Mérey-sous-Montrond

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Mérey-sous-Montrond
Mérey-sous-Montrond
L'église Saint-Sébastien
de Mérey-sous-Montrond.
Blason de
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Statut ancienne commune
Maire délégué Didier Laithier
Code postal 25660
Code commune 25375
Démographie
Gentilé Mérymontois, Mérymontoises
Population 436 hab. (2018 en augmentation de 0,93 % par rapport à 2012)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 08″ nord, 6° 04′ 10″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 522 m
Superficie 10,79 km2
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Deuxième circonscription
Historique
Dissolution
Commune(s) d'intégration Les Monts-Ronds
Localisation
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Mérey-sous-Montrond
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Mérey-sous-Montrond

Mérey-sous-Montrond est une ancienne commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Mérymontois et Mérymontoises.

Depuis le , elle a fusionné avec Villers-sous-Montrond pour former la commune nouvelle des Monts-Ronds[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mayre in Varesco en 1230 ; Mérey en 1296 ; Mere au XIVe siècle[2].

Cette commune est située à 18 km au sud de Besançon, sur le premier plateau.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mérey-sous-Montrond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), prairies (17,5 %), mines, décharges et chantiers (4,2 %), zones urbanisées (3,3 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Mérey-sous-Montrond Blason
Parti :
au 1) de gueules aux deux bars adossés d’or, surmonté d’un lambel d’argent et soutenus d’une fleur de lys du même,
au 2) d’argent à la crosse de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 1995 Claude Laithier    
mars 1995 décembre 2004 Bernard Jeannier    
janvier 2005 2014 Philippe Guglielmetti[9]    
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Didier Laithier [10]
Réélu pour le mandat 2020-2026
SE Employé
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

En 2018, la commune comptait 436 habitants[Note 3], en augmentation de 0,93 % par rapport à 2012 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
222227250272314308313334284
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
262304272286282270241224225
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
194206203181175164167179190
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
152178187402422421429433448
2014 2018 - - - - - - -
423436-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Il fait l'objet chaque année au mois de juillet d'un chantier de jeunes participant à son entretien[16].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jacquot de Mérey construisit en 1750 un relais de chasse.[réf. nécessaire]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Préfecture du Doubs, « Arrêté no 25-2021-12-22-00004 portant création de la commune nouvelle de Les Monts-Ronds au  » [PDF], (consulté le ), p. 38-42
  2. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
  15. « Le Sentier Karstique », sur montrond-le-chateau.fr, le site officiel de la commune (consulté le ).
  16. Benoît Decreuse, « Le camp-chantier au Sentier Karstique », sur l'ancien site du Groupe Clostrophile du Plateau de Montrond (GCPM) (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]