morceau Dernières Visions.

Ensuite, de toutes ces personnes réunies uniquement pour ce projet à la base, naquit ce qui est devenu le groupe MIG avec comme seul élément commun Djazia. À noter que Gaël a de nouveau rejoint le groupe le temps de quelques sons sur le dernier album Yamatna.

Très productif, le trio sort un premier maxi (6 titres) éponyme en 2001. Ils réalisent alors les premières de Sinsemilia[2], de The Cranberries[3] et de Dionysos[3].

À partir de 2003, ils affirment et affinent leur son pour en faire un mélange de toutes les cultures qui régissent le groupe. Les chants trilingues[4] (anglais, français et arabe) prônent l'amour et la tolérance. C'est dans ces conditions que sort, en 2004, leur premier album intitulé Dhikrayat (qui se vend à plus de 15 000 exemplaires). MIG entame alors une tournée à travers les salles et les festivals de France, ce qui leur permet de se faire connaître sur la scène électronique française[3].

En 2006, MIG sort un deuxième album, Yamatna, qui reprend les grands axes musicaux du premier album en y ajoutant plus de sonorités arabisantes.

Depuis 2007, MIG n'a plus fait de concerts. Le site officiel précise désormais que le groupe est séparé et que chacun des membres a décidé de se consacrer à d'autres projets musicaux[5].

Composition du groupe[modifier | modifier le code]

  • Djazia Satour : chanteuse ;
  • Mathieu Goust : batterie, percussions, programmation ;
  • Piero Martin : basse, percussions, programmation.

Discographie[modifier | modifier le code]

MIG (1er EP)[modifier | modifier le code]

  1. M.I.G
  2. Diatribe de L'Opprobre
  3. Novo-Icares
  4. Dernières Visions
  5. Leaving Beth (Original Version)

MIG[modifier | modifier le code]

  1. Sad Society Song
  2. Wild Djazz
  3. Everybody Here Wants you
  4. Leaving Beth
  5. Sweat
  6. S.S.S.

Dhikrayat[modifier | modifier le code]

  1. Sad Society Song
  2. Au nord de mon enfance
  3. H'djendjell
  4. Concrete jungle
  5. Down
  6. Badaboom
  7. Antipodes
  8. Leaving Beth
  9. Bright Ball
  10. Dhikrayat
  11. My Town (Padam)
  12. M'nama
  13. M'nama (dub)
  14. Takaré
  15. Let me
  16. Mmani

Yamatna[modifier | modifier le code]

  1. Mother river
  2. Butterfly
  3. Escale
  4. The hunter
  5. Street zone
  6. Yamatna
  7. Wild me
  8. Everybody here wants you
  9. Grain d'âme
  10. Nirane
  11. Doll
  12. Smoke of lies
  13. Alf Lila

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Big Ben, « MIG - Yamatna », Froggy's Delight, (consulté le )
  2. « Reggae avec Sinsemilia », La Dépêche.fr, (consulté le )
  3. a b et c « Yamatna de MIG », Evene (consulté le )
  4. David Cadasse, « Trip hop, MIG : « La différence est une richesse » », Afrik.com, (consulté le )
  5. Rebouh H., « La demi-sœur de Amazigh Kateb sur plusieurs scènes », Le Maghreb, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]