Méaulte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Méaulte
Méaulte
Un Beluga au meeting aérien d'Albert-Picardie le
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Jean-Michel Fournier
2020-2026
Code postal 80300
Code commune 80523
Démographie
Gentilé Méaultois
Population
municipale
1 266 hab. (2021 en diminution de 0,94 % par rapport à 2015)
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 56″ nord, 2° 39′ 39″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 112 m
Superficie 10,75 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Méaulte
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Méaulte
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Méaulte
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Méaulte
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Méaulte
Liens
Site web http://meaulte.free.fr

Méaulte est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Elle fut jusque dans l'après-guerre un haut lieu de l'industrie aéronautique française.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Méaulte est voisine de son chef-lieu de canton Albert.

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est le plus souvent argileux sur les plateaux et les bas-fonds. Le sous-sol est calcaire qui affleure sur les crêtes et sablonneux dans un vallon appelé la Sablonnière formé par des alluvions. Au lieu-dit le Bois Viot on rencontre de la terre glaise[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui d'un plateau au sud et d'un vallon au centre duquel est situé le village de Méaulte[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de Méaulte est traversée par l'Ancre et l'un de ses affluents le Fossé (anciennement appelé Fossés d'Arrouaise). La nappe phréatique est peu profonde[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records MEAULTE (80) - alt : 107m, lat : 49°58'18"N, lon : 2°42'13"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 3,3 5,1 8,2 11 12,9 13 10,5 7,6 4,3 1,8 6,7
Température moyenne (°C) 3,6 4,2 7,2 9,9 13,2 16,1 18,3 18,5 15,2 11,2 7 4,1 10,7
Température maximale moyenne (°C) 6 7,1 11,1 14,7 18,2 21,2 23,6 23,9 20 14,9 9,7 6,4 14,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,7
17.01.13
−13
07.02.1991
−9,1
13.03.13
−4,7
07.04.21
−1,6
07.05.1997
1,4
05.06.1991
4,8
04.07.1990
5,7
24.08.1993
2,1
30.09.18
−4,3
29.10.03
−8,5
24.11.1998
−13,6
18.12.10
−13,7
2013
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
18,5
26.02.19
23,1
31.03.21
26,6
29.04.10
30,3
27.05.05
34,1
18.06.22
40,8
25.07.19
38,2
06.08.03
34
15.09.20
28
01.10.11
19,8
06.11.18
15,8
30.12.22
40,8
2019
Précipitations (mm) 61,2 49,9 53,5 43,3 58,7 56,7 60,7 64,7 55,9 69,6 72,1 84 730,3
Source : « Fiche 80523001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Méaulte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Méaulte, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,2 %), zones urbanisées (8,2 %), prairies (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

La commune de Méaulte fait partie de l'agglomération d'Albert. Le village de Méaulte a été totalement détruit pendant la Grande Guerre. Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres. Des lotissements construits dans des années 1960 aux années 1980 ont étoffé le tissu urbain.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve plusieurs formes pour désigner Méaulte dans les textes anciens : Méalthe (1201), Miaula (1214), Miaute (1289), Mehaulte, Méaute et Melte[14].

La tradition locale dit que le nom de Méaulte signifierait : « placé au milieu de l'eau », à cause des eaux de l'Arrouaise qui se déversaient dans l'Ancre par des fossés qui longeaient le village au nord-ouest[1]. On rencontre dans la langue romane le mot melte qui désignait un territoire sur lequel s'étendait la juridiction d'un officier de justice[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

C'est en prévision de la construction de la plate-forme aéro-industrielle de Haute-Picardie qu'ont pu être menées de larges investigations archéologiques par l'INRAP permettant d'appréhender l'évolution de l'occupation de ce territoire depuis le néolithique jusqu'à la période médiévale[15].

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Le site de Méaulte a été occupé dès la préhistoire :

Les fouilles archéologiques ont permis de mettra au jour les deux premières maisons du Néolithique final (vers 2500-2200 av. J.-C.) découvertes dans la Somme. Les archéologues ont pu reconstituer le plan de deux constructions en torchis. L'une mesurant environ 20 m de long sur 6 m de large était prolongée par un appentis. Le mobilier retrouvé se compose d'outils en silex taillé, de vases en céramique, de fusaïoles et pesons qui révèlent des activités de filage et de tissage[16].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

On a retrouvé des vestiges de deux enceintes de l'âge du bronze. En 2003, lors de fouilles archéologiques effectuées pour les travaux de construction d'une piste d'aviation on a découvert des vestiges datant de l'âge du fer.

