Mélanie l'Ancienne

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Mélanie l'Ancienne
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Rome ou HispanieVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Époque
Activités
Conjoint
Enfant
Publicola (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Paulin de Nole (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Mélanie l'Ancienne, l'une des sainte Mélanie, est une sainte chrétienne faisant partie des Mères du désert, et abbesse d'un monastère à Jérusalem sur le mont des Oliviers à la fin du IVe siècle.

Historique[modifier | modifier le code]

Mélanie dite l'Ancienne (v. 350 - v. 410), veuve d'un Préfet romain[1], Valerius Maximus Basilius, est la mère de Publicola, le père de Mélanie la Jeune. C'est à la suite de ses conseils que sa petite fille avec l'accord de Pinien (en), son mari, affranchit leurs esclaves (estimé à 8 000) et vendit leurs biens et pour faire don du produit de la vente à des monastères et églises.

Après avoir successivement perdu son mari et deux de ses fils[2], Mélanie l'Ancienne, de plus en plus pieuse, décida vers 372 de se retirer en Basse-Égypte dans le désert de Nitrie. C'est alors qu'elle fit la visite des différentes implantations cénobitiques en compagnie de Rufin d'Aquilée[3].

Puis elle rejoignit Jérusalem ou elle rencontra Évagre le Pontique (346-399)[4] qu'elle va convaincre d'embrasser la vie monastique.

Vers 380, elle fonda le monastère double du mont des Oliviers, que sa petite fille améliorera et rendra encore davantage célèbre.

Durant son parcours spirituel, elle rencontra saint Jérôme. Une mésentente la fit « renier » par le saint. Elle rencontra aussi Pallade de Galatie, qui en fit ses louanges.

Fête liturgique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Source : talithakoum.asso.fr, [1].
  2. Une « route de femmes » Caritas Patrum: Une route de femmes vois sainte Mélanie (femme d’un Préfet de Rome), vraie noblesse des chrétiens de notre époque… Le cadavre de son mari était encore chaud, on ne l’avait pas encore inhumé qu’elle perdit en même temps ses deux fils. Je vais dire une chose incroyable mais non pas fausse, j’en atteste le Christ.
  3. Source : Universalis (extrait)[2].
  4. Source : acam-france, [3].
  5. « Sainte Mélanie », sur nominis.cef.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alan D. Booth, « Quelques dates hagiographiques : Mélanie l'Ancienne, Saint Martin, Mélanie la Jeune », Phoenix, vol. 37, no. 2 (Summer, 1983), p. 144-151 (aperçu)
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)

Lien externe[modifier | modifier le code]