Mérindol-les-Oliviers

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Mérindol-les-Oliviers
Mérindol-les-Oliviers
Mairie de Mérindol-les-Oliviers.
Blason de Mérindol-les-Oliviers
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Augustin Clément
2020-2026
Code postal 26170
Code commune 26180
Démographie
Gentilé Mérindolais, Mérindolaises
Population
municipale
210 hab. (2021 en diminution de 5,41 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 29″ nord, 5° 10′ 06″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 782 m
Superficie 9,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Vaison-la-Romaine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Mérindol-les-Oliviers
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Mérindol-les-Oliviers
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Mérindol-les-Oliviers
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Mérindol-les-Oliviers

Mérindol-les-Oliviers est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 9 km de Vaison-la-Romaine et à 17 km au sud-est de Nyons. Elle est limitrophe du Vaucluse.

Rose des vents Puyméras (Vaucluse) Puyméras (Vaucluse)
Bénivay-Ollon
Bénivay-Ollon Rose des vents
Puyméras (Vaucluse)
Faucon (Vaucluse)
N Propiac
O    Mérindol-les-Oliviers    E
S
Faucon (Vaucluse) Mollans-sur-Ouvèze Propiac
Mollans-sur-Ouvèze

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • Barbières (616 m) ;
  • Col de Propriac ;
  • les Mattes (764 m) ;
  • les Usseaux (699 m) ;
  • Pas de Beynet ;
  • Serre Long.

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le ravin de Dré Coucou ;
  • le ravin de Saint-Bertrand ;
  • le ravin des Achenos ;
  • le ravin des Rouvières ;
  • le ravin du Pont ;
  • le ruisseau d'Aigue Marce ;
l'Eyguemarse, affluent de l'Ouvèze[2] ;
  • le ruisseau de la Bessée (source).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Puyméras à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 700,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 147, D 147a, D 347, D 530 et D 530a[1].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mérindol-les-Oliviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,6 %), cultures permanentes (32,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Aiguillan
  • Aire du Château
  • Bois d'Aye
  • Coste Cornillière
  • la Casse
  • la Coste
  • la Font
  • la Font de l'Aube
  • l'Aire de l'Audience
  • la Loubatière
  • la Plaine
  • la Réserve
  • l'Auzière
  • le Grand Jardin
  • le Savot
  • les Blaches
  • les Condamines
  • les Grandes Vignes
  • les Jaroussières
  • les Sarrètes et Goujas
  • les Usseaux
  • le Vieux Village

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • le hameau Aguillan est attesté en 1891. Il était dénommé Aguittan au XVIIIe siècle (Carte de Cassini) et Aguillas en 1821 (Nom. des communes et hameaux de la Drôme)[15].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 1300 : castrum de Merindolio (Valbonnais, II, 100).
  • 1317 : castrum de Merendulio (inventaire des dauphins, 221).
  • 1340 : castrum Mirandolii (choix de documents, 64).
  • 1400 : Mirandolum (choix de documents, 255).
  • 1626 : Merindor (archives de la Drôme, E 3256).
  • 1699 : les Mérindols (archives de la Drôme, E 4305).
  • 1891 : Mérindol, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

(non daté)[réf. nécessaire] : Mérindol-les-Oliviers.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Stations-ateliers néolithiques[17].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était possédée par une famille de son nom.
  • 1230 : elle est acquise par les barons de Mévouillon.
  • 1293 : elle est léguée aux dauphins [du Viennois].
  • 1300 : les princes d'Orange s'en emparent.
  • 1306 : la terre est restituée aux dauphins.
  • Elle passe à la couronne de France et devient domaniale.
  • 1420 : vendue (sous faculté de rachat) à Jean Louvet.
  • 1543 et 1573 : revendue (sous faculté de rachat) aux Eurre.
  • 1591 : revendue (sous faculté de rachat) aux Agoult de Bonneval.
  • 1738 : passe (par mariage) aux Trémolet de Montpezat, derniers seigneurs.

Pendant les guerres de Religion, la terre est occupée par Lesdiguières[17].

Le château est rasé par le roi Louis XIII[17].

Avant 1790, Mérindol était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison. Son église était dédiée à saint Martin. Les dîmes appartenaient au curé[16].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Mollans. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui du Buis-les-Baronnies[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 Pierre Joly DVG  
1983 1989 Pierre Joly   maire sortant
1989 1995 Pierre Joly   maire sortant
1995 2001 Pierre Joly   maire sortant
2001 2008 Pierre Joly   maire sortant
2008 2014 Annie Koutsoulis    
2014 2020 Jérôme Clerino DVD chef d'entreprise
2020 En cours
(au 22 janvier 2021)
Augustin Clément[18][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Buis-les-Baronnies. Depuis elle fait partie de la Troisième circonscription de la Drôme

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 210 habitants[Note 3], en diminution de 5,41 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
447421395332387388420386351
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
378376385371366327302306270
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
270264231205210212211197180
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
201201200171201201196188205
2015 2020 2021 - - - - - -
222213210------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : deuxième dimanche de juillet[17].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône), fruits, oliviers (huile)[17].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vieux village ruiné avec son château-fort[17].
  • Église forte en pierres ocres[17].
  • Chapelle de Corporières [ou plutôt : Porporières] : ancien prieuré bénédictin[17].
L'église Notre-Dame-de-Porporières date du XIIe siècle. Elle comporte une nef flanquée d'un transept bas, un clocher au nord, un chevet plat, une sacristie au sud-est. Le clocher a été en grande partie reconstruit en 1875. Elle a été inscrite monument historique le [23].
Elle est mentionnée en 1120 et en 1170 comme appartenant à l'abbaye Saint-Philibert de Tournus. Au XIVe siècle, elle est endommagée par des bandes de routiers, puis à nouveau lors des guerres de Religion et encore à la Révolution. Abandonnée, elle est sauvée en 1867 par le curé du village qui y transfère le culte[23].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Mérindol-les-Oliviers possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. Eyguemarse sur le site du SANDRE.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Mérindol-les-Oliviers et Puyméras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Puyméras », sur la commune de Puyméras - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Puyméras », sur la commune de Puyméras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aguillan).
  16. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 214 (Mérindol).
  17. a b c d e f g et h Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mérindol-les-Oliviers.
  18. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. a et b Base Mérimée