Une nécropole de la fin de l'âge du bronze a été mise au jour. À la fin de l'âge du bronze final (de 1200 à 800 av. J.-C.) de véritables cimetières contenant des tombes à incinération apparaissent. Les douze tombes individuelles de Méaulte (première nécropole découverte dans la Somme) sont de petites fosses où sont déposés les restes de crémation[17].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les fouilles ont mis au jour des vestiges de l'Antiquité :

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des fouilles archéologiques effectuées en 2005 ont mis au jour au lieu-dit « Les Quarante-Cinq » , des vestiges d'occupation humaine datant des Xe – XIe siècles d'une superficie de 2,7 ha. Un enclos de 65 sur 60 m, percé d'une porte de 5 m de côté, donnait accès à une enceinte oblongue percée de quatre entrées. Le tout était entouré par un fossé de 3,80 m de large et de 2,50 m de profondeur. À l'intérieur de cette enceinte ont été retrouvés les vestiges d'une vingtaine d'habitations reliées par un réseau de chemins, de cours et de palissades. Cette implantation humaine établie dans la plaine - ce qui est assez rare - était située à l'actuelle limite des finages des communes de Méaulte, Fricourt et Bray-sur-Somme. Lors de l’enquête de délimitation du comté d’Amiens en 1186, ce lieu ne fut pas mentionné, alors que les habitats de Bray et Fricourt le furent[19].

Au Moyen Âge, la terre de Méaulte était divisée en plusieurs fiefs :

  • En 1214, Othon d'Encre possédait plusieurs terres à Méaulte
  • En 1279, Hugues de Sapegnies était seigneur de Méaulte[14].
  • En 1300, Jean, vidame d'Amiens, seigneur de Picquigny tenait de l'abbaye de Corbie les fiefs de Méaulte, Longueval etc.
  • Le fief de Condeville relevait du château d'Encre.

Epoque moderne[modifier | modifier le code]

Pendant les Temps modernes le village de Méaulte n'est marqué par aucun fait marquant.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Plusieurs événements ont marqué l'histoire de Méaulte à l'Époque contemporaine :

Pendant la Révolution française, le curé de Méaulte, Delaporte prêta serment lors de la constitution civile du clergé. Il fut élu maire de la commune en 1792[1].

La commune de Méaulte fut durement touchée pendant la Première Guerre mondiale[20],[21] et a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [22]. Le village fut reconstruit dans l'entre-deux-guerres.

Méaulte est également bombardée dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le 10 mai 1940, lors de la Bataille de France[23].

La commune de Méaulte est un des lieux de naissance de l'industrie aéronautique. Henry Potez, originaire de Méaulte y avait installé en 1924 une usine de construction des avions Potez. À l'époque c'est l'usine aéronautique la plus moderne au monde. L'usine avait ensuite été nationalisée comme industrie stratégique pendant le Front populaire et rattachée à la SNCAN (Société nationale de constructions aéronautiques du Nord), toujours dirigée par Potez. Après guerre, devenue Nord-Aviation, les usines de Méaulte produisent leurs derniers avions complets (Nord 3202 pour l'Alat) puis commencent à produire des éléments d'avions pour des programmes aéronautiques nationaux (voilure des Mirage III, éléments du Concorde). À la suite des fusions d'entreprises successives, l'usine aéronautique est déténue par Nord-Aviation puis Aérospatiale et enfin Aerolia (filiale d'Airbus). À partir de 2015, le site est intégré à l'entreprise Stelia Aerospace[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Albert[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 26 à 67 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792[1]   M. Delaporte   Curé de la paroisse
    Charles Potez-Leduc[26] Radical Minotier au moulin Vivier
Conseiller général d'Albert (1895 → 1903)
1929[26] 1940 Henry Potez Radical Avionneur, fils de Charles Potez-Leduc
Conseillet général d'Albert (1930 → 1945 et 1947 → 1959)
Maire d’Albert (1947 → 1959)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Philippe Wallon    
mars 2008[27] mai 2020 Hugues Francomme[28] DVG Retraité
mai 2020[29] En cours
(au 29 mai 2020)
Jean-Michel Fournier   Retraité administratif

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Méaulte s'appellent les Méaultois[30].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 1 266 habitants[Note 3], en diminution de 0,94 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
696755796833970940940952892
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
930926955964937862802822817
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8167847364256038571 0698811 058
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0161 0481 0221 0741 2591 2541 3091 3091 318
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2781 2621 266------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • L'Association aéronautique histoire de Méaulte fondée en 1988 s'est donné pour mission la gestion du patrimoine historique de l'usine aéronautique de Méaulte. En outre, elle organise des conférences et des expositions, effectue des recherches historiques, collecte des témoignages d'acteurs de l'épopée aéronautique. Les membres de la direction de l'usine Aérolia et du comité d'entreprise assurent la direction de l'association.

