Médaille Émile-Picard

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Médaille Émile-Picard
Prochaine : en 2024
Prix remis Médaille, tous les six ans
Description Pour un mathématicien désigné par l'Académie des sciences
Organisateur Académie des sciences
Pays Drapeau de la France France
Date de création 1943, premier lauréat en 1946
Dernier récipiendaire Yves Colin de Verdière, 2018

La médaille Émile Picard est une distinction en mathématiques décernée tous les six ans par l'Académie des sciences, en France. Elle porte le nom du mathématicien Émile Picard.

Fondation[modifier | modifier le code]

En 1943, deux ans après la mort du mathématicien Émile Picard, sa veuve décide la création de la Fondation Émile Picard[1]. Celle-ci récompense tous les six ans un mathématicien désigné par l'Académie des sciences. La première médaille est décernée en 1946[1].

Liste des lauréats[modifier | modifier le code]

Année Lauréat Motif d'attribution[2]
1946 Maurice Fréchet « Pour ses travaux sur le calcul des probabilités et la statistique mathématique. »
1953 Paul Lévy « Pour l’ensemble de ses travaux d’analyse et de théorie des probabilités. »
1959 Henri Cartan « Pour l’ensemble de son œuvre mathématique. »
1965 Szolem Mandelbrojt « Pour son œuvre d’analyse moderne. »
1971 Jean-Pierre Serre « Pour l’ensemble de ses travaux mathématiques. »
1977 Alexandre Grothendieck « Pour l’ensemble de son œuvre mathématique. »
1983 André Néron « Pour son œuvre en géométrie algébrique. »
1989 François Bruhat « Pour ses travaux sur la structure et les représentations des groupes semi-simples réels et ρ –adiques. »
1995 Jean-Pierre Kahane « Pour l’ensemble de son œuvre mathématique. »
2001 Jacques Dixmier « Pour l’ensemble de son œuvre ramassant dans une large synthèse l’analyse des algèbres d’opérateurs de Von Neumann avec la théorie algébrique des algèbres enveloppantes, permettant ainsi l’éclosion actuelle de la théorie des groupes quantiques. »
2007 Louis Boutet de Monvel « Pour les résultats qu’il a obtenus à la fois en théorie des équations aux dérivées partielles, en analyse complexe et en analyse globale sur les variétés. »
2012 Luc Illusie[3] « Pour ses travaux fondamentaux, d'une grande actualité en géométrie algébrique et arithmétique, sur le complexe cotangent, la formule de Picard-Lefschetz, la théorie de Hodge et la géométrie logarithmique. »
2018 Yves Colin de Verdière[4]  

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]