Économie[modifier | modifier le code]

Activités économiques et de services[modifier | modifier le code]

  • L'activité économique de Méaulte est presque tout entière tournée vers l'aéronautique. L'entreprise Stelia Aerospace, issue de la fusion entre Sogerma et Aerolia, filiale d'Airbus Industrie, est l'un des principaux employeurs du département de la Somme[réf. nécessaire].
  • L'aéroport Albert-Picardie est situé sur la commune de Méaulte ainsi que sur la zone d'activités voisine.
  • Les services offerts dans la commune se limitent au commerce de proximité, à la poste et aux écoles maternelle et primaire.

L'usine aéronautique de Méaulte qui fait partie de STELIA Aerospace est le véritable poumon économique et industriel de la région. STELIA Aerospace propose des solutions globales pour les constructeurs aéronautiques et les compagnies aériennes et a été créée le 1er janvier 2015 à partir de la fusion entre Aerolia et Sogerma.

STELIA Aerospace assure la conception et la fabrication d’aérostructures, de sièges pilotes et de fauteuils passagers des classes Premium. Son chiffre d'affaires de 2.1 milliards d'euros en 2016, positionne l’entreprise comme l’un des principaux leaders sur ses pôles d’activité.

STELIA Aerospace est une filiale à 100 % d'Airbus Group qui a pour clients les constructeurs aéronautiques dont Airbus, Boeing, Bombardier, Embraer, AgustaWestland ou encore Dassault, Singapore Airlines, Etihad et Thai Airways.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Domaine du Vivier, ancienne propriété de l’avionneur Henry Potez, édifiiée de 1927 à 1937 (en partie sur commune d'Albert) est l’œuvre de l'architecte Raoul Minjoz, du maître verrier Georges Tembouret, des décorateurs J. Beluze et R. Facq et du menuisier Julien Debras Logo monument historique Inscrit MH (1990)[36],[37].
    Propriété privée non ouverte à la visite.
  • Monument aux morts.
  • Cimetières militaires britanniques :
  • Briqueterie Coisne, lieu-dit la Croix-Comtesse, construite en 1924 et disposant d'un four Hoffman. En 1962, elle employait plus de 10 salariés. C'est désormais un magasin de commerce[38].
  • Usine de construction aéronautique Potez, puis Sté nationale de construction d'avions du Nord, puis Nord Aviation, puis Aérospatiale, fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale par Henry Potez et continuellement étendue et modernisée au cours du XXe siècle. Elle employait en 1962 plus de 1000 salariés; et, en 1983,1290 salariés[39].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Henry Potez (1891-1981), avionneur, maire de Méaulte, conseiller général du canton d'Albert.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Notice géographique et historique sur la commune de Méaulte, rédigée par M. Villemant, instituteur, 1898, Archives départementales de la Somme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Meaulte » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune d'Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Méaulte », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  14. a b c et d Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844
  15. « plaquette INRAP présentant rapidement les résultats de l'étude ».
  16. « Actualité / Plateforme aéro-industrielle de Haute-Picardie », sur Inrap, (consulté le ).
  17. ttps://www.inrap.fr/plateforme-aero-industrielle-de-haute-picardie-4003
  18. Rapport d'activité 2004 de l’Inrap page 20-21
  19. « Aux origines du château : quelques exemples de fortifications de terre en Picardie occidentale » [livre], sur openedition.org, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, (consulté le ).
  20. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  21. Section photographique de l'armée, « Photo : Méaulte. La Grande rue du village reconquis. Au premier plan, opérateur de service cinématographique britannique photographiant le village aussitôt après sa reprise », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 24 bis, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  23. Philippe Nivet, « La reconstruction d'Amiens : la tour et la gare Perret », Images de Picardie, INA, (consulté le ).
  24. Méault Histoire
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. a et b « Un peu d'histoire », Bienvenue, sur meaulte.fr (consulté le ).
  27. « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  28. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Compte-rendu de la réunion du conseil municipal du vendredi 28 mars 2014 à 19h00 » [PDF], Comptes rendus, Mairie de Méaulte (consulté le ).
  29. « Premier mandat de maire pour Jean-Michel Fournier à Méaulte », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il succède à Hugues Francomme ».
  30. habitants.fr, « Meaulte - Nom des habitants des communes françaises » (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « A) Église de Méaulte. - [Aquarelle d'Oswald Macqueron], d'après nature, 20 août 1874. B) Méaulte (Somme) : Eglise. - [Carte postale] Grossel, Albert », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  35. « Église Saint-Léger », clochers.org (consulté le ).
  36. « Propriété du constructeur d'avions Henry Potez, dite Domaine du Vivier (également sur commune d'Albert) », notice no PA00116273, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « Jardin d'agrément dit la Maison Pothez », notice no IA80000520, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Briqueterie Coisne », notice no IA00076539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Usine de construction aéronautique Potez, puis Sté nationale de construction d'avions du Nord, puis Nord Aviation, puis Aérospatiale », notice no IA00076540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.